lundi 28 décembre 2020

La vanille bourbon… Patrimoine inestimable !

Si la vanille de l’île de La Réunion fut une pionnière, ses origines remontent loin ! La vanille a été découverte au début du XVIème siècle en Amérique du Sud par les conquérants espagnols, les Aztèques utilisaient surtout la vanille pour aromatiser les boissons au cacao. Au XVIIème siècle, l'importation en Europe des gousses de vanille est un succès, on s'en sert pour aromatiser le chocolat, les bonbons, et même le tabac en France.

Au XVIIIème siècle, nombreux sont les scientifiques qui font pousser l'orchidée en serres chaudes pour l’étudier. Mais la culture de la vanille reste un mystère… les plants de vanille qui donnent des gousses sont très rares ! Pour faciliter la fructification, certains botanistes ont alors l'idée de cultiver la vanille sous un climat tropical proche de celui de sa région d'origine en Amérique du Sud. Ainsi, les premiers plants de vanille sont introduits au début du XIXème siècle sur l'île Bourbon (nom de l'île de La Réunion à l'époque). C’est pourquoi la vanille de l’île de La Réunion porte aujourd’hui le label "vanille Bourbon".

Vers le milieu du XIXème siècle, des scientifiques découvrent que le vanillier a besoin d'un agent fertilisateur extérieur, en l'occurrence, des abeilles du genre Euglossines ou Mélipones. A la même époque sur l'île Bourbon, Ferreol Beaumont Bellier cultive par intérêt pour la botanique des plants de vanille sur l'île de La Réunion dans son domaine de Sainte-Suzanne. En 1841, un jeune esclave, Edmond Albius, orphelin et recueilli comme un fils par M. Beaumont Bellier qui l'initie à la botanique, est à l'origine de la découverte qui va révolutionner la culture de la vanille. Il suffit de presser légèrement la fleur en soulevant la cloison mobile qui sépare les étamines des stigmates. Cette découverte va permettre l'essor de la culture de la vanille de l'île de La Réunion, qui sera un temps le premier exportateur de vanille du monde !

De nos jours, la préparation de la vanille de l'île de La Réunion n'a guère changé depuis les expérimentations et l'optimisation du procédé par les Réunionnais Ernest Loupy et David de Floris. C’est devenu un produit luxueux et cela ne va pas en s’améliorant… car la vanille bourbon est de plus en plus rare sur les étals des coopératives. Le réchauffement climatique et les intempéries ont un impact direct sur la floraison, pas de fleurs donc pas de production de gousses !

Le saviez-vous ? 

- La vanille est le fruit d’une orchidée. Il existe de nombreuses espèces comme la Planifolia, la Tahitensis , la Pompona… 
- L’orchidée utilisée pour la vanille bourbon est la Planifolia originaire du Mexique.
- Il faut 8 mois entre la pollinisation et la récolte de la vanille bourbon de la Réunion.
- Si sur un produit il est écrit vanille, il doit y avoir à l’intérieur de la gousse de vanille. Si il n’y a pas de gousse de vanille, il doit être indiqué, saveur vanille.
- Le prix du kg de vanille bourbon est en moyenne de 600€ à 650€. (Poids moyen d'une gousse 15/16 cm: 3,5 grammes. 17/18 cm: 4,5 grammes. 19/20 cm premium: 7 grammes).  

Rien que pour vous, quelques p'tites recettes !

- Recette du canard à la vanille : Une recette exotique et savoureuse.
- Recette du fameux gateau patate à la vanille : Une gourmandise typique de l'île de La Réunion.
- Pour parfumer le thé : Rajouter une gousse de vanille dans la théière pour obtenir le meilleur thé à la vanille qu’il soit !

"Un arôme envoûtant, or noir de la Réunion, si appréciée des connaisseurs, Incontournable elle reste la vanille de référence, de préférence, et ce malgré une appellation souvent galvaudée !"

Éric.L 
Source d’inspiration : https://www.reunion.fr/

La vanille de bourbon.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

dimanche 20 décembre 2020

C'est l'heure des contes !

La littérature… Une invitation à la lecture !

“L'œuvre littéraire sert de miroir au public. L'auteur s'y reflète et le lecteur y trouve son image.”
Jiang Zilong

C’est l’heure des contes de Gérard Jugnot, aux éditions Flammarion.

Après ses nombreux films à succès, Gérard Jugnot a décidé de se mettre aux livres. Le 4 novembre dernier sortait "C’est l’heure des contes", un ouvrage dans lequel l’acteur revisite les histoires pour enfants… à l’aide de son humour, et parfois de la triste réalité !

Résumé : Cendrillon, Barbe Bleue et autre corbeau de la fable... Ces héros des contes d’antan qui ont bercé notre enfance ! Ils nous ont ouvert la porte d’un monde où les gentils se mariaient et avaient beaucoup d’enfants, les méchants étaient occis prestement et les imprudents châtiés. Un monde merveilleux où la morale et la justice seraient toujours sauves […]

Gérard Jugnot ne pratique pas la langue de bois ! En publiant "C'est l'heure des contes", un ouvrage dans lequel il revisite de célèbres contes pour enfants à sa manière. Avec une plume acerbe, il dépeint certains faits de société qui l'amusent, l'interpellent ou l'agacent particulièrement. Un ouvrage qu'il présente d’ailleurs, comme un "feel bad book pour dépeindre notre monde qui ne va pas bien" !

Gérard Jugnot semble être tout à fait en forme et vient également de terminer le tournage et la production de son douzième film, Le petit piaf. Réalisateur mais aussi acteur, il sera également à l’affiche de Pourris Gâtés prévu pour 2021.

"D’une plume alerte et dévastatrice, Gérard Jugnot révise Perrault, La Fontaine et Grimm à l’aune de notre époque formidable, et tout le monde en prend pour son grade ! Des contes mordants, politiquement incorrects et délicieusement vachards."

Éric.L

Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

vendredi 4 décembre 2020

Le calendrier du vent 2020… Aliments pas vraiment "made in France", emballages trompeurs, additifs en pagaille !

Pour la deuxième année, L’ONG Foodwatch a lancé mardi 1er décembre, son "calendrier du vent", qui est évidement une parodie du fameux calendrier de l’Avent ! Derrière les apparences traditionnelles, chics, dorées et festives des produits que nous retrouvons dans les rayons des supermarchés lors des fêtes de fin d’année se cachent en réalité des arnaques sur l’étiquette toujours aussi nombreuses et pernicieuses. Après une première édition du Calendrier du Vent en 2019 qui a poussé 5 industriels à revoir leur copie (comprenez : leur étiquetage), foodwatch renouvelle l’opération en 2020. Il nous dévoile chaque jour du 1er au 24 décembre un nouveau produit qui présente une arnaque sur l’étiquette. À partager sans modération !

Cette ONG dénonce le manque de transparence de certaines étiquettes, et recommande une certaine vigilance lors de nos courses alimentaires au supermarché. Derrière chacune de ses 24 cases que trouve-t-on ? Des escargots "de Bourgogne" polonais, des boîtes de chocolats à l'huile de palme, ou encore un "Délice de courgettes au chèvre" qui contient... 0,2% de poudre de fromage ! Par cette action, il s'agit pour Foodwatch, de pointer du doigt des produits qui induisent en erreur, parce que des informations sur l'emballage vendent du rêve alors que la réalité des produits est souvent assez différente, explique la directrice générale de Foodwatch France, Karine Jacquemart.

Plusieurs grandes catégories d'arnaques sur l'étiquette ont été décelées par l'ONG et les consommateurs. Par exemple, certains emballages paraissent bien plus volumineux que ce qu'il y a réellement à l'intérieur. "Ici, on a un fond du pot qui est incurvé vers l'intérieur. On a calculé environ 13% de volume en moins", explique Karine Jacquemart, un pot de rillettes à la main.

Des prix multipliés par 10…

Lors des fêtes de fin d'année, certaines marques en profitent aussi pour faire gonfler les prix. Par exemple sur la confiture de figues... "Le problème, c'est qu'elle coûte jusqu'à 10 fois plus cher que des confitures de figues équivalentes. Pourquoi ? Parce que l'on a un tout petit volume, mais surtout on a une mention 'accompagnement pour foie gras'... alors que c'est tout simplement une confiture de figues", détaille la directrice générale de l'ONG.

Le "made in France"…

Certains produits se vantent aussi d'être "made in France" alors que leur provenance est tout autre. C'est le cas notamment d'une boîte d'escargots "de Bourgogne" très trompeuse. " Car il s’avère en réalité que les escargots, et bien ils viennent… de Pologne !  

Composition trompeuse…

D'autres produits vantent dans leur composition des ingrédients alléchants qui sont en réalité présents en quantité ridicule. Comme le "Délice de courgettes au chèvre" ! ll faut retourner l'emballage et aller voir dans la liste des ingrédients en tout petit pour découvrir qu'il y a 0,2% de poudre de fromage de chèvre ! 

Huile de palme et additifs en pagaille…

A l'inverse, certains ingrédients posent problème pour l'ONG, comme l'huile de palme, décriée pour ses conséquences sur la déforestation. "On la retrouve dans des chocolats de Noël par exemple", note Karine Jacquemart. Autre sujet d'inquiétude pour Foodwatch : certains additifs controversés, notamment les nitrites. L'ONG s'est même alliée à Yuka et la Ligue contre le cancer pour demander l'interdiction des additifs E249 (nitrite de potassium), E 250 (nitrite de sodium), E251 (nitrate de sodium) et E252 (nitrate de potassium) utilisés dans la charcuterie industrielle. En attendant, on les retrouve toujours dans de nombreuses préparations culinaires !

« Tandis que les températures fléchissent, nos porte-monnaies s’affaissent et l’éthique de certains industriels vacille ».  Élan poétique de Jean-Hugues 

"La situation sanitaire pousse certain (e·s) d’entre nous à faire leurs courses en toute hâte. Nous sommes aussi de plus en plus nombreux (ses) à vouloir consommer des produits français. Certains industriels l’ont bien identifié et tentent d’en profiter… alors gardez les yeux bien ouverts, et méfiez-vous de l’impression que donne le marketing des produits au premier coup d’œil !"

Bonnes fêtes à toutes et tous ! 

Éric.L
Pour plus d'information : DÉCOUVRIR LE CALENDRIER

Vous pouvez suivre la publication des cases tous les jours sur le site internet mais aussi sur Facebook ou sur Instagram

Pour plus d’information sur cette ONG : https://www.foodwatch.org/fr/accueil/

#OnVousVendDuVent 

                                 Posté par le p'tit rapporteur du Magarin 

mercredi 4 novembre 2020

Sous le sapin… entre tradition et vacuité festive !

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais il y a cette expression que l’on utilise souvent sans y penser : "C’est chaque année la même chose". On peut y lire dans celle-ci un brin de fatalisme, ou alors y trouver une belle pérennité. Nous pouvons trouver qu’Il existe de la lourdeur dans ce qui semble ne pas évoluer, mais de la même façon, on peut y voir la tradition dans ce qu’elle a de plus noble ! 

Il y a peu de temps, je marchais dans la rue, lorsque soudain passant devant une vitrine, j’ai eu le regard attiré par des lumières de fête. Oui, c’était déjà les guirlandes et les boules, on était à peine fin octobre et déjà les premières enseignes mettant en scène cadeaux et décorations de Noël ! Je dois dire qu’à cette seconde, je fus un brin fataliste me disant "c’est chaque année la même chose". À cette époque venteuse et colorée du jaune des feuilles des arbres, je trouve peut être comme vous que c’est un peu tôt pour nous faire glisser vers les festivités de fin d’année ! Ironisant comme vous encore, sur ces commerçants si pressés de nous voir nous presser, regarder nos listes, acheter des cadeaux pour tout le monde.     

Mais je dois vous l’avouer, pour ma part, cette réflexion ne dure jamais bien longtemps. Il est vrai que j’aime les fêtes de fin d’année, y voir le reflet des étoiles dans les yeux des enfants, qui arrachent les papiers cadeaux. Alors je trouve que l’on a beau y être embarqué un peu malgré nous, cela reste un rituel heureux, un partage… la trêve de Noël ! Ce n’est pas le temps de l’insouciance, mais un instant suspendu entre deux soucis, deux angoisses, deux courses en avant ! Toutefois Je ne sais si c’est votre cas, mais pour cette année, je le sens mal !

Je me projette et imagine les semaines à venir, sans marchés de Noël et mini chalets de bois, sans bousculade dans les magasins à la recherche du cadeau de dernière minute, sans cette effervescence de fin d'année, sans réveillon, sans le regard émerveillé des enfants ouvrant leurs cadeaux, sans… sans… 

Car il y aura sûrement une nouvelle étude qui nous démontrera que le virus a une prédilection pour les huîtres, le foie gras, et surtout les aiguilles de sapin, mais aussi les boules, qu’il s’y accroche, que tout cela est hyper dangereux. S’il y a de la neige, on viendra nous dire que c’est terrible, que les flocons peuvent multiplier le virus. Et puis un ministre viendra certainement le 20 décembre nous annoncer que l’on ne peut pas être plus de deux pour réveillonner en famille, qu’il faut porter des masques, mais attention, ceux avec des étoiles dessus ne sont pas fiables. Et puis, les enfants devront respecter un couvre-feu à 18 heures, etc. Vous croyez que j’exagère? A peine !  

"Alors pour vous c’est chaque année la même chose ? Noël, comme une trêve, un instant suspendu entre deux soucis mais qu’y aura-t-il sous le sapin cette année ? Car si sous le sapin il y a le Covid, sous le sapin, il y aura le vide !"

Éric.L 

Sous le sapin…
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

mercredi 28 octobre 2020

L’Angélique… Ou l'herbe des anges !

Iconique, c’est l’un des emblèmes du Marais poitevin ! De ceux que l’on découvre dans son environnement naturel au gré d’une balade, l’Angélique s’y trouve sauvage ou en culture. Sa longue tige cannelée, à la fois épaisse et creuse pouvant atteindre deux mètres et son odeur aromatique si caractéristique la rendent facilement reconnaissable de tous les promeneurs.

L’angélique, qu’est-ce-que c’est ?

Angelica arcangelica, plante au nom enchanteur qui évoque la spiritualité ! Les vertus de la plante auraient été révélées par l’archange Raphaël "Dieu guérit", de qui elle tient son nom. Les surnoms populaires de l’angélique sont multiples: "Racine du Saint-Esprit", "herbe-aux-anges", "herbe aux fées", "herbe-à-la-fièvre"… On lui prête de nombreuses vertus médicinales et d’autres plus ou moins magiques ! Elle aurait été utilisée pour soigner de la peste, pour provoquer des avortements, d’où son appellation " d’herbe faiseuse d’anges", ou encore pour préserver des démons et des chiens enragés et son parfum chasse les sorcières et conjure les envoûtements... Une époque heureusement aujourd’hui révolue !

Un peu d’histoire…

Cette plante est originaire d’Europe du Nord, très ancienne, elle a survécu à l’ère glaciaire il y a plusieurs milliers d’années… Pas mal pour nous aider en plein hiver, non ? De la même famille que l’anis ou le persil, l’angélique est une plante aromatique très prisée depuis le 12ème siècle. Introduite par les moines chargés de l’aménagement des canaux du marais, l’angélique se récolte en été. Elle peut mesurer jusqu’à deux mètres de haut, qu’elle soit sauvage ou cultivée. Résistante aux différentes maladies, elle apprécie particulièrement les terres humides d’où son intégration parfaite dans le Marais poitevin. Aromatique, son parfum subtil rappelle une menthe douce, teintée de gentiane et de génépi.

Jusqu’alors plutôt méconnue en dehors des frontières du Marais poitevin, l’angélique séduit pourtant de plus en plus ! Bénéficiant d’une forte mise en avant et promotion, l’angélique du marais se décline aujourd’hui en de très nombreuses formes. Si elle est ainsi délicieuse pour apporter une touche aromatique en pâtisserie, on la trouve également confite, en liqueur ou en sirop, voire en infusion. Son huile essentielle, réputée tonifiante et anti-stress, est également utilisée en cosmétologie pour fabriquer savon et shampooing, mais aussi en médecine pour ses nombreuses vertus apaisantes. Elle a notamment pour particularité le fait que toutes ses parties (feuilles, racines, graines) sont comestibles et utilisées chacune dans un domaine !

Voici quelques idées de recettes qui vous donneront l’eau à la bouche !

"Une plante au nom évocateur, empreint de rêverie et de promesses, sans doute apportée par des anges pour soulager les misères physiques des Hommes… Car depuis plus de 500 ans, cette plante à l’origine mystérieuse, perpétue un savoir-faire ancestral et continue à distiller ses bienfaits ! "

Éric.L

Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

mardi 27 octobre 2020

Le cercle des poètes disparus

La littérature… Une invitation à la lecture !

“L'œuvre littéraire sert de miroir au public. L'auteur s'y reflète et le lecteur y trouve son image.”
Jiang Zilong

Le cercle des poètes disparus de N.H Kleinbaum.

Résumé : A Welton, un rigide collège américain pour garçons, surgit un nouveau professeur de lettres, Monsieur Keating. Lui-même ancien élève, ce dernier a pris soin d'amener dans ses valises son enthousiasme, sa passion pour la vie et la poésie, et va être le premier à donner le droit à ses étudiants de penser par eux-mêmes. Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l’anticonformisme…  Autrement dit, à sortir du moule qui leur est imposé […] 

Ce livre publié en 1990, est le symbole de la pensée épicurienne au sein de la littérature contemporaine. Sans pour autant entrer dans les stéréotypes, ce livre nous dit comment vivre et savoir vivre. L’hymne au libre-arbitre et à la quête de soi transparaît en filigrane tout au long du roman. N.H. Kleinbaum dépeint le milieu estudiantin des années 60 d'une manière pertinente et juste. Les personnages sont attachants et réalistes. Ce livre vaut vraiment la peine qu'on s’y attarde, en prenant soin toutefois de se libérer des images laissées par le film, que la plupart auront certainement vu avant. Cette histoire très émouvante mérite d’être considérée comme ce qu’elle est… une leçon sur la vie et sur le destin que chacun a le droit de se choisir. Plein de bon sens, le texte est riche de vérité.

"N'hésitez pas ! Ce livre n'est pas très long. Et si vous savez « lire », c'est-à-dire, vous imprégner d’un roman et de ce qu'il nous confie de manière implicite, autrement dit ne pas seulement parcourir les lignes, alors vous ne regretterez pas d'avoir découvert celui-là !"


Éric.L

Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

lundi 5 octobre 2020

Et le soleil s'endormit sur l'Adriatique !

Une œuvre… Une histoire !

“Dans une œuvre… Tout vous émeut, tout vous sollicite, la beauté est partout ! Un rêve où la mémoire et l'imagination se confondent… L’œuvre fourmille de détails d’une telle richesse qu’on ne voit plus son étonnante construction !
Éric.L

Huile sur toile peinte en 1910 par Lolo l'âne, dit "Joachim-Raphaël Boronali". 

Cette oeuvre fait partie de la collection permanente exposée à l'espace culturel PaulBedu à Milly-la-Forêt. En 2016, elle fut exposée au Grand Palais de Paris.


Pour la petite histoire… 
Ce tableau est un canular des plus retentissants à l’époque ! Un jour, le peintre "Boronali" exposa sa toile abstraite : "coucher de soleil sur l’Adriatique" au Salon des Indépendants et la critique fut enthousiaste ! 

En fait... il s’agissait en réalité d’une œuvre de Lolo, un âne de Frédéric Gérard dit Le père Frédé, patron du Lapin Agile, célèbre cabaret de Montmartre, à qui on avait attaché un pinceau à la queue ! En effet, "Boronali" n'est autre que l'anagramme d'Aliboron, le nom donné à l'âne par Jean de La Fontaine. L'écrivain Roland Dorgelès, en compagnie de deux amis, André Warnod et Jules Depaquit, avait attaché un pinceau à la queue de l'animal qui devint ainsi la vedette du Salon. Le tableau fut acheté 20 louis d'or, c'est-à-dire 400 francs de l’époque par un collectionneur ! Cette somme fut reversée par Roland Dorgelès à l'orphelinat des Arts. 

Jusqu'au jour où le journal Le Matin reçoit la visite de Roland Dorgelès qui révèle, constat d'huissier à l'appui le canular… gros scandale chez les snobs !

"Cette œuvre a laissé une trace indélébile dans l’histoire de l’Art… Une anecdote cocasse, qui marquait déjà une critique mordante de l’art contemporain, fait sourire les amateurs éclairés et les étudiants facétieux. De nos jours, elle est souvent évoquée dès qu’il est question de définir ce qu’est une œuvre d’art, ou pour dénoncer les abus du marché !"

Éric.L


https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

samedi 19 septembre 2020

Les journées du patrimoine 2020… Apprendre pour la vie !

Cette 37ème édition des Journées du patrimoine se tient ce samedi 19 et dimanche 20 septembre 2020. Un événement culturel incontournable de la rentrée ! Nous ne pouvions pas ne pas renouer avec nos monuments et lieux historiques comme nous le faisons depuis 36 ans chaque troisième week-end du mois de septembre. Ainsi, Partir à la découverte de sa région… c’est aussi un bon moyen pour la (re) découvrir ! 

Lieux de pouvoir, monuments emblématiques de la nation, châteaux, patrimoines ruraux, jardins historiques, édifices religieux ou encore sites industriels… c’est à nouveau toute la belle et riche diversité du patrimoine qui s’offre à nous !

Ainsi ce week-end, ces Journées du Patrimoine permettent de nous faire visiter un tas de sites hors du communs, très peu ouverts, voire complètement fermés le reste de l’année ! Des Journées européennes du patrimoine, qui sont placées cette année sous le thème, "Patrimoine et éducation, apprendre pour la vie". Et qui témoignent aussi depuis 1984 de l’intérêt du public pour son histoire !

"Comprendre et connaître le patrimoine dans son contexte historique et social, c’est mieux appréhender la société dans laquelle nous vivons… C’est discerner les valeurs sur lesquelles elle se construit pour les comprendre, pour les questionner, pour mieux se les approprier !"

Éric.L  
Pour plus d'information : https://journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr/

https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/


Pour découvrir ce que l’on peut visiter… cliquez sur l'image ci-dessous, Puis zoomer ou taper le nom de la commune de votre choix. 

   Posté par le p'tit rapporteur du Magarin     

vendredi 18 septembre 2020

Lavaur... Une ville sur la route du tour de France !

 Le tour de France est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une formidable vitrine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de ces villes étapes du Tour de France 2020 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !


Aujourd’hui la ville de Lavaur… Cité d’histoire au cœur du pays de Cocagne ! 

Située entre Albigeois et Lauragais, Lavaur est une des plus anciennes cités du Tarn. Son castrum remonte à l’an 1035 et la fondation de la cathédrale Saint-Alain en 1098. Charmante commune qui domine la rive gauche de l'Agout, à une quarantaine de kilomètres de Toulouse. Ancienne place forte médiévale, elle fut le décor d'un épisode tragique de la croisade des Albigeois. 

Lavaur vaut le détour pour sa cathédrale Saint-Alain et son grand orgue Cavaillé-Coll ainsi que le buffet Saint-Alain. Remarquable également, le Jacquemart, automate en bois hissé dans une tour de la cathédrale. On ne saurait oublier la Tour des Rondes, un des derniers vestiges des remparts de Lavaur, son assise date de 1250, elle abrite aujourd'hui, l'Office de tourisme. A voir également l’église Saint-François, considérée depuis la disparition des Cordeliers de Toulouse comme la plus grande église franciscaine du Sud-Ouest ! Les jardins à l’anglaise de l’évêché et la place du Plô… sans oublier le pigeonnier Bonnafous.  

En parcourant les rues anciennes de la vieille ville, vous pourrez également découvrir les maisons anciennes de la rue Père Colin, la maison Occitane et du Soleilhou, le monument à Las Cases, la fontaine des Trois-Grâces, le pont Saint-Roch et le viaduc Séjourné.

"On découvre à travers son patrimoine, comment l'histoire a façonné cette ville… Un voyage dans le temps pour petits et grands ! "

Éric.L 
Pour plus d'information : http://www.tourisme-lavaur.fr/

Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

jeudi 3 septembre 2020

Privas... Une ville sur la route du tour de France !

 Le tour de France est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une formidable vitrine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de ces villes étapes du Tour de France 2020 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !


Aujourd’hui la ville de Privas… Capital du marron glacé !

Ancienne capitale huguenote aux XVIe et XVIIe siècles, aujourd'hui préfecture de l'Ardèche, mais aussi ville porte du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche, Privas est célèbre pour sa crème de marrons et ses marrons glacés, qui lui ont valu d'être classée site remarquable du goût !

Découvrez, au fil d'une promenade dans cette petite ville tranquille, ses places, ses rues commerçantes et ses témoignages du passé tels la tour Diane de Poitiers du XVe siècle de style Renaissance. Un patrimoine à apprécier le long d'un parcours historique jalonné de 24 panneaux informatifs. Profitez ensuite d'une pause pour prendre un verre à l'une des terrasses de cafés de Privas, avant de grimper en direction du site du Montoulon, sur lequel se dressent trois croix ainsi qu'une Pietà sculptée et d'où l'on jouit d'un superbe panorama sur les toits de la ville et les montagnes ardéchoises. À voir également, du côté des pittoresques bords de l'Ouvèze, le remarquable pont Louis XIII classé Monument Historique.

"Une campagne qui a su rester vivante, des sites naturels étonnants, une qualité de vie simple et authentique, telle est cette région dans ses vallées secrètes. Situé en plein cœur du département, ce pays est le lieu de séjour parfait pour une découverte de toute l'Ardèche !"


Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

lundi 31 août 2020

Sisteron... Une ville sur la route du tour de France !

 Le tour de France est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une formidable vitrine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de ces villes étapes du Tour de France 2020 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !


Aujourd’hui la ville de Sisteron… Au porte de la Provence !

Située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et capitale des Sogiontiques. Entre Provence et alpes, sur la Route Napoléon, la Via Domitia et les Routes de la Lavande, au bord de la Clue et de la Durance, la ville natale du poète Paul Arène marque le passage entre la Provence et le Dauphiné. Véritable paradis pour les amateurs de patrimoine et de gastronomie, cette cité a décidément fière allure !

Perchée sur son promontoire, la citadelle que Vauban lui-même qualifiait de « plus belle du Royaume », domine fièrement la ville. Son donjon et le chemin de ronde remontent au XIIe siècle, mais les fortifications furent élevées au XVIe siècle. Déclaré monument historique, elle porte huit siècles d’architecture et d’histoire ! 

Sisteron est avant tout une ville fortifiée pittoresque, l’une des dernières villes de France à être entourée par des tours de fortification. La vieille ville, est un dédale de couverts, placettes et andrônes où l'on découvre la Cathédrale Notre-Dame des Pommiers, joyau de l’art roman du XIIe siècle, les Tours des anciens remparts (XIVe siècle), le Cloître Saint-Dominique (XIIIe siècle), l'Eglise Saint-Marcel (XIIe siècle) et le Bastidon de Paul Arène. Le Musée Terre et Temps installé dans l’ancienne Chapelle des Visitandines du XVIIe siècle présente des objets rares et insolites qui expliquent les mécanismes du temps : fabuleuse horloge à eau avec automates, pendule de Foucault, cadrans solaires…

À voir aussi… un musée évoquant le passage de Napoléon au retour de l'île d'Elbe, une chapelle du XVIe siècle et ses vitraux modernes. Vues saisissantes sur la ville basse et le lac du barrage, ainsi que sur l'imposant rocher de la Baume.

"Sisteron est une ville insolite par sa beauté, sa lumière, sa couleur, ville insolite par son histoire où se relaient bonheur et malheurs, gloire et misère, ville insolite par ses monuments nombreux, riches, hors du commun !" 

Éric.L 
Pour plus d'information : 
https://www.sisteron-buech.fr/fr

Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

samedi 8 août 2020

La tomate… Un scandale bien français !

Avec les beaux jours, elle réapparaît sur les étals et s'invite en salade chez trois Français sur quatre. Mais la tomate trompe son monde depuis trop longtemps ! Accusée numéro un… La Cœur de bœuf, qui n'est souvent qu'un croisement sans saveur !

Comme tous les ans, elle revient, juste après la fraise, sa pleine saison débute en mai. La tomate est de retour sur les étalages des marchés français. Elle est charnue, brillante et d'autant plus appétissante que ses formes et son nom suggèrent que l'on vous propose une variété ancienne comme la très appréciée Coeur de boeuf. Sauf que, sous cette appellation, se cachent des produits qui n'ont rien d'authentique ou goûteux. L'association CLCV ( Consommation, logement et cadre de vie) le rappelait dans une enquête publiée  et par la même, demandait une clarification de l’information délivrée, concernant les tomates de type « côtelées » dont l’étiquetage évoque encore souvent la tomate de variété cœur de bœuf, sans apporter le plus gustatif que les consommateurs en attendent !

Ce n’est pas, fort heureusement, un nouveau scandale sanitaire. Mais, presque aussi grave, une gigantesque supercherie qui risque de longtemps prolonger la défiance des consommateurs envers ce qu’on leur donne à manger. Cela fait une quinzaine d’années maintenant que la tomate, deuxième produit le plus consommé du rayon primeurs, derrière la pomme de terre, est devenue l’enjeu d’une bataille commerciale acharnée. Jamais on n’a vu sur le marché des fruits et légumes un produit aussi "marketing". Il faut bien dire qu’il y avait là, tous les ingrédients ! Une forte demande des consommateurs et donc des enjeux financiers considérables, une non moins forte insatisfaction de ces consommateurs qui regrettent tous le goût des tomates d’antan, la pression de la grande distribution qui réalise entre 6 et 10% de ses ventes de primeurs avec la tomate et enfin, l’absence jusque-là de stratégie marketing élaborée. Il se consomme aujourd’hui plus de 14 kg de tomates par an et par habitant en France. Ce marché pèse 1,3 milliard d’euros !

Dans les années 2000, la grande distribution a senti que ses clients étaient en train de se lasser des tomates en vrac, sans odeur, sans saveur, cultivées hors sol. Il faut bien reconnaître que le comportement des consommateurs est paradoxal… Ils demandent des tomates toute l’année, ce qui oblige les commerçants à s’approvisionner au Maroc, avec des produits pouvant supporter le transport et une conservation plus longue, et donc moins de goût, et, dans le même temps, ils se plaignent du goût insipide des tomates qu’ils achètent en plein hiver !

La solution pour appâter le chaland…
C’est la filière bretonne (1/3 des ventes) qui a trouvé la solution grâce à plusieurs innovations. Une réactivité qui permet à la Bretagne  et à sa voisine, les Pays de la Loire de fournir aujourd’hui plus de la moitié de la production française ! La tomate grappe est alors née. Avec son aspect plus sauvage, sa couleur rouge éclatant, et ses fruits reliés entre eux par une tige libérant un fort parfum caractéristique, elle a été longtemps le produit parfait. Elle a été suivie par la tomate cerise, qui a permis à ce produit de s’inviter à l’heure de l’apéritif et dans les utilisations nomades, deux moments de consommation qui font rêver toute l’industrie alimentaire. La tomate a aussi bénéficié des recommandations sanitaires sur la consommation de 5 fruits et légumes par jour. Il est plus facile de prendre des tomates cerise que des brocolis ou même des endives. Mais les consommateurs ont fini par se lasser aussi de la grappe pour la simple raison qu’elle n’est pas très bonne ! Produite hors sol, son goût est assez fade même si son odeur est puissante. "On n’en veut même pas pour faire du ketchup, car cela obligerait à rajouter beaucoup d’arômes et de sucre", confie un professionnel.

Le filon juteux des tomates anciennes…
Les experts en marketing, ont bien entendu ce qui revient constamment dans les commentaires des consommateurs : "les tomates étaient meilleures autrefois !". Qu’à cela ne tienne, il suffisait de relancer, en les adaptant, les variétés de tomates anciennes. Surfant sur la mode des légumes oubliés et le discours des grands cuisiniers passionnés par leurs potagers, la filière bretonne s’est mise à produire en quantité industrielle des croisements de tomates ayant l’aspect des "cœurs de bœuf" ou d'autres variétés anciennes. L’idée de départ, consistait à segmenter à nouveau le marché en créant cette catégorie plus lucrative encore, des tomates oubliées, une segmentation par la taille, par la forme et par la couleur. Un énorme succès ! Ces variétés sont largement plébiscitées par les consommateurs. Mais le seul inconvénient, toujours le même, c’est le goût ! "Ce que l’on appelle cœur de bœuf " sont à 90% des produits insipides, creux, à la peau épaisse et de consistance farineuse, s’indigne Alain Cohen, grossiste à Rungis. Car il faut le savoir... la véritable cœur de bœuf est savoureuse, molle quand elle est mûre et ne se conserve pas plus de trois jours !

Consciente du problème, la DGCCRF a invité à plusieurs reprises les commerçants à ne qualifier de cœur de bœuf que les tomates (elles sont très rares dans le commerce) de cette variété et non pas les nombreux croisements que l’on en fait. L’enjeu économique est considérable quand on sait que les variétés croisées ont un rendement cinq à six fois plus efficace à l’hectare !

"Et le problème n’est pas près d’être résolu car derrière cette cœur de bœuf plébiscitée par les Français, d’autres variétés contrefaites sont en rayon ! La tomate ananas, la noire de Crimée, la Green zebra… La salade va prendre des couleurs mais le consommateur qui rit jaune, risque de faire une colère noire !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…


Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

dimanche 14 juin 2020

Comme un p'tit coquelicot... Une fleur rouge écarlate aux pétales de soie !

Tout le monde reconnaît la belle fleur du coquelicot, Il impose sa légèreté et ses couleurs vives sur tous les terrains, des grands champs de blé de Monet jusqu’à l’orée des villes. Le coquelicot est à l’origine de magnifiques paysages ! La plante est très appréciée dans le jardin pour ses couleurs éclatantes, et pour habiller des espaces baignés par le soleil. Fleur sauvage aux nombreuses vertus, le coquelicot cache bien des secrets…

L’histoire du coquelicot…
Le coquelicot (appelé également pavot des champs, pavot sauvage ou pavot rouge) appartient à la famille des Papavéracées ou « pavots ». Compagnon des moissons, il serait arrivé depuis le Moyen-Orient jusqu’en Europe par le commerce des céréales. Le coquelicot est connu depuis toujours pour procurer un sommeil serein. Les égyptiens disposaient des pétales dans les tombeaux pour assurer au défunt un « doux sommeil ». A ne pas confondre avec son cousin, le pavot somnifère, dont on extrait la morphine ! Le coquelicot contient lui de la rhoeadine, aux propriétés sédatives et sans accoutumance. Il était très utilisé jadis pour procurer aux enfants et aux adultes un sommeil réparateur, au point d’être appelé « l’opium inoffensif du peuple ». Il soigne avec cela la nervosité, l’hyperémotivité, les affections de la gorge et de l’appareil respiratoire.
Depuis 1848, la ville de Nemours utilise cette plante pour confectionner sa spécialité, une confiserie appelée… le coquelicot ! Enfin, ses graines sont utilisées en boulangerie pour parfumer les pains.

Quelques conseils d’entretien…
Le coquelicot se développe très vite et attire peu de prédateurs. Si vous souhaitez mettre de la couleur dans votre jardin estival, rien de plus simple : beaucoup de soleil, un sol calcaire, léger et perméable, et un arrosage classique. Pour une floraison dès le mois de mai, pensez à faire vos semis sur place en septembre. Sinon, les semis effectués au printemps verront leur floraison en juin-juillet. Pensez également à éclaircir les plants s’ils sont trop denses. Pas besoin ensuite de replanter ! Grâce aux graines qui s’échappent du fruit, le coquelicot se ressème seul d’année en année, et même où bon lui semble ! Au point que sa culture peut parfois devenir difficile à maîtriser.

Le saviez-vous…
- Une fois cueillis, les coquelicots se fanent très vite… Voici une petite astuce pour profiter plus longtemps de ces jolies fleurs : dès la cueillette si possible, brûlez vivement l’extrémité coupée de la tige, de manière à faire coaguler le suc.
- Les noces de coquelicot symbolisent huit années de mariage.
- Son nom nous viendrait de l’ancien français, « coquerico » qui désignait le coq par son cri. On a ensuite fait le parallèle entre la crête du coq et l’aspect rouge et légèrement tombant de cette fleur !

Une petite recette…
Le sirop de coquelicot est une préparation médicinale bien connue, mais aussi une gourmandise que vous pouvez employer pour aromatiser salades de fruits, fromages blancs, yaourts et boissons. Récoltez 400 g de pétales, jetez-les dans un litre d'eau bouillante et laissez infuser hors du feu dix minutes. Filtrez en exprimant bien à travers un linge, puis pesez le jus recueilli. Ajoutez le même poids de sucre et portez à nouveau à ébullition. Aux premiers bouillons, baissez le feu et laissez cuire très doucement deux à trois minutes en tournant, jusqu'à la consistance désirée. Arrêtez la cuisson et versez dans des bouteilles que vous aurez préalablement ébouillantées. Fermez aussitôt.

"Une fleur rouge écarlate aux pétales de soie… qui par sa présence au bord des chemins de nos vacances évoque l’éclat éphémère de l’été !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

     Posté par le p'tit rapporteur du Magarin    
                           

jeudi 4 juin 2020

Le K-Way… Pas né de la dernière pluie !

Je crois que le sktech de Dany Boon sur le sujet, résume à lui seul très bien le fait que ce vêtement est aussi pratique que dénué de la moindre prétention d’élégance. De couleur rouge, orange fluo ou alors bleu schtroumpfs… autant aller au bout de la démarche ! Le pire c’est pour faire du vélo... la prise au vent catastrophique, le bruit insupportable (flap flap flap flap flap flap), la visibilité réduite avec la capuche, et en plus avec la certitude de vraiment transpirer dessous !

Un peu d’histoire…
La création du K-Way, ce coupe-vent imperméable en nylon aux multiples couleurs, remonte à 1965. C'est le fabricant de pantalons Léon Claude Duhamel qui le met au point. Il devient la première veste de pluie en nylon qui s’enfile par la tête, facile à transporter, grâce à sa poche banane… les foules sont conquises !

En 1990, vingt-cinq ans après sa création, plus de 40 millions de K-Way ont été vendus à travers le monde. Signe de sa popularité, le K-Way fait son entrée dans le Larousse. Cependant, la success story est stoppée net en 1992, à la suite d'un incendie qui détruira l'ensemble de l'usine et laissera toute la place à la concurrence asiatique ! Après sa reprise, en 2004, par le groupe italien Basic Net (qui possède aussi l'équipementier sportif Kappa) la marque reprend peu à peu des forces.

De nos jours, malgré le fait que la marque soit devenue un nom générique pour un vêtement, et qu’elle reste connue par le grand public, elle a tendance à renier son passé pour recréer une nouvelle perception du produit, afin de séduire la nouvelle génération ! Le nylon est remplacé par une matière plus respirante, et la coupe est plus cintrée. Côté prix, le constat est le même… le K-Way des années 90 qui coûtait à l’époque 65 francs à vu son prix augmenter de manière exponentielle ! Pour une pièce basique, on commence désormais autour des 80 euros, pour passer au delà des 300 euros pour des doudounes plus épaisses, et plus de 500 euros pour certaines parkas. 
Ainsi… le sketch de Dany Boon n’a plus vraiment de raison d’être, tant la marque s’est mise au goût du jour ! 

Le saviez-vous ?
- En K (en cas de), est le nom d'origine du K-Way.
- Le premier K-Way confectionné était une marinière bretonne dans la forme, avec un lacet devant.
- 250.000 exemplaires vendus la première année.
- De nos jours, il faut compter en moyenne 80 euros pour le modèle original avec sa banane.

"Prends ton K-way, il va pleuvoir ! Beaucoup d'entre nous ont du entendre cette recommandation...  Aujourd'hui, le K-way d’origine devenu culte, s'arrache sur Internet comme un objet de collection ! "

Éric.L


           
Et hop, pour le plaisir... le sketch de Dany Boon – Le K-Way


                                                            Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

lundi 11 mai 2020

Le grain de sel du p’tit rapporteur... Ou la vacuité de gestion d’une crise sanitaire !

Avez-vous remarqué sur ces dernières semaines, comment nos dirigeants et politiques ont salué régulièrement la résilience de soignants héroïques, l’exploit du transfert de patients en réanimation vers des zones «moins en tension», le doublement des lits de réanimation… Mais que saluent-ils enfin, sinon la force d’âme et l’attachement viscéral du service public, au service du public, d’une foule de médecins, d’infirmières, de brancardiers, d’aides soignants, qui pendant des années avaient alerté en vain sur leurs conditions de travail. Avaient manifesté pour dénoncer, dans l’indifférence des gouvernants, les risques que faisait courir à la population la schlague comptable érigée en dogme, à travers les Agences régionales de santé, les schémas organisationnels, les certifications fumeuses !

J’ai découvert il y a peu le coût de huit semaines de confinement… Une ardoise à 120 milliards d’euros. Vous imaginez cette somme, vous ? Je veux dire, ça représente quelque chose, concrètement ? Ou c’est juste comme Lucile, la batte de base-ball de Negan dans Walking Dead, une sorte de présence terrifiante que vous n’osez pas imaginer, mais qu’on vous ressortira de temps en temps pour vous faire bien flipper ! Allez… il est l’heure de sortir maintenant, il est l’heure d’aller prendre les transports en commun et de retourner bosser parce que… oh la la… 120 milliards d’euros ! Déjà le patronat t’explique que c’était bien beau les vacances, mais qu’il va falloir mettre un coup de collier, là ! Les congés payés, les heures supplémentaires, toutes ces fariboles… il va falloir être un peu raisonnable, 120 milliards, quand même ! Néanmoins Je n’arrive pas bien à visualiser…

Mais de tête comme ça, je dirais que 120 milliards, c’est beaucoup plus gros que 992 millions, non ? Parce que 992 millions, c’est la valeur maximale qu’a atteint, en 2010, le stock stratégique de protections en cas de pandémie et cela incluait, outre les masques, des antiviraux. Ce stock de masques, nous le savons tous maintenant même si l’on a tenté de nous le cacher aussi longtemps que possible, s’est évaporé, par incurie, et par cette préoccupation managériale qui a tout supplanté depuis des décennies, le principe de précaution comme le souci de l’humain !

Que ceux qui ont défendu, appliqué, imposé ce dogme quittent la salle. Qu’ils s’éclipsent. Qu’ils se taisent ! Je ne peux plus entendre les ministres (anciens ou actuels), le directeur général de la santé, les politiques de droite et de gauche qui ont défendu ce qu’on appelle poliment «une politique d’austérité», bavasser sur les plateaux. Taisez-vous ! Que le bilan humain de votre bassesse soit consternant cela n’étonne personne. On ne s’attendait pas à grand-chose de ce côté-là ! Vous seriez un syndic de copropriété, les Français vous vireraient sur la route avec du goudron et des plumes dès la crise passée. A moins que vous réussissiez, avec l’aide des chroniqueurs de plateaux enamourés, à nous convaincre que vous avez bien géré ! Et surtout que personne n’aurait pu prévoir, que 2 et 2 font 5… certes, nous sommes habitués à ce que les politiques nous mentent ! Mais a ce niveau, ce n’est plus un sketch, c’est une performance artistique ! Il y a quelque chose de fascinant à voir ces hommes se comporter comme si Internet n’existait pas. Alors responsable, mais pas coupable ? Un vieux débat, qui, forcément reprendra des couleurs. Ainsi protégé par une immunité vous échapperez juridiquement… Mais symboliquement ?

Si nous voulons faire de cette crise sanitaire "une opportunité", nous devons absolument sortir de nos pré-carrés, de nos vérités toutes faites. Tout le monde a compris qu'une entreprise, ce n'était pas seulement un capital et un dirigeant, mais aussi des travailleurs. N'oublions pas que l'on crève de nos inégalités sociales ! Comme on crève de puiser de façon inconsidérée sur les réserves de la planète. Nous nous apercevons de la nécessité et de l'importance des services publics qui ne doivent pas être considérés juste comme un coût mais aussi comme des services !

"Avec cette crise sanitaire, nous plongeons dans quelque chose que nous ne connaissons pas… Avec tous les risques que ça suppose pour la démocratie ! La classe politique de tous bords devra être déterminante... reste à savoir si elle sera ou pas à la hauteur !"

Éric.L
Source d'inspiration : Word Wide Web...


Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

samedi 9 mai 2020

T'as voulu voir le salon... Les Goguettes en trio mais à quatre !

Sur l'air de "Vesoul" (chanson de Jacques Brel), avec Clémence au piano, et Valentin au chant et à la guitare.

Les Goguettes… Un groupe de musiciens qui fait un carton sur internet en parodiant des tubes de la chanson française, de Jacques Brel à Richard Gotainer... pour s'attaquer aux ténors de la politique. Ses pastiches à la sauce du confinement cumulent plusieurs millions d’écoutes !

"Drôles voire très drôles et tellement vrai... Dans 100 ans on écoutera cette chanson pour comprendre l'histoire de la situation actuelle. A voir et écouter sans restriction… Remboursé ou pas par la Sécu !"

Éric.L

          
                                Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

mercredi 6 mai 2020

Nina Simone… Ou un succès mondial qui ne lui rapporta rien !

Une œuvre… Une histoire !

“Dans une œuvre… Tout vous émeut, tout vous sollicite, la beauté est partout ! Un rêve où la mémoire et l'imagination se confondent… L’œuvre fourmille de détails d’une telle richesse qu’on ne voit plus son étonnante construction ! 
Éric.L

Née en février 1933 à Tryon (Caroline du Nord, États-Unis), Sixième enfant d’une famille pauvre, la jeune Eunice Kathleen est très attirée par la musique classique et rêve depuis l’enfance de devenir une pianiste classique, une grande concertiste. Adolescente, elle parvient même à bluffer le jury de son audition au Curtis Institute of Music de Philadelphie… qui refuse toutefois l’admission de son unique candidate à la peau noire ! Les préjugés ethniques ont raison de ses ambitions, et elle en gardera une certaine rancœur toute sa vie.

Pour gagner sa vie, elle joue le soir dans des night-clubs d’Atlantic City. La jeune Eunice adopte alors un pseudonyme : elle sera Nina Simone, en hommage à l'actrice Simone Signoret qu'elle a vue dans le film Casque d'or de Jacques Becker. Nina Simone impose son style peu à peu. Le mélange de jazz, de blues et de musique classique qu'elle réalise, lui permet d'obtenir un groupe d'admirateurs fidèles. Devenue chanteuse de jazz, Nina Simone enregistre son premier disque en 1959. Y figurent une reprise d’« I Love You, Porgy » (de George Gershwin, sous influence de Billie Holiday) et une ballade légère : « My Baby Just Cares for Me », un standard créé en 1930 dans la comédie musicale, « Woopee ! ». Pour subvenir à ses besoins immédiats d’argent, Nina Simone commet alors une erreur terrible ! Elle cède définitivement tous ses droits sur ce premier disque à son manager, contre un versement immédiat de 3 000 dollars.

Trois décennies plus tard, sa version de « My Baby… » illustre une publicité anglaise pour le parfum Chanel N°5, et ressort en 45 tours, accompagnée d’un clip en animation réalisé par Peter Lord (un des futurs pères de « Wallace & Gromit »). La chanson devient un énorme tube, vendu par millions à travers toute l’Europe. Nina Simone aura beau y faire… elle ne touchera pas un centime de plus que les 3 000 dollars versés vingt-neuf ans plus tôt !

Nina Simone, qui enregistre une cinquantaine d'albums au cours de sa carrière, est l'une des principales représentantes du jazz vocal. Son style original est issu de la fusion de chansons gospel et pop avec la musique classique. Selon le Time, l’artiste à l’oreille absolue reste l’une des « plus grandes artistes de son siècle » ! Il est à noter qu’elle fut également militante pour les droits civiques aux États-Unis.

"My Baby Just Cares For Me" est un des grands succès mondial de Nina Simone. Mais malheureusement… qui ne lui a pas rapporté grand-chose !

Éric.L
Source d'inspiration : Word Wide Web...




          
                          Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

mardi 28 avril 2020

Les Tribulations d'une caissière...

La littérature… Une invitation à la lecture !

“L'œuvre littéraire sert de miroir au public. L'auteur s'y reflète et le lecteur y trouve son image.”
Jiang Zilong

Les Tribulations d'une caissière de Anna Sam.

Résumé : Elle s’appelle Anna, elle a vingt-huit ans, un diplôme universitaire de littérature et huit ans d’expérience derrière une caisse de supermarché. Un métier peu propice aux échanges, ponctué de gestes automatiques… Anna aurait pu se sentir devenir un robot si elle n’avait eu l’idée de raconter son travail, jour après jour […]

"Roman publié en 2009, et Anna, elle en a vu passer du monde à la caisse ! Et vous… avez-vous été des clients faciles ou des emmerdeurs, riches ou pauvres, complexés de la consommation ou frimeurs. Anna, vous l’avez confondue avec une plante verte ou vous lui avez dit bonjour, vous avez trépigné à l’ouverture du magasin ou avez été l’habitué nonchalant des fermetures. Anna, vous l’avez draguée, méprisée, insultée… Vous pensez qu’il ne se passe rien dans la vie d’une caissière ? Alors, prenez votre chariot et suivez Anna jusqu’à sa caisse !"

Éric.L


Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

mercredi 22 avril 2020

Le safran... Élément du patrimoine charentais !

Le safran élément du patrimoine charentais ? En effet, au Moyen-âge, l'Angoumois et le Poitou sont deux régions de production importante de cette plante si particulière, considérée comme la plus chère du Monde ! Et oui, l'épice orientale aujourd'hui produite en Inde, Iran, Espagne et Maroc, était une des principales ressources de la Charente, et ce du Moyen Age jusqu'au XVIIIe siècle. Cette culture fût propagée en Angoumois par Jacques Benoît de l’Age Baston, premier Président de la ville de Bordeaux.

Depuis le XIII siècle, Champniers en Charente, était un haut lieu de production du safran en Angoumois. Un marché au safran se tenait chaque mois de décembre sur la commune et celui-ci attirait des marchands originaires de toute l’Europe. Depuis la haute antiquité, le safran a été utilisé comme colorant, médicament et assaisonnement. Au Moyen Age, il était largement employé, que ce soit dans l’alimentation populaire pour la préparation des soupes et des légumes, ou pour les jours de fête chez les seigneurs pour épicer les plats de viandes et de poissons. L'hiver 1766 puis l'exode de la main d'œuvre au XIXe siècle ont eu raison de la culture du Safran en Angoumois et en Gâtinais, les principaux lieux de production en France à cette époque.

Le safran, Crocus Stativus, est une plante bulbeuse qui fleurit à l’automne et développe son feuillage de la floraison au printemps suivant. Inconnu à l’état sauvage, c’est une plante stérile dont la reproduction ne se fait que par division de bulbes. La fleur de couleur mauve est composée de 3 pétales et 3 sépales, 3 étamines jaunes, un pistil formé de 3 stigmates rouge vif. La cueillette et l’émondage sont manuels pour ne conserver que les 3 stigmates qui après séchage donne le safran proprement dit. La plante aime les sols argilo-calcaires, la chaleur et le soleil. Sa culture, sa récolte et surtout le séchage des stigmates demande un réel savoir-faire. Le safran doit être léger, cassant et les filaments raides. Épice noble, le safran est commercialisé entre 30€ et 35€ le gramme.

L’association Champniers S.A.F.R.A.N a décidé de faire revivre cette épice sur les terres des Charentes en plantant des bulbes de Crocus Stativus et en organisant des manifestations pour la faire connaître au grand public. La Fête du Safran en été, un marché au Safran a lieu également chaque année à la salle du bourg de Champniers, le samedi précédant Noël, de 10 h à 17 h. Signe de qualité, la filière safran au niveau de la région a obtenu la reconnaissance de l’identifiant régional « Signé Poitou-Charentes » délivré par l’IRQUA (Institut régional de la qualité). L’association des safraniers du Poitou-Charentes regroupe ainsi une trentaine de producteurs des quatre départements. 

Conseil culinaire...
Pour obtenir toute la saveur du safran, faire infuser quelques heures les filaments dans de l’eau tiède, de l’alcool ou tout autre liquide et le verser en fin de préparation au moment de servir. Quantités à titre indicatif : En poudre (0,5 g pour 12 personnes soit une pointe de couteau pour 4), en filament (20 pour 4 personnes – 45 filaments équivalent à 0,1 g). 

Le saviez-vous ?
- Il faut 150 000 fleurs pour faire un 1 kg de safran.
Épice noble, le safran est commercialisé entre 30€ et 35€ le gramme.

"Le safran en Poitou-Charentes… c'est une longue histoire d'une fleur particulière, mystérieuse et légendaire !"

Éric.L 
Source d’inspiration :  Association « Champniers Safran, Safran de l'Angoumois »

Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

vendredi 17 avril 2020

Christophe… Des mots bleus au Paradis perdus !

Après Manu Dibango, Lee Konitz, Patrick Francfort, Bill Whithers, un nouveau décès dans le monde de la musique vient assombrir un peu plus cette triste période ! Véritable légende de la chanson française, Christophe de son vrai nom Daniel Bevilacqua s’est éteint jeudi 16 avril dans la soirée, à l’âge de 74 ans.

C'est avec l'album Aline que le chanteur fait une entrée remarquée sur la scène musicale française. Le disque est porté par un morceau titre inspiré des blues américains que le chanteur affectionne. Le titre se classe numéro un en France, avec près d'un demi-million de disques écoulés, et transforme le nouveau venu en icône du yé-yé. Puis en collaboration avec le parolier Jean-Michel Jarre, naît l'album Paradis Perdus, le disque de la consécration ! Celui-ci   est considéré comme l'un des plus importants du rock hexagonal. Christophe profite du succès des Paradis perdus pour viser un nouveau public. Il sort un an plus tard l'album Les Mots bleus, porté par une chanson du même nom… «Je lui dirai les mots bleus, les mots qu'on dit avec les yeux. Parler me semble ridicule, je m'élance et je recul…» un refrain qui figure aujourd'hui dans le répertoire de tous les karaokés de France et de Navarre.
  
En 2019, le chanteur a sorti deux albums intitulés "Christophe ect." et "Christophe ect. Vol 2". Il y reprenait notamment ses grands succès en compagnie d’Etienne Daho ou encore Pascal Obispo. Christophe, un artiste qui aurait pu passer de mode, mais c'était sans compter sur son désir inaltérable de composer ! Ses tubes sont entrés au patrimoine de la chanson française. Un orfèvre de la musique que seule la création aura rendu heureux !

Quelques uns de ses grands succès…
Aline (1965) 
Les Marionnettes (1965)
Les paradis perdus (1973)
Les Mots bleus (1974)
Señorita (1974)
Succès fou (1983)
Daisy (1976/2019)
Christophe etc. Vol 1 et 2 (2019) compilation de plusieurs titres de son répertoire interprétés en duo avec divers artistes.

"Aujourd'hui, les mots se lézardent... Et tous les longs discours sont bel et bien futiles. Mais ses mots, ses mélodies et sa voix nous ont transportés, nous ont émus. Avec la disparition de Christophe, la chanson française perd une part de son âme, mais le bleu doux-amer de ses chansons est indélébile et ses "mots bleus" resteront dans les mémoires !"

Éric.L
Source d'inspiration : Word Wide Web...      


           
                            Posté par le p'tit rapporteur du Magarin