samedi 29 août 2015

"L'Hermione" est de retour… Quelle suite sera donnée à cette incroyable histoire ?

"L'Hermione" est de retour, ce samedi 29 août, au sein de l'arsenal de Rochefort, après son périple en Amérique et les étapes de Brest et Bordeaux. Et déjà, elle doit se préparer à se construire un avenir…

Au terme d’un voyage de 235 ans dans le temps et de plus de 10 000 miles sur les flots. Elle est de retour ! Après plus de quatre mois de navigation et une traversée transatlantique parfaitement maîtrisée. Mais point de repos au programme si l'on en croit l'association Hermione-La Fayette qui a initié et soutenu ce projet durant les 17 années de sa construction dans la forme de radoub que la réplique de la frégate du XVIII siècle va rejoindre ce week-end.
Sur le site, les prochains mois seront très actifs. Après le désarmement du navire et le débarquement d'une partie de l'équipage, l'activité va reprendre pour un programme de maintenance très chargé pendant tout l'hiver et printemps. Le public pourra assister au travail des artisans, voiliers, gréeurs, charpentiers qui vont s'activer autour du navire, comme à l'époque de sa construction. Tous les jours, de jeunes gabiers tout juste débarqués raconteront leurs aventures au public tout en faisant visiter le navire. Anecdotes de navigation et partages d'émotions garantis !

Et ensuite?
Une nouvelle page de l'histoire de l'arsenal de Rochefort et de « L'Hermione » reste à écrire. Pour l'arsenal, plusieurs pistes s'ouvrent comme la création d'un « accromât » dans la double forme Louis XV, qui doit permettre de connaître les sensations et les situations vécues par les « gabiers funambules » qui ont œuvré sur les cordages et les mâts de la frégate. Le projet fera également appel au savoir-faire des artisans de « L'Hermione » qui ont réalisé la mâture, l'installation des cordages et la voilure du navire. Un spectacle de son, lumière et pyrotechnie autour de « L'Hermione » ou de la Corderie royale pourrait être pérennisé. Et un nouveau chantier patrimonial est espéré: soit autour d'un nouveau bateau (de nombreux projets arriveraient chaque jour), soit autour d'un des grands moulins présents auprès des formes à la grande époque de l'arsenal royal.

Quant à « L'Hermione », elle continuera à naviguer conformément au projet conçu il y a plus de vingt ans par l'association Hermione-La Fayette. Elle demeurera à Rochefort comme pièce maitresse de l'arsenal, tout en se préparant dès que nécessaire pour de futurs voyages. Même si aucune destination n'est pour le moment arrêtée. Enfin, comme l'avait annoncé Jean-François Macaire, président de la région Poitou-Charentes, lors de l'escale de New York, les partenaires réunis autour du projet ont engagé une réflexion quant à la création d'une société d'économie mixte chargée de la gestion de l'ensemble du site. Il s'agirait de pouvoir y associer plus facilement de nouveaux partenaires privés et publics. Et permettre par exemple à des entreprises d'utiliser le pont pour leurs soirées événementielles, comme l'a fait Hennessy aux États-Unis.

"Pendant dix-sept années c'est l'activité du chantier, autant que son objectif, qui a attiré les foules. Le site de Rochefort et son porte-étendard « L'Hermione » devra demeurer en mouvement, pour s'assurer qu'il y ait bien une suite à cette incroyable histoire !"

Éric.L
Association Hermione-La Fayette  http://www.hermione.com/accueil/

L'Hermione un voyage pour l'histoire...
Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 26 août 2015

L'île de Ré pillée de ses pommes de pin revendues à prix d'or ...

L'ile de Ré est très connue pour ses paysages magnifiques, mais elle détient également un autre trésor… ses pins parasols !

Seulement voilà, depuis quelques temps, des équipes ramassent ou cueillent en grande quantité des pommes de pin. Ces ramasseurs (ils viendraient d’Espagne) grimpent jusqu'à la cime des arbres pour les décrocher, car ce qui attire la convoitise, ce sont Les pignons qui se vendent à prix d'or en Espagne. Ceux des pins parasols sont comestibles, et entrent en effet dans la composition de pâtisserie, de plats comme les épinards à la catalane ou de sauces comme le pesto. Ils se vendent entre 80 et 120 euros le kilo, une manne qui tombe des arbres ! Le phénomène n'est pas nouveau, et il a été observé les années précédentes. Mais cette année, le glanage a pris des allures de pillages ! C’est passé à une phase industrielle, et chaque jour depuis le mois d'octobre, cela se traduit par un camion semi-remorque de 25 tonnes remplie de pomme de pin. Les pignons Rétais sont semble-il très prisés depuis que les pignons chinois, qui composaient jusqu'à 80 % de la consommation européenne, sont devenus indésirables, pollués par des micro-toxines. En conséquence, les productions locales des forêts du sud de la France, jusqu'à l'île de Ré sont devenues de nouvelles terres à exploiter.

Les conséquences sont multiples et variées ! Pommes de pin arrachées de la cime des pins parasols, branches cassées, terrains piétinés..., c'est un véritable "préjudice écologique". L'association Ré nature environnement estime que si le ramassage de pignes n'est pas interdit en lui-même, il génère des dégradations et des perturbations, qui plus est sur des terrains privés. « On pense que le pillage de nos ressources naturelles ne s'arrête pas là. Des plantes de bord de mer, comme l'immortelle des dunes, la criste marine et l'onagre, sont aussi cueillies pour être utilisées en pharmacologie ou en cosmétologie ».

Le ramassage de pommes de pin n'étant pas interdit, l'association Ré Nature Environnement a porté plainte contre X en raison des « dégradations » et des « perturbations » causées. Tout comme le Conseil général de Charente-Maritime, propriétaire d'une partie des pinèdes pillées. Le pillage des pommes de pin a cessé dès la fin janvier 2015, compte tenu de la pression médiatique TV, radio et presse écrite. Rarement une telle intensité médiatique a été constatée sur un sujet strictement naturaliste. Mais l’île de Ré est toujours attractive surtout quand on s’attaque à son environnement. Aujourd’hui l’enquête de gendarmerie est en cours. « Ré Nat » a saisi également la Direction du travail, l’Urssaf. Des entreprises espagnoles de Catalogne seraient en cause et une française de Perpignan. Le Buzz des médias sociaux énorme est toujours très sympathique avec l’association Ré Nature Environnement, alors qu’elle pouvait craindre quelques critiques…

"Parce qu'ils se vendent à prix d'or, ces orpailleurs d’un genre nouveau ont mis en place un trafic de pignons à grande échelle, cela était devenu un vrai business ! Une tonne de pommes brutes donnent 40 kg de pignons vendus en moyenne 100 € le kg. Pour un camion de 25 tonnes environ 100 000 € la cargaison ! D'octobre à mars, 24 semaines à 100 000 € font la coquette somme de 2 400 000 €".

Éric.L
Source d’inspiration : France 3 Poitou Charente.
Association Ré nature  http://www.renatureenvironnement.fr/


Les pins de l'île de Ré
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

jeudi 13 août 2015

L'éclade, vous Connaissez ?

Vous aimez les moules, nature, marinières ou en sauce Mouclade ? Alors, vous aimerez l’éclade, c’est l’appellation officielle, mais les gens d’ici disent généralement la « terrée », car à l’origine les moules étaient disposées sur la terre des marais et recouvertes de tiges de fèves desséchées. L’éclade est une préparation typique de moules de Charente-Maritime, et plus particulièrement de l’île d’Oléron et de la région de Royan.  L'éclade ou terrée se déguste avec les amis, dans le jardin.

Voulez-vous la recette ? Il vous faudra 500 grammes de moules de bouchot par personne, une planche d’environ 50 cm par 50 cm, (un conseil, n’utilisez pas de bois traité) et un sac d’aiguilles de pins que vous irez ramasser avec les enfants, dans la forêt de la Palmyre ou ailleurs. Quand les moules auront été lavées, le plus dur restera à faire. Il vous faudra réussir un numéro d’équilibriste, en faisant tenir les moules debout sur la planche, bien serrées les unes contre les autres, pointe tournée vers le ciel bleu. Je vous donne une petite astuce pour réussir, mettez au centre de la planche une moitié de pomme de terre pour tenir les premières moules debout. Quand c’est bien parti, ça marche, vous verrez. Puis vous recouvrirez le tout avec vos aiguilles de pins (environ 50 cm) et vous craquerez l’allumette pour la mise à feu. Attention, mettez le feu aux moules, pas à la maison ! Je vous recommande également de ne jamais faire d’éclade dans la forêt.

Et là, ô délices de l’œil et du palais !
Pendant que les moules cuiront dans leurs coquilles et dans leur jus (en quelques minutes), vous aurez préparé de bonnes tartines de pain beurrés, frais ou grillé, avec des tranches de pâté de pays, ainsi que le vin blanc du pays charentais qui accompagneront délicieusement ce repas. 
N’oubliez pas la grande bassine d’eau à proximité, pas pour la boire, mais pour vous rincer les doigts, car ce menu gastronomique se déguste avec les doigts et les moules sont noires-noir après cuisson.
Autre petit conseil, ayez une tenue vestimentaire adaptée et pas fragile. Bon appétit !


Si vous avez les moules, le matériel, mais pas le jardin, c’est plus prudent d’aller déguster l’éclade sur les bords de la Seudre à La Tremblade où des pêcheurs sympathiques vous accueillent dans leurs pittoresques cabanes transformées pour vous, le temps des vacances, en salles de dégustation. Je vous recommande aussi ‘La Bonne Renommée’ et le restaurant de la famille Razé. Il arrive également que les villes de vacances organisent des éclades géantes pour les vacanciers. Allez-y, c’est très convivial.


" L’éclade, Une manière conviviale et sympathique de manger en famille, entre amis, des moules ! "

Eric.L

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

dimanche 9 août 2015

Des baisers au goût amer !

Le P'tit Rapporteur du Magarin met son grain de sel !


L'exposition gratuite du photographe Thibault Stipal, "Le Baiser" installée début juillet à Royan (Charente-Maritime), a été victime de vandalisme le week-end du samedi 1er au dimanche 2 août. Les photos installées sur des cubes de deux mètres sur deux, exposées dans un parc de la cité balnéaire, mettent en scène des couples de jeunes, vieux, hétérosexuels, homosexuels, d'origines multiples... qui s’embrassent, ont été tailladées…

Thibault Stipal, jeune homme de 33 ans, réside à Paris et est originaire de Royan. Lorsqu'il a eu l'idée de ce projet en 2013, son objectif était de briser les barrières établies par les mœurs et la société actuelle. Il est donc parti activement sur les réseaux sociaux, en quête de couples, des vrais, de ceux qui s'aiment et se disputent, s'aiment encore et se séparent, le tout avec passion. Des couples jeunes, vieux, hétérosexuels, homosexuels, décalés ou mixtes, s'abandonnant, torses nus, avec fougue, sous l'objectif de l'artiste. Des couples immortalisant l'instant, la joie, sans se soucier des jours futurs.
Depuis le début de l'exposition, celle-ci a suscité la polémique, elle a divisé Royannais et touristes et il semblerait que le message d'amour que Thibault Stipal voulait partager n'ait pas été reçu par tous. 

Pour Thibault Stipal photographe : " Dès l'installation de l'exposition, on a eu des réactions hostiles, et une pétition pour l'annulation de l'expo circulait, dit-il. Je me disais que cela arriverait forcément. On a presque tenu un mois, c'est pas mal. Car en grande majorité, l'accueil a été positif. C'est un hymne à l'amour, explique le photographe. Lorsque j'ai fait ces photos, j'étais amoureux et je trouvais les gens tristes, ils passaient à côté de choses essentielles, comme l'amour. Le travail est difficile, la vie est difficile, mais on oublie trop une chose simple et pourtant essentielle, l'amour."

"Un manque de tolérance et une querelle d'un autre âge! Pourtant, Cette exposition est un cadeau fait par Thibault Stipal au parc dans lequel il a lui-même connu son premier baiser".

Eric.L
Source d’inspiration : France 3 Poitou Charente.

Posté par Le P'tit Rapporteur du Magarin