samedi 31 octobre 2015

Fondation Brigitte Bardot - une belle victoire !

L'Union Européenne ne subventionnera plus les éleveurs de taureaux de combat !

Communiqué :
Aujourd'hui, en séance plénière (budget UE 2016), le groupe des Verts/ALE au Parlement européen a présenté et fait adopter un amendement demandant l’arrêt des subventions européennes au profit des éleveurs de taureaux pour les corridas, pour les défenseurs des animaux, il s’agit d’une victoire historique !

 Flash-New 

"Nous ne pouvons que saluer ces avancées qui par leur critique et leur réalisme quant à la violence inhérente à la corrida, contribuent à son recul et à la lutte pour son abolition. Mais Il faut savoir que la corrida se maintient également en grande partie grâce à l’utilisation d’autres fonds publics, notamment au niveau local. Les contribuables sont mis à contribution forcée au travers notamment des dépenses engagées par les municipalités et cela dans le contexte d'une crise sans précédent où d'autres besoins bien plus nécessaires sont insuffisamment soutenus."

Éric.L 


http://www.fondationbrigittebardot.fr/
                      Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

mardi 27 octobre 2015

Le 31 octobre… C’est "Halloween" ou veille de la Toussaint.

Ce jour-là, tous les enfants se déguisent (les adultes aussi, quelquefois). Le thème en est l’épouvante… Costumes de fantômes, lutins, chauve-souris, dracula, frankenstein, sorciers (ères)... Le soir, les enfants vont de porte à porte, et par la formule " un mauvais tour ou une douceur ! " Ils Obtiennent bonbons et chocolats. C’est aussi la tradition d’acheter une citrouille et de la sculpter en forme de tête effrayante. " Halloween " est remise à la mode après de nombreux siècles d'oubli. C'est une fête très populaire aux Etats-Unis, mais elle est originaire d'Europe. Elle nous est revenue de son voyage américain avec une bonne teinte commerciale !

Mais quelle est l'Origine d'Halloween ?

Comme la plupart de nos célébrations, Halloween est une fête dont les origines sont lointaines. Il est dit que la fête d'Halloween remonterait à une ancienne tradition celtique appelée Samhain. A cette époque, les Celtes croyaient que les mauvais esprits profitaient des nuits, plus longues à la morte saison, pour venir tourmenter les vivants… Les druides celtes célébraient la nouvelle année le 1er novembre, date qui marquait à la fois la fin des moissons et de l'été, ainsi que l’annonce de l’hiver. Les Celtes pensaient que la nuit précédant le nouvel an, le 31 octobre, les frontières entre le monde des vivants et le monde des morts s'ouvraient et que les âmes des défunts revenaient errer sur terre. Les Druides allumaient alors un grand feu et se déguisaient pour fêter ce passage et se rappeler de leurs disparus. La fête celtique de Samain s’est enrichie au cours des siècles de croyances provenant de la Rome antique, de l’Europe du Nord et d’Irlande. Lorsqu'au Moyen-âge, en 609, le Pape Boniface IV déclara le 1er novembre Fêtes de tous les Saints (La Toussaint), appelée en anglais « All Hallows Day », la célébration celtique de la Samhain la veille devint « All Hallows Eve » ( veille de la Toussaint ) et donna plus tard le nom d' « Hallowe'en ». Les festivités d’Halloween durent leur implantation aux Etats-Unis, à une maladie de la pomme de terre, qui poussa en 1846 nombre d’Irlandais à y émigrer. La tradition irlandaise consistait alors à creuser d’énormes pommes de terre ou des navets, que l’on illumine à l’aide de bougies pour en faire des lanternes : en arrivant aux Etats-Unis, les Irlandais substituèrent aux légumes de leurs ancêtres la citrouille qu’ils avaient découverte sur le sol américain. A la fin du XXe siècle, l’initiative d’une société française spécialisée dans le déguisement, bientôt relayée par quelques ténors de l’industrie alimentaire américaine, fut à l’origine du retour en France d’Halloween qui, ne l’oublions pas, fut une coutume celte puis gauloise... Les couleurs d’Halloween sont… le noir de la nuit et de la mort et l’orange des premières lueurs de l’aube et de la citrouille. Celle-ci rappelle la lanterne de la légende de Jack O’Lantern, trop avare pour aller au paradis et condamné à errer sur terre avec sa lanterne car même le diable ne voulait pas de lui...

Voici la légende de Jack-O'-Lantern !

Vous connaissez certainement la citrouille lanterne, appelée aussi Jack-O’-lantern. Il s’agit d’une citrouille évidée dans laquelle on découpe un visage effrayant que la lumière tremblotante d’une bougie rendra plus inquiétant encore à la nuit tombée !
Voici la légende irlandaise qui a donné naissance à la coutume des lanternes citrouilles. Jack était un homme très avare qui ne pensait qu’à amasser des richesses, et très porté sur l'alcool, qui vendit son âme au diable sans s'en rendre compte un soir d'ivresse. Il réussit cependant à berner le diable : il le fit monter sur un arbre très haut dont il ne pouvait redescendre seul, et ne lui offrit son aide qu’en échange de la promesse que son âme n’irait pas en enfer. Cependant, à sa mort, Jack avait commis tant de pêchés qu'il ne réussit pas à se faire admettre au paradis. Exclu à la fois du paradis et de l'enfer, on raconte qu'il erre dans l’obscurité à la recherche d'un endroit où se reposer, avec à la main un navet creusé en lanterne dans laquelle brûlent quelques braises de l'enfer... Les lanternes d'Halloween étaient donc faites à l'origine à partir de navets ou encore de betteraves. Lorsque les Irlandais émigrèrent aux Etats-Unis, ils découvrirent la citrouille et la trouvèrent idéale pour la réalisation de leurs lanternes d'Halloween.

"Bien entendu, chacun reste libre d'apprécier, ou non, la célébration de cette fête importée. Certaines personnes considèrent "Halloween" comme une fête commerciale sans intérêt, tandis que d'autres y voient tout simplement une expression sympathique de la culture populaire !"

Éric.L 




Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

vendredi 16 octobre 2015

Le syndrome de l’Île de Ré... Une île de millionnaires sans le sou !

La mauvaise fortune s'est abattue sur l'île de Ré. En théorie, nombre de paysans propriétaires de terrains sont assujettis à l’ISF qu’ils peinent à payer et ce, depuis l'exponentielle montée du prix du mètre carré sur l'île. En pratique, ces mêmes paysans n'ont plus un sou depuis qu'ils consacrent leurs économies à payer l'impôt sur la fortune. Cruel paradoxe pour ces nouveaux riches fauchés, dont la plupart ne payent même pas l'impôt sur le revenu ! Conséquence d'une loi «insensée, qui marche sur la tête, qu'il faut d'urgence supprimer ou changer», selon l'Adhir (Association de défense des habitants de l'île de Ré).
L'île charentaise est la plus chère de France métropolitaine, Une performance qui s'explique par la frénésie immobilière depuis la construction du pont qui relie l'île au continent. C'est en fait depuis 1988 et la construction du pont reliant au continent l'île, que les prix de l'immobilier ont grimpé en flèche. Une vague de continentaux souhaitant s'assurer des vacances "entre soi" et une "agréable retraite" ont alors pu investir plus facilement les lieux, au détriment des ménages insulaires historiques. Cette nouvelle attractivité a entrainé une spéculation immobilière galopante. Le prix du foncier sur l'île y a ainsi été multiplié par 20 depuis le milieu des années 1980. Désormais, pour environ 8000 résidences permanentes, l'île de Ré compte près de 14 000 résidences secondaires. La population se multipliant par plus de 8 entre l'hiver et l'été.
Mais aucun de ces paysans, assis sur leurs cagnottes, ne compte vendre et déménager. Aucun ne veut quitter cette terre sur laquelle leurs familles sont parfois installées depuis le XVe siècle. Personne ici ne songe à l'évasion fiscale, à investir l'argent de sa maison dans des antiquités ou des toiles de façon à échapper à l'ISF. Ces Rétais n'ont jamais réalisé qu'ils étaient riches et n'ont pas cette culture du calcul qu'ont de vrais fortunés, bien conseillés, qui échappent à cet impôt. Par ailleurs, beaucoup de personnes de l'île ne savent pas qu'elles sont redevables de l'ISF et doivent, lorsqu'elles le découvrent, acquitter de lourdes pénalités de retard. C'est un impôt déclaratif, et bien souvent les gens l'ignorent. Ils sont rattrapés par les services fiscaux à l'occasion d'une succession, après la mort d’un des deux conjoints  ou d'une mise à jour du cadastre. Et là, ça peut faire très mal. Une autre conséquence de la pression foncière sur l'île de Ré, c'est que beaucoup d'héritiers sont obligés de vendre pour payer les droits de succession. Les propriétés sont alors morcelées, voire disparaissent d'un patrimoine familial. Mais l’Île de Ré n’est pas la seule dans ce cas en France. Il y a également des agriculteurs dans le même cas en Ardèche, en Dordogne, dans le sud de la France ou encore des retraités à Paris qui ne peuvent supporter la pression foncière.

"Avec l'envolée des prix de l'immobilier, certains habitants sont devenus des "riches malgré eux", contraints de payer l'ISF pour quelques hectares de vignes et de champs. Bientôt, sur l’Île de Ré, il y aura une réserve de Rétais comme il y a une réserve d'oiseaux migrateurs ! Et dans l'opinion nationale, l'ISF semble ainsi absurde parce qu'il touche des gens qui gagnent peu. Mais toute la fiscalité sur le patrimoine contribue à redistribuer les richesses et à réduire les inégalités, ce qui est  aussi rappelons-le, l'un des rôles de cet impôt."

Éric.L 


Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

lundi 12 octobre 2015

Les Banquettes Arrières : chanteuses par accident… A cappella !

Fatima Ammari-B, Marie Rechner, Cécile Le Guern sont trois filles, trois comédiennes de formation, trois clowns, trois improvisatrices hors pair, devenues chanteuses par accident et forment un redoutable trio comique. Jouant de leur physique à l’opposé des canons du glamour, elles développent un humour caustique, qui carbure à l’autodérision et aborde les sujets les plus scabreux sans trembler. Leurs chansons, entièrement a cappella et sans aucun trucage, sont écrites comme autant de portraits qui grincent, qui décapent, qui dérapent parfois... mais toujours avec le sourire ! On y croise des personnages inattendus comme un militant de Greenpeace, une pin-up de calendrier... sans oublier les fameux messages à caractère hautement informatif. Elles partagent le même sens de la dérision et du jeu improvisé. Elles sont magistrales dans ce registre et chaque spectacle est riche de créations uniques créées par leur fantaisie et leur humour. Un show qui mêle humour, musique et théâtre. Elles seront le Jeudi 22 octobre à 20 h 30 salle de spectacle Jean Gabin à Royan. Un spectacle plein d’humour à ne pas manquer !

"Drôles voire très drôles... Un spectacle déjanté et savoureux ! Alors, un conseil, ne les loupez pas et courrez les voir lors de leurs prochains spectacles"

Éric.L 

Pour plus d’informations : http://lesbanquettesarrieres.weebly.com/



Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

vendredi 9 octobre 2015

Vendanges : Article 4/4

Souvenir de vendanges d’une autre époque…

Nous y sommes ! Après un été bizarre, qui s'est terminé en canicule, l'automne s'approche à grands pas, et les vendanges ont commencé. Une avance de plusieurs semaines, si l'on compare aux années 80.... Mais les qualités nouvelles, un réchauffement certain du climat fait que ce phénomène s'est installé. On commence de bonne heure, et les machines à vendanger partent avec les phares allumés! Il faut cueillir "à la fraîche".... Du fond de mon lit, le matin, quand j'entends ronronner les "bleues" et les "jaunes", je souris en pensant à l'époque ancienne, où le cheval devait manger à 4h du matin, pour avoir digéré à 6h.... On arrivait aux vignes à 7h30, et rappelez vous qu'il faisait frisquet, surtout les matins de rosée ! On ressemblait à des épouvantails, avec nos tabliers taillés dans des sacs de plastique! Les temps changent.....C'est la vie, que voulez vous ? La campagne est très courte, le travail plus rare en raison des machines à... Vendanges. Car la machine effectue le travail de 80 personnes dit-on et en plus… elle travaille même la nuit ! Pourtant, les vendanges manuelles c'est super sympa. Lorsque vous travaillez pour un domaine viticole, c'est le moment fort de l'année, avec plein de rencontres, de repas animés… En revanche, si vous passez à la vendange mécanique intégrale, le mois de septembre doit vous paraître carrément déprimant...
La récolte sera belle! Les premiers degrés enregistrés sur les Chardonnay et les Merlot tournent autour de 13...L'œnologue est content! Souhaitons que tout se passe pour le mieux. Courage les jeunes! Les anciens se reposent, mais pensent à vous!

"Les vendanges de notre époque n'étonnent plus personne, même si ce sont des monstres d'acier qui ont, petit à petit remplacé les "vendangeurs" qui animaient le village durant des décennies antérieures. Les machines sont devenues banales à tel point que, si elles ont fait la curiosité de tous au début de leur utilisation dans les années quatre-vingt, aujourd'hui elles n'intéressent plus personne, à part ceux qui les utilisent. On y a perdu en convivialité! On regrette le côté humain des vendanges de l'époque avec des pauses déjeuners et autres passages dans la benne. Si en certains endroits les vendanges à la main perdurent, elles ont pratiquement disparu  du vignoble français, mais le souvenir reste intact".

Éric.L 
Souvenir d’un vendangeur d’une  époque révolue…

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 7 octobre 2015

Vendanges : Article 3/4

Vendanges : manuelles ou mécaniques ?

C'est la période des vendanges, les troupes s'affairent parlant haut dans les rangées de vignes, quand d'autres entendent le ronronnement cadencé des machines, la France Viticole rentre sa récolte : les raisins sont à maturité !
Les vendanges mécaniques : Quels en sont les avantages ?
Le premier et peut être le principal est de diminuer considérablement le coût de cette étape cruciale par les actions que la machine seule va effectuer (la récolte et le tri). Le deuxième, est qu'en cas de conditions climatiques catastrophiques et subites, la machine est capable en travaillant en permanence de sauver une récolte ou du moins une grosse partie et donc ne pas perdre le travail d'une année. La machine peut traiter un plus grand nombre de parcelles, en la faisant travailler nuits et jours avec un relais d'une seule personne pour la conduire alors qu'une équipe toute entière doit prendre du repos.
Quels en sont les inconvénients ?
C'est que même si les progrès sont indéniables, le raisin subit néanmoins un traitement agressif et  non sélectif. Jamais elle ne pourra remplacer une main d’œuvre de qualité qui reste un gage incontestablement qualitatif. La mécanique, ne pouvant en aucun cas remplacer la subtilité du cerveau humain, qui lui va sélectionner et trier sa récolte, mais aussi éviter insectes et feuillages. Depuis leur apparition dans les vignobles français dans les années 1970, la mauvaise réputation qualitative des vendangeuses mécaniques perdure. L’Institut Français de la vigne et du vin (IFV) constate pourtant que bien maîtrisée et préparée (aussi bien au vignoble qu’en cave) la vendange en machine donne d’aussi bons résultats que la vendange manuelle. Elle n’est cependant pas forcément adaptable à toutes les situations. Les fortes pentes (communes dans le vignoble bourguignon) ne leur réussissent pas, comme la sensibilité de certains cépages au traitement mécanique (c’est le cas du pinot noir). Comme pour tout travail effectué en tracteur, les risques de tassement et de dégradation des sols doivent être pris en compte. Actuellement, les seuls vignobles français à interdire par décret de l’INAO l’utilisation généralisée des machines à vendanger sont ceux spécialisés dans les effervescents (Champagne, Limoux...) et la macération carbonique (Beaujolais). Les vendanges manuelles sont également obligatoires pour des appellations pratiquant des tries précises (Sauternes, Jurançon,...).
Les vendanges manuelles: Quels en sont les avantages ?
D'abord elles s'imposent en bien des cas, par exemple ceux liés à la nature du vignoble (culture en coteaux ou en terrasses) qui exclut l'usage de la machine et ne la désire pas de toute façon. Elles sont obligatoires dans une région comme le beaujolais pour une récolte en grappes entières liée à une vinification particulière. De plus, elles tombent sous le sens dans les plus grands terroirs qui ne vivent que pour l’excellence de leur récolte et l’exceptionnel potentiel de leur vignoble. Seuls des ouvriers qualifiés et des tris sélectifs et successifs peuvent valoriser en récoltant le meilleur et uniquement le meilleur !
Quels en sont les inconvénients ?
La principale et l’angoisse des vignerons résident dans le fait de trouver cette main d’œuvre si précieuse citée ci dessus et de la conserver au fil des années. Les recrutements sont longs et fastidieux, les discussions âpres et bien sûr le coût élevé, ce qui aura des répercussions logiques sur le prix à la bouteille. Le travail de la vigne est de longue haleine et physiquement éprouvant, il demande minutie et implication de la part des vendangeurs, un recrutement donc délicat et primordial au bon déroulement de la vendange.
Mais tous n'auront pas la logistique et les moyens de leurs ambitions, les plus petits tout aussi impliqués dans leur démarche de qualité devront faire preuve de débrouillardise et de courage !

"Vous l'aurez compris, les vendanges manuelles sont un gage de qualité pour bien des domaines et même des régions entières mais encore pour combien de temps ? Productions intensives et mécanisations imposées ou souhaitées contre protectionnisme qualitatif, tel est l'un des immuables sujets de discussions qui agite le monde du vin. Ce qu'il y a de sûr, c'est que le travail est tout autre pour un vigneron de faire les vendanges avec des troupes qui vont parler haut, chanter, rire et parfois peut être se disputer....  vivre en somme ! Que de passer seul des semaines dans une machine à vendanger. Et cela sans compter le traditionnel repas de fin de vendanges qui remercie les troupes et détends les vignerons puisque les raisins sont rentrés, propice à la fête et au partage !"

Éric.L 


Posté par P'tit Rapporteur du Magarin

mardi 6 octobre 2015

Vendanges : Article 2/4

Vendanges à la main... Plus vraiment !

Loin de l'image d'Épinal du vendangeur au panier en osier sur le dos, la grande majorité des vignobles utilisent désormais des machines ultra-perfectionnées pour vendanger. Et la France est le numéro un du secteur !
Aujourd'hui, les vendanges sont mécanisées sur plus des deux tiers du vignoble français. Sauf en Champagne, Beaujolais (macération carbonique), dans les Grands Crus de Bordeaux, Saint-Emilion, certains Bourgogne et dans les terrains dont la topographie ne permet pas le passage d'un tracteur comme la Côte-Rôtie. L'Hexagone est même le premier acheteur de vendangeuses au monde (50% des 850 machines vendues chaque année) alors qu'il ne représente que 10% de la surface mondiale de vignes. La raison en est que les structures sont plus petites en France, il y a donc une demande plus importante et plus éclatée. Raillées par certains, vantées par d’autres, les machines à vendanger font encore débat plus de trente ans après leur émergence.
La vendange à la main permet de préserver la grappe, de faire le tri et apporte des gains en termes d'image. La vendange mécanique apporte la rapidité, des réductions de coûts par rapport à la main d’œuvre et permettent aussi des gains de qualité. Depuis leur arrivée dans les années 1970, ces machines à vendanger se sont beaucoup améliorées et aujourd'hui peu de nouvelles avancées techniques sont à attendre.
Il y a eu un premier saut technologique au début du XXIe siècle grâce à un système de têtes qui enserre le matelas végétatif et le secoue de gauche à droite à grande vitesse, permettant aux raisins de ne plus être endommagés par la machine.
En 2007-2008, les constructeurs mettent même au point un système de tri embarqué qui permet d'avoir dans la benne très peu de déchets et d'exclure les grains pourris ou desséchés. Une qualité comparable au tri manuel. New Holland, filiale de l'Italien Fiat et leader du marché des vendangeuses avec Pellenc constructeur français basé à Pertuis (Vaucluse), a même mis au point "opti-grape", qui assure moins de 0,1% de déchet dans la récolte et exclut même des bouts de feuille de 1 cm2. Aujourd'hui, il y a un meilleur respect de la plante et des piquets qu'il y a 15 ans où l'on cassait beaucoup de bois qui rentrait ensuite dans la cuve.
Aujourd'hui en France, le marché est relativement stable car l'heure n'est plus à l'équipement mais au renouvellement. Même si, selon le syndicat des constructeurs de machines agricoles Axema, la viticulture sera l'une des rares filières disposant encore de bonnes capacités d'investissement dans les mois à venir, compte tenu de l'effondrement des revenus des autres filières agricoles. Une machine coûtant entre 120.000 et 250.000 euros, beaucoup de viticulteurs préfèrent d'ailleurs louer leurs équipements via des coopératives d'utilisation de matériel agricole (Cuma).
Dorénavant, les relais de croissance seront surtout à aller chercher à l'étranger, là où la vendange mécanique est encore peu répandue comme en Europe du Sud, en Amérique du Sud et en Asie ou en Russie et Ukraine. Par contre en Californie ou en Australie, les vendanges sont déjà mécanisées à 90%. Il reste également un marché d’avenir : La Chine qui se développe fortement, plus de 400.000 ha de vigne ont été plantées en 2013 et a été vendu également la première machine à vendanger du pays, à Yantaï, dans le nord de la Chine.

"Les vendanges mécaniques ont encore une image négative, si tant est que le consommateur en soit averti. Mais il ne faut pas rêver… lorsque vous achetez un vin entre 3 et 6 €, bio ou pas, il y a une forte chance qu'il provienne de vendanges mécaniques (1 machine  équivaut a 80 vendangeurs). Car sinon, le producteur ne s'en sortirait pas !"  

Éric.L 

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

dimanche 4 octobre 2015

Vendanges : Article 1/4

2015 Un grand millésime attendu !

C'est de saison, les vendanges débutent un peu partout...et notamment en Poitou-Charentes. Et la nouvelle ravira tous les amateurs... le millésime 2015 s'annonce très prometteur.
Le millésime 2015 s'annonce de qualité. La maturation 2015 se déroule sous des conditions climatiques contrastées, entre de belles périodes ensoleillées (mi-août, début septembre) et des épisodes fortement pluvieux (début août, mi-septembre). Pour le mois d’août, le cumul des pluies va de 100 à 150 mm pour la plupart des sites, et sur la première quinzaine de septembre il atteint 50 à plus de 100 mm. Les températures varient fortement : les maximales atteignent 33 à 34 °c fin août, et la semaine suivante les minimales descendent autour de 6°c. Mais dans l’ensemble, les conditions météo du printemps et de l'été ont été bénéfiques pour la vigne. Certes, il y aura moins de raisin que l'an dernier mais la grande précocité de ces vendanges est bon signe.
Pour certains vignobles comme le Bordelais ou le Beaujolais, il s'agit du millésime le plus précoce jamais enregistré. 
La vigne du Poitou-Charentes occupe une place à part puisqu'elle a pour destination principale la production de vins pour la distillation.
Le vignoble du Cognac :  
75 000 hectares.
4 500 viticulteurs.
18 500 emplois sont liés à l'activité du Cognac, qui en valeur constitue le premier chiffre d'affaire à l'exportation de la Région !

Éric.L 

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

samedi 3 octobre 2015

La saison des vendanges débutent sous le soleil…

Fin septembre, les vendanges ont débuté en Charente et en Charente-Maritime sous un grand soleil. Si certains viticulteurs ont sorti les machines un peu plus tôt, la grande majorité des exploitants a suivi les recommandations du BNIC. La récolte, ou Quelques viticulteurs continuent à vendanger à la main, mais la grande majorité utilise une machine à vendanger… Durera environ un mois et concerne 4 500 viticulteurs et 75 000 hectares du vignoble du cognac. Ici, on produit un vin blanc acide et peu alcoolisé : un vin blanc à distiller. Des grappes lourdes, parfois très compactes, d'un poids moyen de 395 grammes. Le poids des grappes atteint une des valeurs les plus élevées de la décennie. De ce fait la prévision du rendement moyen régional est d'environ 120 hectolitres par hectare. « Elle pourrait de nouveau être revue à la hausse si les grappes grossissaient encore », indique le dernier bulletin de contrôle de maturation du BNIC, (le Bureau national interprofessionnel du cognac) en date du 14 septembre. Un taux alcoométrique volumique dans la norme, d'environ 8,5%. Une acidité un peu faible, de l'ordre de 8 g d'acide sulfurique par litre. Un pH à 2,92 un tantinet haut. Un état sanitaire correct, et ce malgré quelques foyers de botrytis (pourriture grise) ici ou là…
Suite à la vendange, le jus obtenu sera mis à fermenter aussitôt, puis la fermentation durera 5 à 7 jours seulement. Le vin (acide et peu alcoolisé) sera distillé avant le 31 mars, selon la méthode dite charentaise, en deux fois, dans de petits alambics en cuivre et l'eau-de-vie obtenue ne deviendra cognac qu'après un séjour d'au moins deux ans en fût de chêne.
L'an passé, 8 334 216 hectolitres de vin blanc furent produits dans les 4 534 exploitations. Au terme de la campagne de distillation,   811 813 hectolitres d'alcool pur avaient été distillés dans la région délimitée. Cette année, la filière cognac s'est fixé un rendement de 10,84 hectolitres d'alcool pur hectare. Il s'agit d'un objectif à atteindre mais à ne pas dépasser! 

"C'est de saison... Les vendanges débutent un peu partout et notamment dans le vignoble du cognac. Et la nouvelle ravira tous les amateurs... Le millésime 2015 s'annonce très prometteur !"   

Éric.L 
Pour tout savoir sur le Cognac : http://www.cognac.fr

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin