jeudi 22 décembre 2016

L’appellation Sainte-Foy Bordeaux… Rejoint l'Union des Côtes de Bordeaux !

L’Union des Côtes de Bordeaux s’agrandit suite à l’arrivée de la petite appellation Sainte-Foy Bordeaux. C’est la cinquième AOC à rejoindre cette union créée en 2007.
L'arrêté validant l'intégration de "Sainte-Foy Bordeaux" au sein de l'AOC "Côtes de Bordeaux", aux côtés des quatre autres appellations - Blaye, Cadillac, Castillon et Francs - est paru au Journal Officiel du 24 novembre dernier. C’est la première fois depuis 2007, année de création des Côtes de Bordeaux, que cette union de côtes accueille une nouvelle AOC. Cela couronne plusieurs années de travail et offre de nouvelles perspectives.

A partir de la récolte 2016, l’appellation Sainte-Foy Bordeaux s’appellera ainsi officiellement «Sainte-Foy Côtes de Bordeaux». 30 nouveaux adhérents, une surface géographique de 500 hectares et une production de 10000 hectolitres supplémentaires ont ainsi intégré l'Union des Côtes de Bordeaux. Pour l'Union des Côtes, l'arrivée de Sainte-Foy est prometteuse ! L’offre s'enrichit avec l'apport de vins blancs moelleux et liquoreux, une véritable cohésion et une volonté de grandir qui laisse augurer un avenir prometteur. Ce nouveau fonctionnement à 5 AOC prendra effet dès les 1ères opérations de promotion de 2017. A noter que les Côtes de Bordeaux produisent à 97% des vins rouges.

La commune de Sainte-Foy-la-Grande qui a donné son nom à cette appellation, a été fondée en 1255 par Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis. C’était alors une bastide destinée à protéger la région contre les invasions anglaises. Situé aux portes du Périgord, entre le Lot-et-Garonne et la Dordogne, qui ouvrit autrefois la voie du commerce des vins avec l’Angleterre. On est ici à mi-chemin  des coteaux de Saint-Emilion et de Monbazillac. L’aire d’appellation suit un alignement de collines et de plateaux en bordure de la Dordogne. Le vignoble bénéficie de la douceur d’un microclimat né de la présence de la Dordogne et de multiples cours d’eaux qui sillonnent la région entre bois et prés. Ces sols plutôt chauds et précoces génèrent globalement une excellente maturation du raisin.

L’appellation offre des vins  aromatiques avec des notes caractéristiques de cerise et de fruits rouges. En prenant de l’âge, ils prennent de délicates notes de cuir et de sous-bois. Leur bouche est charpentée, solide avec une structure tannique marquée. Ce sont des vins opulents, épicés et puissants à garder une petite dizaine d’années en cave.

- Sainte-Foy Bordeaux en bref…
Situation géographique : A 65km à l’Est de Bordeaux, aux confins de la Gironde, à l’embouchure de la Dordogne et du Lot-et-Garonne.
21 viticulteurs
2 coopératives
350 hectares.
Superficie moyenne des domaines : 9ha
- Production annuelle moyenne…
Rouge : 7000 hectolitres
Blanc sec : 1500 hectolitres
Moelleux : 70 hectolitres
Liquoreux : 30 hectolitres
Principaux cépages :
Rouge : 65%Merlot, 17% Cabernet Sauvignon, 15% Cabernet Franc, 3%  Malbec.
Blanc : 60% Sauvignon, 10% Muscadelle, 30% Sémillon.
Source : Sainte-Foy Bordeaux

"Aux marches du Périgord et de l’Agenais, entre Dordogne et vallons de l’entre-Deux-Mers, il est un drôle de pays… Un pays beau comme la Toscane, mais où les cyprès, qui ponctuent comme des points d’exclamation le bout des lignes écrites par les rangs de vignes ont été plantés !"  

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…



Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mardi 20 décembre 2016

Berlin… En ce jour du 19 décembre 2016 !

"Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont des citoyens de Berlin, Ich bin ein Berliner!" J.F. Kennedy, le 26-06-1963 

"Toutes nos pensées et notre soutien pour Berlin en ce jour…"

Éric.L

Posté Par le p'tit Rapporteur du Magarin/

dimanche 18 décembre 2016

Nouvelle-Aquitaine… Nouvelle identité visuelle pour la région !

La région Nouvelle-Aquitaine, formée le 1er janvier 2016 après la fusion de l’Aquitaine, du Limousin et du Poitou-Charentes, vient de dévoiler ce vendredi 16 décembre sa nouvelle identité graphique.


Ce logo devient la nouvelle identité visuelle de la collectivité régionale, utilisée sur tous les supports et actions de communication de l’institution. Les frontières de ce territoire sont utilisées comme contours d’une tête de lion. L’animal « fait référence à l’emblème de Richard Cœur de Lion, fils d'Aliénor d’Aquitaine, qui fut à la fin du XIIe siècle le plus puissant des rois d’Angleterre-ducs d’Aquitaine », précise la région. Les traits représentant sa crinière font référence aux cinq principales rivières de la région Nouvelle-Aquitaine. 


En complément de ce nouveau logo, un blason sera utilisé pour les usages protocolaires : drapeaux, correspondance présidence et cadeaux. Son utilisation est strictement réservée au conseil régional.
Les armoiries du lion rouge debout sur fond blanc ont été employées dès le XIe siècle dans l’ensemble du territoire néo-aquitain. Certaines villes comme Poitiers, Châtellerault, Espelette ou Ustaritz montrent encore de nos jours ce lion rouge dans leurs armoiries. Dans sa version 2016, le blason de la Région Nouvelle-Aquitaine s’enrichit de vagues bleues pour illustrer l’attachement à l’Aquitaine historique : Aquitania, la terre des eaux.



Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…


jeudi 15 décembre 2016

La Ganipote de Saintonge… Réapparaît en chocolat de légende !

La Ganipote… C'est le nom d'un personnage mythologique du Saintonges, sorte de loup garou  tombé dans l'oubli, mais qui reprend vie sous les traits de personnages en chocolat. C'est aussi surtout le fruit d'une rencontre entre un journaliste auteur local et une chocolatière de Saintes. Didier Catineau a exhumé un être étrange des légendes saintongeaises et quand t’a elle, Marjorie Réaud, en a fait… Une gourmandise !

Le nom n'est pas très effrayant en effet, mais la créature l'est beaucoup plus. La Ganipote est une cousine du fameux loup-garou. Mais contrairement à lui, elle peut prendre une forme innocente pour faire le mal. Dans son dictionnaire du patois saintongeais, paru en 1869, Pierre Jônain décrit la Ganipote comme… « La male-bête », l'objet des craintes superstitieuses de toutes nos campagnes. Ce sont, dit-on, des sorciers qui se changent, la nuit, en chien blanc (cani-pote, patte de chien) et courent le pays pour faire peur et pour faire mal ».

Sa légende remonterait à 300 ou 400 ans. C'est une histoire redécouverte par Didier Catineau journaliste écrivain qui voulait contrer le phénomène américain d'Halloween. L'histoire s'était perdue depuis deux ou trois générations. Mais depuis sa réapparition en chocolat, les langues se délient. Certaines Saintongeaises racontent même que leurs grand-mères les menaçaient de la venue de la Ganipote si elles désobéissaient.

Plus de 100 exemplaires ont déjà été écoulé. Beaucoup de mamies qui veulent transmettre cette l'histoire à leurs petits enfants. Pour les plus jeunes, une petite note explicative est fournie. Une dernière surprise les attend à l'intérieur de la Ganipote.

"La Ganipote est plutôt facétieuse, un peu maline. Elle aime bien faire des tours. Elle n'est pas très méchante mais quand elle vous saute sur le dos, la nuit de préférence, vous ne pouvez pas vous en séparer !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
La ganipote saintongeaise est disponible : à la Chocolat’hier – Marjorie Réaud – 23 avenue Jules Dufaure – 17100 Saintes. 

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin




mardi 13 décembre 2016

Un hôtel sous-marin… Avec vue dans la mer !

Planet Ocean Underwater Hotel proposera de séjourner à neuf mètres sous la surface, pour pouvoir observer la faune et la flore.

Une chambre comme un aquarium géant ! Tel est le projet du Planet Ocean Underwater Hotel. Situé à neuf mètres sous la surface, cet établissement prévoit de proposer un lieu de vie hors du commun: une bulle transparente pour se sentir comme un poisson dans l'eau et sans vis-à-vis et vivre une aventure 100% en immersion.
D'une largeur moyenne de 5,5 mètres de longueur et 3,7 mètres de largeur, chacune des douze chambres fonctionnelles seront équipées d'un lit king-size, d'une salle de bain et d'un réfrigérateur. Côté technologies, même dans les profondeurs, l'accès à Internet sera disponible, tout comme un accès audio et visuel, ainsi que des produits de luxe. Les prix oscilleront entre 3000 et 6000 $ (entre 2600 et 5300€) par nuit, pour deux personnes.
Les petits-déjeuners pourront être consommés dans le salon ou servis dans les chambres. Et des ascenseurs permettront d'accéder à la surface, sans avoir à mettre de combinaison de plongée. Selon la société, des événements pourront également être organisés au sein des lieux, notamment des mariages ou des dîners d'affaires haut de gamme.

Le Planet Ocean Underwater Hotel, qui est considéré comme un navire, pourra se déplacer en cas d'ouragan. La structure sera composée de la technologie de qualité marine, avec une double épaisseur en acier soudé et de soixante feuilles en acrylique épaisse. Quant à la forme, telle une bouteille, elle favorisera l'uniformité de la pression créée par l'eau. De plus, des panneaux solaires seront installés pour favoriser les systèmes d'alimentation. Le coût de chaque chambre est estimé à 1,7 million $ (894.000 €), sans compter l'achat du site et le prix de la location. «Actuellement, nous avons besoin de financement pour obtenir toutes les assurances d'approbation d'ingénierie de l'entreprise. Nous sommes en négociations avec plusieurs personnes», a déclaré au Figaro, Eleanor Mitch, consultante chez Planet Ocean Underwater Hotel.

Le chef Terry French, surnommé le «chef rebelle», vainqueur en 2012 de l'émission TV Food Network's World Extreme Chef, a notamment annoncé son partenariat avec l'entreprise américaine. «Cette opportunité excitante est en adéquation avec ma passion pour la conservation de l'océan et le goût de l'aventure», a-t-il déclaré. Les Maldives devraient être le premier lieu choisi, selon Tony Webb, fondateur et directeur général de la société. «Les Maldives sont l'endroit idéal pour la clarté de l'eau, qui donnera aux clients une visibilité de plus de 45 mètres sous l'eau et l'abondance de la biodiversité marine qui ravira nos clients», ajoute Eleanor Mitch. La société américaine prévoit également de reverser 10% des profits pour la restauration des récifs corraliens, l'aide écologique et  environnementale. D'ailleurs, elle travaille en étroite collaboration avec le docteur Goreau, expert de la restauration du corail. . En effet, cet hôtel qui devrait pouvoir se déplacer et donc changer souvent d’endroits. Dans chaque lieu où il pourrait se poser (Maldives, Île Maurice, Seychelles, Polynésie…), le biologiste Thomas Goreau entend transplanter des récifs coralliens.

"Les îles désertes et les cabanes dans les bois de Airbnb vous lassent déjà ? Si vous aimez les expériences insolites, vous voulez que vos vacances ressemblent à une véritable aventure hors du commun, ce nouveau concept devrait certainement vous plaire !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Pour plus d’information : http://www.planetoceanunderwaterhotel.com/


Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

vendredi 9 décembre 2016

Fête des Lumières de Lyon… Un évènement féerique !

La traditionnelle Fête des Lumières a pris place dans la presqu'île de Lyon. Celle-ci s'étend sur trois jours du jeudi 8 au samedi 10 décembre, et se déroule sur une plage horaire restreinte de 20 heures à minuit. Le périmètre de l'événement est limité à la presqu'île, le Vieux Lyon et le site du Théâtre antique de Fourvière.

Instaurée en 1989, la Fête des Lumières a une ampleur européenne et rassemble aujourd'hui plus de trois millions de visiteurs. Cette année, 42 installations inédites ont été conçues par des designers, plasticiens, architectes, vidéastes ou encore, compagnies de rue. Elles vont illuminer les places, les jardins et les monuments de la ville de Lyon. Vous aurez le choix entre l'île végétale et lumineuse de la place Louis Pradel, un voyage au centre de la terre place des Terreaux, un ballet de feu au théâtre antique de Fourvière, une fête foraine place Bellecour ou encore la fontaine des Jacobins multicolore... Annulée l'an dernier en raison de la menace terroriste, la Fête des Lumières est davantage concentrée, mais n'en demeure pas moins une édition forte de grandes installations emblématiques !

Une tradition née au 19ème siècle…
La Fête des Lumières de Lyon tient son origine du Moyen-Âge, époque à laquelle la ville s’est mise sous le patronage de la Vierge Marie. En 1850, les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue, envisagée comme un signal religieux au sommet de la colline de Fourvière. C'est le sculpteur Joseph-Hugues Fabisch qui réalise cette statue dans son atelier des quais de Saône. L’inauguration initialement prévue le 8 septembre 1852 est repoussée au 8 décembre en raison d'une crue de la Saône. Le jour venu, le mauvais temps va de nouveau contrarier les réjouissances : les autorités religieuses sont sur le point d'annuler l’inauguration. Finalement le ciel se dégage... Spontanément, les Lyonnais disposent des bougies à leurs fenêtres, et à la nuit tombée, la ville entière est illuminée. Les autorités religieuses suivent le mouvement et la chapelle de Fourvière apparaît alors dans la nuit. Ce soir-là, une véritable fête est née ! Chaque année désormais, le 8 décembre, les Lyonnais déposent des lumignons à leurs fenêtres et parcourent les rues de la ville afin d'admirer des installations lumineuses exceptionnelles…

"La Fête des Lumières est une véritable institution que les Lyonnais ne rateraient sous aucun prétexte. Pour cette occasion, la capitale des Gaules se pare de mille feux… avec de multiples installations qui font pétiller tous les regards !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…


          
                  Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 7 décembre 2016

l'écotaxe… Les dessous et la note salée d'un abandon définitif !

On ne devrait bientôt plus voir un seul des fameux portiques destinés à percevoir l'écotaxe, qui avaient mis le feu à la Bretagne, de 2013 à 2014, et dont certains surplombent encore les routes de l'Hexagone. Les députés ont fait disparaître l'écotaxe par un amendement. Le point sur un fiasco monumental !

L'information qui met un point final au long feuilleton emblématique des renoncements du gouvernement et des dossiers noirs écologiques de ce quinquennat, est passée quasiment inaperçue. Discrètement voté dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 novembre, à l'Assemblée nationale, un amendement socialiste au projet de loi de finances 2017, soutenu par le gouvernement, a supprimé définitivement l'existence législative de la taxation des poids lourds. Loin de mettre fin à la fiscalité écologique, ce revirement politique dont l'Etat n'a pas fini de payer l'addition, devrait entre autres, augmenter la facture énergétique des citoyens !

Que prévoyait l'écotaxe…

Si vous avez raté le début d'une affaire qui aura duré plus de quinze  ans, sachez que l'écotaxe poids lourds était la déclinaison de la directive européenne "Eurovignettes" de 1999, destinée à externaliser et réduire les impacts environnementaux du transport routier,  tout en favorisant, notamment, le développement du fret ferroviaire, en abondant l'Agence de financement des infrastructures de transport (AFITF) à hauteur de 450 millions d'euros par an. François Fillon, Premier ministre de Nicolas Sarkozy, l'avait reprise en 2007 dans l'un des 237 engagements du Grenelle de l'Environnement. Votée en 2009 à l'unanimité par la gauche et la droite, l'écotaxe prévoyait de taxer les poids lourds de plus de 3,5 tonnes empruntant les 15 000 km d'autoroutes gratuites et de routes nationales. Elle était censée s'appliquer dès 2011, puis à l'été 2012, avant d'être encore repoussée sous le quinquennat de François Hollande, au 1er juillet 2013 d'abord, puis au 1er octobre, puis enfin, au 1er janvier 2014.

L'effet "bonnets rouges"…

C'était sans compter sur la forte mobilisation des  transporteurs routiers. Alors que les portiques écotaxe étaient déjà installés par la société franco-italienne Ecomouv' partout en France, la colère contre cet impôt enfle durant l'été 2013 : portiques incendiés et sabotés, multiplication des manifestations… En octobre 2014, l 'écotaxe était suspendue "sine die" par l'exécutif face à la fronde, avant d'être remplacée par un péage de transit poids lourds, idée à son tour abandonnée avant même d'être mise en oeuvre.

Nombre de portiques à démonter …

En avril 2015, il en restait 160 à démonter en 24 mois. Sans compter les 986 panneaux de signalisation, les 718 000 boîtiers GPS embarqués dans les poids lourds français et étrangers, les caméras placées sur les portiques, les armoires, balises, panneaux de signalisation et le centre informatique mais aussi "la dépose et le transport du centre informatique" (770 serveurs et un "environnement téléphonique ad hoc"), situé à Metz.
L'avis de marché précisait qu'en plus du stockage et de la destruction d'une partie du matériel, l'entreprise retenue devrait remettre en état les sites. Le montant de quelque 12 000 euros par portique serait alors à majorer par ces coûts de réfection du terrain ainsi que par les frais de destruction. Le flou règne toutefois sur le démontage des portiques qui, devant être effectué à la demande des élus locaux, n'est pas encore terminé. L'Alsace notamment, voulait conserver ses six portiques et s'appuyer pour la facturation sur le système allemand Toll Collect, marginalement détenu par le français Cofiroute (Vinci), pour taxer les 1 500 poids lourds étranger qui sillonnent tous les jours ses routes depuis 2015, pour éviter la taxe côté allemand.

Combien aura coûté à l'Etat ce revirement …

Le coût financier de l'abandon de l'écotaxe, si l'on ne connaît pas encore son montant définitif, est Pharamineux ! Il avait été dévoilé le 21 février 2015, lors du conseil d'administration de l'AFITF, pour un montant de 969 millions d'euros ! L'AFITF avait validé le montage financier qui permettait à l'État de rembourser ce montant à la société Écomouv', chargée de mettre en place la taxe. L'Etat avait en effet versé à Ecomouv', le 2 mars 2015, les 403 millions d'euros de montant correspondant aux indemnités prévues par le protocole d'accord trouvé entre les deux parties. La France doit aussi s'acquitter auprès des banques de la créance d'Ecomouv', dont les 200 salariés ont été licenciés, soit près de 400 millions d'euros, une dette échelonnée jusqu'en 2024. Écomouv', ainsi que les sociétés de péages habilitées au prélèvement de la taxe, avaient perçu 529,4 millions d'euros dès 2015. Pour compenser cette dépense, l'AFITF a  notamment dû réduire ses crédits pour les chantiers LGV Tours-Bordeaux et Paris-Strasbourg. 1,6 million d'euros supplémentaires seront encore nécessaires pour le démontage des portiques qui surplombent encore de nombreuses routes de l'Hexagone.
Pire, selon un rapport du député PS Olivier Faure, cité par "Le Parisien" le 6 juillet dernier, "les coûts de sortie du contrat pourraient dépasser le 1,2 milliard d'euros". Soit un dépassement de 50 % du coût initial, en raison de contentieux juridiques avec des sociétés de télépéage. Ces dernières ont demandé à être remboursées et face au refus du gouvernement, elles ont déposé un recours auprès du tribunal administratif, réclamant près de 300 millions d'euros d'indemnités. Quant aux multiples lasers, caméras et récepteurs radio, en état neuf et qui n'ont jamais servi, Alain Vidalies espérait bien les revendre pour 50 millions d'euros.  Une goutte d'eau pour compenser la gabegie...

Impact de l'abandon de l'écotaxe sur la fiscalité écologique….

La fin de l'écotaxe n'est pas la fin de la fiscalité écologique, bien au contraire ! La "taxe carbone", dont l'augmentation est programmée sur les années à venir. Selon une étude du ministère de l'Environnement, cette taxe devrait déjà augmenter la facture énergétique des ménages de 83 euros en moyenne en 2016. La Cour des comptes, dans un rapport publié le 8 novembre dernier dresse un bilan sévère de l'efficience des dépenses fiscales relatives au développement durable, selon elle "mal suivies et mal évaluées", dénonçant une incohérence d'ensemble qui aboutit à cette aberration… "Les dépenses fiscales défavorables au développement durable occupent un poids croissant, désormais supérieur à celui des dépenses favorables à l'environnement"... Cherchez l’erreur !

"La fin de l'écotaxe n'est pas la fin de la fiscalité écologique, bien au contraire ! La France reste en retard en ce domaine sur ses voisins européens... Avec seulement 4,5 % de ses prélèvements liés à l'environnement, elle est loin de la moyenne de l'Union européenne qui est de (6,3 %) !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin


samedi 3 décembre 2016

Téléthon 2016… 30ème édition !

Le Téléthon 2016 se déroule vendredi 2 et samedi 3 décembre. L'événement caritatif organisé par l'Association française contre les myopathies fête sa trentième édition à l'Hippodrome de Longchamp. Comme d'habitude, l'émission de trente heures est retransmise par France Télévisions, avec cette année un parrain bien connu : le chanteur Garou, qui avait déjà fait cette expérience en 2014. En trente ans, la recherche sur les maladies rares a considérablement progressé, notamment grâce aux dons du Téléthon.

En 1986, Bernard Barataud et Pierre Birambeau, deux pères d’enfants atteints de myopathie (une dégénerescence du tissu musculaire) se rendent aux États-Unis pour assister à un marathon télévisuel, le Téléthon, visant à sensibiliser les Américains à cette maladie. Là-bas, le programme caritatif existe depuis 1954 et depuis 1966 sous sa forme nationale. Séduits par le concept, les deux papas décident de l'importer en France. Pour convaincre Antenne 2, ils s'appuient sur du concret : le gène de la myopathie de Duchenne vient juste d'être découvert et la médecine progresse. La chaîne accepte et en décembre 1987, le premier Téléthon français est diffusé, avec comme parrain Jerry Lewis, comique américain à l'origine du Téléthon américain national.

Un peu plus de 2,1 milliards d'euros. C'est la somme récoltée lors des 29 éditions du Téléthon. Un chiffre colossal qui s'explique par l'explosion des dons lors des vingt premières années. De 29,7 millions en 1987, la somme collectée a atteint un niveau record de 106,7 millions en 2006. Depuis, la crise économique a frappé le porte-monnaie des Français mais ils restent néanmoins généreux : 91,5 millions d'euros de dons en moyenne depuis 2009 (93,8 millions d’euro pour 2015). De telles sommes font du Téléthon français la plus grosse collecte caritative du monde. Le Téléthon capte à lui seul 2% des dons des Français.

Les dons redirigés par le Téléthon bénéficient à la recherche contre les maladies rares, qui touchent environ trois millions de personnes en France. L'AFM se concentre sur les malades atteints de myopathies. Aujourd'hui, 6.000 gênes ont été identifiés et les essais de thérapie génique initiés dans les années 2000 portent leurs fruits. Il est désormais possible de stopper l'avancée d'une myopathie par ce biais.

36 37, le numéro de téléphone que les donateurs peuvent appeler depuis vendredi matin 8h00. Les dons, déductibles des impôts à 66%, peuvent également être effectués sur le site du Téléthon.

"Depuis sa création en 1987, le Téléthon est le plus bel exemple de combat citoyen. C’est un élan populaire unique au monde par son ampleur. Il donne à l'association AFM-Téléthon les moyens de mener son combat contre la maladie !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Pour plus d’information : http://www.afm-telethon.fr/
Pour effectuer un don : https://don.telethon.fr/


Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

vendredi 2 décembre 2016

La bière Belge… inscrite au "patrimoine culturel immatériel" de l'humanité !

La bière belge a obtenu mercredi dernier son inscription au patrimoine culturel de l'Unesco, devenant une tradition digne d'être protégée au même titre que la gastronomie française ou le tango argentin. La candidature de la Belgique visant à reconnaître l'activité de brasserie comme contribuant à unifier l'identité de ce pays traversé par des divisions entre les communautés linguistiques.

Il faut dire que c’est du lourd la bière belge ! Anheuser-Busch InBev (AB InBev), le plus grand groupe brassicole au monde de par le volume de bière brassée, a son siège social à Louvain dans la région flamande. On lui doit les marques Corona, Stella Artois, Leffe ou Budweiser. A côté de ce mastodonte, il existe plus de 300 brasseries qui font une foultitude de binouzes diverses et variés, dont la Curtius brassée au pied de la montagne de Bueren dans le cœur historique de Liège, les bières de Chimay, l’Orval ou encore la Saint Lamvinus élaborée par la brasserie Cantillon à Bruxelles. La Belgique compte près de 1.500 types de bières brunes, blondes, gueuzes ou trappistes (produites dans des monastères), et une trentaine de musées sont consacrés à cette activité.

Ainsi, la bière est le 13e élément patrimonial de la Belgique reconnu par l'Unesco, après la pêche aux crevettes à cheval et le carnaval d'Alost. Alors désormais, une question nous brûle les papilles…  à quand la frite, la vraie frite cuite au blanc de bœuf, sacrée par l’Unesco ? »

"Si d’aventure, vous passez par Bruxelles, allez-vous poser sur une banquette de la brasserie « A la  Mort Subite », cet écrin à bières et à petits bonheurs où l’on se régale du temps qui s’étire en buvant une Kriek à la cerise. Vous comprendrez pourquoi la bière belge est entrée au patrimoine culturel immatériel» de l’humanité !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…



Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin