dimanche 31 janvier 2016

L'agenda du P'tit Rapporteur

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Nouvelle rubrique du P'tit Rapporteur du Magarin ! Toutes les semaines, retrouvez l'agenda des événements prévus, les tournages envisagés pour la semaine suivante sur la région... Mais pas seulement !

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

jeudi 28 janvier 2016

Un marché de la truffe organisé pour la première fois à Saintes !

L'association des trufficulteurs de la Charente-Maritime proposera pour la première fois à Saintes un marché de la truffe, le samedi 30 janvier, salle Centrale, à 10 heures. L'entrée est gratuite. 
Les trufficulteurs ont à cœur de promouvoir ce diamant noir, qu'il y a un siècle et demi, les deux Charentes produisaient massivement. En 1977, un certain Jean-Pierre Van Cappel a créé l'association des trufficulteurs de la Charente-Maritime pour que d'autres se lancent. Aujourd'hui, l'association compte 200 adhérents, ce qui représente 400 hectares de plantation dans le département.
C'est peu connu mais le Poitou-Charentes (surtout la Charente) est aussi une terre de truffes, essentiellement des Tuber Melanosporum, les truffes noires du Périgord. Chaque année le nombre d'hectares consacrés au diamant noir augmente. Mais cela n'a aucune mesure avec la production de la fin du XIXe siècle qui s'élevait pour le seul département de la Charente à 50 tonnes, l'équivalent de la production française actuelle... Alors que la France de la fin du 19ème siècle pouvait se « régaler » de truffes, en récoltant 1000 à 2000 tonnes de ce précieux champignon que notre célèbre gastronome Brillat-Savarin pouvait qualifier dans son essai sur la physiologie du goût (1826) de « diamant noir de la cuisine française », nous sommes contraints aujourd’hui, avec une production de 20 à 46 tonnes, de déguster un mets devenu si rare qu’il risque l’oubli…
De part la nature de ses sols calcaires et de son climat océanique doux, la truffe a trouvé un terrain particulièrement propice et notamment les secteurs d’Angoulême et de Ruffec. Ce champignon hors normes reste cependant difficile à cultiver. On trouve la trace de sa présence dans divers écrits donnant aujourd’hui des repères intéressants sur sa production et sa réputation au fil des siècles.
C’est sans nul doute François 1er revenant de sa captivité en Espagne qui en exigeant la truffe à sa table a été l’instigateur de la notoriété de la truffe et de celle de Charente en particulier. Né dans le département de la Charente à Cognac on pourrait l’accuser de chauvinisme avec la complicité de son médecin Champier, si au fil des siècles les truffes de Saintonge et de l’Angoumois n’avaient été citées dans de nombreux ouvrages comme faisant parties des meilleures. On peut supposer que dés cette époque la truffe Charentaise prenait les voies de France pour finir sur la table des grands du royaume. Cependant, le commerce de la truffe ne débute réellement qu’à partir de 1770.
La truffe noire, c'est un produit d'exception, et rare qui fait partie de ces choses qu'on devrait pouvoir goûter au moins une fois dans sa vie. C'est d'abord un prodigieux parfum, un concentré de sous-bois, furieusement aromatique, qui vous envahit, intense, puissant, insidieux. Ce parfum va s'enfouir au plus profond de vous, puis il va s'épanouir pour rester longtemps, longtemps, comme le souvenir d'un moment rare, ou d'une très belle musique.

"De nombreux mystères entourent la trufficulture car tout est loin d'être connu et maîtrisé dans son développement. Par ailleurs, l'homme a su les entretenir et les garder vivaces dans la mémoire collective. Ainsi, la truffe est-elle aphrodisiaque ? La réponse est loin d'être établie… Alors continuons d'y croire et surtout d'en manger !" 

Éric.L

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin



mardi 26 janvier 2016

Le carnaval de Venise… Une mascarade qui ne date pas d'hier !

L'un des carnavals les plus illustres et les plus populaires du monde, des traces attestées du carnaval de Venise apparaissent dès le Xe siècle et qui aura lieu cette année du 30 janvier au 09 février. Inséparable de l'image de la Sérénissime, le carnaval vénitien a connu son heure de gloire au XVIIIe siècle, il durait à l'époque 6 mois, avant de sombrer peu à peu dans l'oubli après la chute de la République de Venise. Revenu sur le devant de la scène dans les années 1970, le carnaval transforme la ville en scène de commedia dell'arte qui lui donne un aspect irréel. C'est le royaume des masques et, comme depuis des siècles, le temps de la libération des contraintes sociales et celui de tous les dés-inhibitions.

Pour comprendre l'importance de ce carnaval aujourd'hui, il faut savoir que le port des masques à Venise date de la nuit des temps. Le déguisement, les loups et les masques font partie de l'histoire de la ville. Le Carnaval à cette époque est un temps hors du droit et hors du temps où tous les débordements sont permis. Dans un premier temps, le masque, est réservé aux hommes, mais très vite, il touche toute la population de Venise quelque soit son sexe ou sa classe sociale. Il est pour les vénitiens une période durant laquelle tous les excès et les débordements sont permis sous-couvert du masque. Les classes sociales se mélangent, le riche s'encanaille alors que le pauvre se fait noble le temps de quelques nuits. A l’abri du masque, les rôles sociaux s'inversent et les comportements inacceptables tout le reste de l'année, deviennent possibles. Au commencement du Carnaval de Venise, ces débordements n'étaient pas sanctionnés par le pouvoir (les Doges). Le temps du  Carnaval permettait de réguler les troubles sociaux et d’éviter de trop grands mécontents du peuple vénitien. On organisait jeux, courses, fêtes, défilés, joutes aquatiques, bals, pièces de théâtre et autres spectacles de rue…  Puis, à partir du XIIIe siècle, on porta les masques dès octobre, ce qui permettait de transgresser les règles de la société encore plus longtemps presque la moitié de l'année ! La République vénitienne se sentant menacée par cet " excès " de liberté et de fantaisie, instaura de nouvelles lois qui limitèrent le déguisement. Au début du XIVe siècle, on commença par interdire aux personnes masquées de sortir la nuit, puis au XVIIe siècle, le port des masques fut banni hors de la période de carnaval ou des cérémonies. On interdit ensuite l'accès des salles de jeux aux personnes masquées, et personne n'avait le droit de se déguiser durant le Carême et pendant les fêtes religieuses (même celles tombant un jour de Carnaval). Les restrictions se sont faites de plus en plus nombreuses, si bien qu'après la chute de la République vénitienne (fin du XVIIIe siècle), l'usage des masques connut un grand déclin, voire un oubli complet.

Heureusement, depuis la fin des années 1970, le carnaval de Venise connaît un véritable regain et l'usage des masques avec lui. Aujourd'hui, le carnaval est un émerveillement pour les yeux, un spectacle tout aussi chatoyant qu'étrange, où l'on voit de fascinantes silhouettes costumées et masquées évoluer sur la place Saint-Marc, dans la galerie du Palais des Doges ou le long des canaux. La ville entière se transforme en un univers irréel, où masques et costumes aux couleurs chatoyantes se croisent et se saluent d'un " bonjour monsieur le masque ". Chacun oublie, le temps du carnaval, son identité et dissimule son origine sociale, son âge, son sexe, etc… Les cours des palais s'ouvrent aux fêtes sur toutes les places, spectacles et musiques égayent les jours et les nuits. Tout le monde participe à la magie du carnaval, celle d'un monde renversé, sans ordre moral, un monde de libertés… Et lorsque la Cité des Doges est enneigée, le spectacle devient carrément magique ! Succès aidant, le carnaval de Venise est maintenant une fête plutôt bien organisée, qui n'a plus grand-chose à voir avec ce qu'il fut à l'origine. Cependant, la magie des lieux et des masques opérant, il reste l'un des carnavals les plus spectaculaires qui soient. Si les masques du Carnaval de Venise d'aujourd'hui laissent libre cours à l'imagination de chaque vénitien, ils sont encore largement inspirés des masques classiques : La bautta, le masque le plus répandu. La moretta, généralement porté par les femmes. Les masques inspirés des personnages de la commedia dell'arte : Arlequin, Colombine, Pantalon ou Polichinelle

Les moments forts du carnaval :
- Le coup d'envoi est donné avec la Festa Veneziana : au menu, défilés en musique, spectacles et parades de gondoles sur l'eau.
- La fête des Marie (30 janvier) qui voit la procession de 12 filles vénitiennes réputées pour leur beauté
- Le vol de l'ange (le 31 janvier), avec le survol de la place saint-Marc par une jeune fille suspendue à un fil)
- La procession des gondoles 
- Les bals costumés inspirés souvent par les personnages de la Commedia dell'Arte
- La cérémonie de clôture (9 février) lors de laquelle est élue la Marie de l'année.
Ce sont surtout les trois derniers jours du carnaval qui sont les plus spectaculaires, comme si la fin annoncée de la fête stimulait les énergies !

"Le Carnaval de Venise est sans aucun doute l’un des plus célèbres et surtout l’un des plus beaux carnavals du monde. C’est un évènement historique dont l’origine remonte au Moyen-âge mais qui est aujourd’hui devenu un évènement touristique planétaire, perdant quelque peu de son authenticité mais conservant toute sa beauté."

Éric.L
Infos et programme sur le carnaval de Venise :

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

samedi 23 janvier 2016

Le 43ème festival international de la bande dessinée d’Angoulême… Du 28 au 31 janvier 2016 !

Manifestation bédéphile francophone, incontournable des inconditionnels de la BD et le plus important festival européen de bande dessinée. Le Festival de la BD d'Angoulême accueille près de 6000 professionnels de la bande dessinée du monde entier (dessinateurs, auteurs, maisons d'édition...) et plus de 220 000 visiteurs chaque année dans plus de 20 sites différents sur la ville d'Angoulême !
Depuis sa création en janvier 1973, le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême est devenu le rendez-vous incontournable des amoureux de la BD. Aussi convivial que célèbre et réputé, il révèle chaque année au public foule de jeunes talents prometteurs. A l'occasion du festival de la BD se dressent des chapiteaux pour accueillir le monde la BD. Auteurs et éditeurs sont présents pour des séances de dédicaces, des rencontres et conférences. Par ailleurs, cet évènement est ouvert à tous les styles de BD... Chaque année, l'ensemble de la communauté des auteurs élit un Grand Prix via un vote en ligne. Ce Grand Prix s'il le souhaite devient le Président du Grand Jury de l'édition suivante et réalise une affiche exclusive. Une exposition rétrospective lui sera proposée dans le cadre de l'édition suivante.
Le célèbre mangaka Katsuhiro Otomo et Lucky Luke, le cow-boy solitaire, sont à l'honneur de la 43ème édition du festival ! Le célèbre mangaka japonais Katsuhiro Otomo sera l'invité d'honneur, il avait reçu le Grand Prix remis par ses pairs l'an passé. Un hommage sera aussi rendu à Morris, le père de Lucky Luke. Car cette année, le Festival de la BD d'Angoulême et la Cité Internationale de la bande dessinée, en partenariat avec Dargaud, vont consacrer une grande exposition "L’Art de Morris, l’homme qui inventa Lucky Luke" à l'occasion de l'anniversaire des 70 ans de sa création ! Les commissaires de l’exposition, Stéphane Beaujean et Jean-Pierre Mercier, ont retenu, parmi les milliers de pages dessinées par Morris et conservées à Bruxelles par la famille de l’auteur, 150 planches et dessins originaux particulièrement remarquables qui montrent l’évolution du trait et le talent hors du commun du créateur de Lucky Luke. C’est un ensemble et un trésor exceptionnel de la bande dessinée, que le visiteur sera invité à découvrir. Une monographie intitulée L’Art de Morris sera éditée par Lucky Comics à l’occasion de cette exposition.
43 ans d’existence et une extraordinaire croissance ont fait d’Angoulême la capitale de la bande dessinée. Désormais, le festival d’Angoulême est le lieu incontournable des rencontres professionnelles de toutes les natures, tout en conservant son statut d’événement culturel et de manifestation grand public.

"C'est ainsi que de toutes les langues parlées pendant les quatre jours de fête de la BD à Angoulême, on ne se souviendra que d'une seule… Celle de la passion pour le 9ème Art !"

Éric.L
Source d’inspiration et programme du festival : http://www.bdangouleme.com/

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin


jeudi 21 janvier 2016

"L’Hermione"… En attente d’une suite !

La frégate a fermé ses portes jusqu'au 6 février. Place désormais au réaménagement et à l'entretien de la demoiselle de Rochefort !

Quelques chiffres…
En 2015 à Rochefort, la frégate a accueilli 77 221 visiteurs, dont 34 000 rien que pour le mois de septembre. Lors de ses  escales (France, Canada, Canaries et Etats-Unis), 155 000 sont montés à bord. Le site Internet, a quand t’a lui, reçu 2 011 700 visites pour 948 827 visiteurs. 800 000 euros est le coût annuel estimé des travaux d’entretien de la frégate. 250 000 visiteurs par an, est le nombre nécessaires pour financer les travaux de maintenance. Le coût du voyage aux États-Unis entre avril et août 2015, fut de 6 millions d’euros. La part du projet global de reconstruction financée par l’association est de 64%, 30 % par les collectivités et 6 % par les mécènes.

"L’Hermione" se cherche un avenir…
L’avenir de la frégate devrait être âprement débattu samedi 23 janvier, lors d’un conseil d’administration de haute importance. Le projet de Société d’économie mixte destinée à restructurer les statuts de l’association «Hermione Lafayette»  ne serait plus une affaire pressante et de nombreuses questions sont en suspens… Alors que l'avenir de la frégate sera discuté samedi 23 janvier, le programme des prochains voyages de "L'Hermione" devrait être évoqué et plusieurs escales sont envisagées. Le président de l'association "Hermione-Lafayette", Benedict Donnelly, s'engage même à acter les navigations d'ici la fin du premier trimestre 2016. On sait déjà que "L'Hermione" est attendue en juillet 2016 à Brest. Lors de cette sortie, elle devrait effectuer une autre escale qui n'a pas été officialisée. Plusieurs ports seraient candidats mais Saint-Malo tiendrait la corde.

Un grand voyage, tous les trois ans…
Reste rapidement à acter le prochain grand voyage grâce auquel l'image de « L'Hermione » fait le tour du monde. L'association mise sur un grand voyage tous les trois ans, ce qui pousserait la frégate à quitter son port d'attache en 2018. Longtemps évoqué, l'Océan Indien ne serait plus d'actualité. Deux nouvelles pistes seraient étudiées. Les Américains auraient d'ores et déjà officiellement invité la frégate à participer au tricentenaire de la création de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, en avril 2018. La deuxième proposition, plus nouvelle, viendrait de la Méditerranée. De nombreux ports à l'image de Marseille et Toulon auraient déjà fait savoir auprès de l'association leur intérêt pour accueillir "L'Hermione". Le bateau pourrait ainsi faire escale en Italie et en Espagne.

"L’Hermione est en attente d’une suite… Pour que vive cette incroyable aventure !" 

Éric.L
Association Hermione-La Fayette  http://www.hermione.com/accueil/

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 13 janvier 2016

2016… L'heure des bonnes résolutions ?

C'est pareil tous les ans avec l'arrivée de la nouvelle année, on prend de bonnes résolutions, on ne les tient pas toujours, mais on les prend quand même. Arrêter de fumer, faire du sport, perdre du poids, prendre du temps pour soi... Ce sont toujours un peu les mêmes résolutions que l'on prend chaque année à cette époque. Des résolutions qui nous font du bien, même si on ne les tient pas la plupart du temps. L'idée étant surtout de reprendre sa vie en main, et de se donner les moyens d'arriver au but que l'on s'est fixé. Les psychologues disent qu'une seule bonne résolution que l'on arrive à tenir vaut mieux que plusieurs que l'on oublie très vite.
Bonnes résolutions du Nouvel an : quelle est l'origine de la coutume ?
La prise de bonnes résolutions est une habitude qui remonte à l'Antiquité. Des engagements pris pour la première fois par les Babyloniens, dans l’Antiquité. Leur religion voulait qu’ils promettent à leurs dieux de rembourser leurs dettes et de rendre les objets qu’ils avaient empruntés, afin de remettre les compteurs à zéro pour la nouvelle année. Cette pratique permettait de mettre de l’ordre dans les relations, en responsabilisant chacun. Elle a ensuite été reprise par les Romains, qui ont pris l’habitude de faire des promesses à Janus, le dieu aux deux visages (l’un tourné vers le passé, l’autre vers le futur). La tradition de prendre des bonnes résolutions au 1er janvier a ensuite perduré au fil des siècles. De nos jours, les bonnes résolutions sont devenues une institution. A un tel point d’ailleurs, que sur le site officiel du gouvernement américain, on trouve une liste de propositions de résolutions pour cette nouvelle année. Il y a même certaines personnes qui en prennent après les vacances d’été, période marquée par la rentrée scolaire et par le retour au travail.
Le danger avec la bonne résolution est donc de tomber dans un choix qui n’est pas le sien, qui n’a pas eu le temps de mûrir. Dans ces conditions, l’erreur aura toutes ses chances de survenir et laissera à l’individu le goût amer de l’échec. Alors… Oublier 2015 et faire mieux en 2016 ? L’enfer est pavé de bonnes intentions. Vouloir tirer un trait sur ses erreurs de l’année qui s’achève, pour commencer du bon pied n’est pas une mauvaise idée en soi. Mal choisir ses résolutions et s’attendre à ce que seule la volonté suffise pour qu’elles se réalisent, est à l’inverse plutôt dangereux.  
Le symptôme le plus fréquent… La même liste que l’on refait chaque année ! Si chaque 1er janvier depuis 5 ans, vous écrivez "Arrêter de fumer", il faut vous interroger sur la résolution en elle-même et votre manière de la mettre en place. 

"Mais qui n'a pas eu cette idée folle, non pas d'inventer l'école mais d'essayer de gommer ses défauts. Cigarette, Alcool, Travail, relations avec les autres, avec son corps… Tout est envisageable à l'entame d'une nouvelle année ! Oui mais… Envisageable et réalisable ?"

Éric.L


Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

lundi 11 janvier 2016

Il y a deux nouvelles communes en Charente-Maritime !

Deux nouvelles communes ont modifié le paysage administratif de la Charente-Maritime à partir du 1er janvier 2016.
Un arrêté préfectoral du 6 novembre 2015 a créé la commune nouvelle d'Essouvert (17400), constituée des communes actuelles de Saint-Denis du Pin et La Benate à compter du 1er janvier 2016. Le siège de cette commune nouvelle se situe à l'actuelle mairie de Saint Denis du Pin. Essouvert a une population de 1 227 habitants.
Le 6 juillet 2015, un arrêté préfectoral avait également été signé créant, à compter du 1er janvier 2016, la commune nouvelle de Réaux-sur-Trèfle (17500), constituée des communes de Réaux, Moings et Saint Maurice de Tavernole. L'actuelle commune de Réaux accueillera le siège de cette commune nouvelle dont la population atteint les 795 habitants.

"De ce fait, au 1er janvier 2016, le département de la Charente-Maritime compte ainsi 469 communes." 

Éric.L

Posté Par le P'tit Rapporteur du Magarin

mardi 5 janvier 2016

Soldes d'hiver 2016… Attention au brun out financier !

Depuis le 1er janvier 2015, la durée des soldes nationaux est repassée de 5 à 6 semaines, la période de soldes flottants étant supprimée. Cette pratique, instaurée en 2009, n'aurait pas fait preuve de son efficacité économique et provoqué "une confusion supplémentaire pour les consommateurs", selon les rapporteurs de l'amendement supprimant le dispositif. Les soldes d'hiver 2016 dureront donc 6 semaines et sont fixés officiellement par le Code du commerce. Il existe toutefois des dérogations pour certains départements. Les dates officielles sont : du mercredi 6 janvier au mardi 16 février. 81,3% des Français ont profité des derniers soldes d'hiver 2015, soit une chute de 2,4 points par rapport à 2014, selon un sondage Toluna-LSA. Les soldes sont-ils toujours synonymes de bonnes affaires ? Avec la multiplication de promotions diverses tout au long de l'année, les Français n'en sont plus si sûrs. Selon l'Observatoire du rapport au prix créé en octobre 2014 par l'ObSoCo, 61% d'entre eux estiment que l'abondance de promotions leur fait perdre leurs repères sur les prix. Pire, les soldes apparaissent presque comme une arnaque : 73% des Français considèrent que le prix initial des produits a été gonflé en prévision des soldes afin que le commerçant continue à faire des bénéfices malgré la décote. Pourtant la réglementation concernant les soldes est très claire… A savoir :
- Les soldes doivent "favoriser un écoulement accéléré de marchandises en stock, payées et dont des exemplaires ont été proposés à la vente depuis au moins un mois", stipule la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
- Les articles concernés doivent afficher une réduction de prix (qui peut aller jusqu'à une revente à perte) dans la limite du stock à écouler. Cette réduction, indiquée en valeur absolue ou en pourcentage, est calculée par rapport à un prix de référence, qui ne peut excéder le prix le plus bas effectivement pratiqué au cours des trente derniers jours précédant le début de la période des soldes. Pas question de gonfler artificiellement les prix une semaine avant !
- Les articles achetés en soldes bénéficient des mêmes garanties que les autres articles. L'annonce "ni repris ni échangé" ne dispense donc pas le vendeur d'échanger ou de rembourser l'article en cas de vice caché, comme le rappelle l'article 1641 du Code civil.
- En dehors des périodes de soldes, les commerçants peuvent proposer des opérations promotionnelles, mais n'ont pas le droit de pratiquer de vente à perte ni d'utiliser le terme "solde(s)".

"Attendus comme le loup blanc, les soldes sont comme une soupape financière qui nous permet de « shopper » plus pour moins d'argent… Enfin ça c'est en principe,  car la vérité est bien différente. Les zéros s'accumulent sur le chéquier, le banquier  appelle sans cesse et la carte bleue ne passe plus. Bravo ! Vous êtes en plein dans les soldes et vous frôlez le brun out financier… "

Éric.L

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

samedi 2 janvier 2016

Epiphanie… Pourquoi mangeons-nous de la galette des rois ?

Comme chaque année, à peine la bûche digérée qu'il faut déjà penser à la galette des rois que l'on déguste pour l'Epiphanie. Comme le veut la tradition, c'est le premier dimanche du mois de janvier (car le 6 janvier, véritable date, n'est pas chômé) que l'on dégustera la galette des rois afin de célébrer l'Epiphanie. Un moment de convivialité qui survient juste après les fêtes de fin d'année alors que tout le monde a déjà bien trop mangé et ne pense qu'à une chose… Faire une pause !

Mais est-ce que vous vous souvenez d'où vient la tradition ? Comment a-t-elle évolué avant d'en arriver à placer le petit dernier de la famille sous la table ? Retour sur l'histoire de la Galette des Rois…

Celle-ci remonte à l'Antiquité romaine, lors de la fête païenne des saturnales, où les maîtres et les esclaves échangeaient leurs rôles pendant une journée et pour savoir qui serait le roi, il fallait alors découvrir une graine cachée dans un morceau de pain. L'heureux élu pouvait alors commander à manger tout ce qui lui faisait envie. La tradition de la galette des rois est arrivée nettement plus tard (autour du 13e siècle) et a été instaurée par l'église, pour fêter Epiphanie. Selon cette tradition, il fallait partager la galette en autant de parts que de personnes présentes sans oublier d'ajouter une part qui était offerte au premier pauvre que l'on croisait.
C'est quoi l'Epiphanie? L'Epiphanie est une fête chrétienne, le 6 janvier, on fête la présentation de Jésus aux Rois Mages. Afin de célébrer cette naissance pas comme les autres, les rois mages ont apporté des présents au bébé, tels que de l'or ou encore de l'encens.

La galette, à l’origine ronde et plate avec une pâte plutôt épaisse, s’allégea et devint par la suite multiple. Feuilletée, demi-feuilletée, dite « de plomb », bâtarde, de Madrid, de Suisse, bretonne, normande, fondante, du Périgord, salée… En Aquitaine, c’est une brioche en couronne truffée de fruits confits et de sucre en grain, dans le Sud-Est, on la trouve également sous forme de pâte briochée. Mais la galette la plus commune reste la feuilletée fourrée à la frangipane. C’est la seconde épouse d’Henri IV, Marie de Médicis, qui se fit remettre la recette d’une crème à la poudre d’amande, élaborée par le cuisinier de son plus proche soupirant, le comte Frangipani. La recette eut un grand succès !

Pourquoi il y a une fève dans la galette des rois ? Une légende raconte que la première fève ait été une bague perdue dans la pâte de la galette que confectionnait Peau d’Ane au prince…  En fait, la tradition fait remonter l’usage de la fève au XIIIe siècle, elle symbolisait les secrets de la vie. Bien vite, la fève fit place à des pièces d’or puis à de petits objets de porcelaine (roi, reine, petit Jésus, baigneur, étoile, coeur, animaux, couronne…) Louis XIV, petit, espérant trouver la fève, aurait déclaré : « Je serai deux fois roi. » Depuis, elle a été remplacé par une fève en porcelaine, mais elle existe sous de nombreuses formes et dans différentes matières, il y en a pour tous les goûts… Du haricot sec à la fève dorée à l'or fin 24 carats ! Petit, qui n'a pas commencé une collection de fèves ? La fève est devenue un véritable objet de collection ! Le Musée de Blain en conserve plus de 10 000. Les collectionneurs de fèves sont appelés les fabophiles.

Le gâteau des Rois, qui a connu bien des vicissitudes dont il a triomphé, subsistera longtemps encore, n’en doutons pas. Depuis la charte de 1311, où il se trouvait officiellement nommé, il eut des fortunes diverses. Après avoir été l’occasion de réjouissances, aussi bien parmi le peuple qu’à la cour du Roi-Soleil, il fut l’objet des délibérations du grave Parlement qui, en 1711, à cause de la famine, le proscrivit afin que la farine, trop rare, fût uniquement employée à faire du pain. Son nom même était un danger quand vint la Révolution et Manuel, du haut de la tribune de la Convention, tenta d’obtenir que le gâteau des Rois fût interdit, mais la galette triompha du tribun. Il est vrai que, peu après, un arrêté de la Commune ayant changé le jour des Rois en jour des sans-culottes, le gâteau n’avait plus sa raison d’être, mais cette disparition ne fut que momentanée, et il reparut sur toutes les tables familiales dès que les temps furent moins troublés. Et cette tradition de la galette des rois demeure très présente en France, y compris aux plus hauts sommets de l’État. Chaque année, le président de la République française déguste une galette des rois à l’Elysée le 6 janvier… Galette dépourvue de fève, ce dernier n’étant pas autorisé à devenir roi!

Le savez-vous...
Du XVIIe siècle aux années 1910, la coutume voulait que les boulangers offrissent gratuitement une galette des Rois à leurs clients, non sans quelques velléités des artisans confectionnant alors ce mets d’y mettre un terme, certains chiffrant l’usage… à un mois de bénéfice de leur commerce !

"Qu'on aime ou pas la galette des Rois, on prend plaisir à se réunir en famille juste pour le rituel qui va avoir lieu. Le plus jeune enfant de la famille se cache sous la table pour attribuer les parts à tous les membres présents. Chacun déguste ensuite sa part du gâteau et celui qui trouve la fève est le roi ou la reine du jour. L'élu choisit un roi ou une reine et lui remet la couronne. Et attention, le bénéficiaire de la fève doit offrir la prochaine galette ! La petite histoire peut durer longtemps … "

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin