jeudi 29 septembre 2016

Calendrier « Les Dieux du Stade 2017 »… 17e édition !

Pour cette 17e édition, c’est Terry Bouhraoua, capitaine de l’équipe de France de rugby à 7 qui offre sa plastique sur la couverture du calendrier. Le calendrier a été mis en vente le 15 septembre au prix de 29 euros, et une partie des bénéfices sera reversée à l'association « le Cancer du Sein, Parlons-en ! ». 

 C’est depuis 2001, à l’initiative de l’ex-président du Stade Français, Max Guazzini, que des athlètes de renom dévoilent leurs corps afin de soutenir une bonne cause ! 

 Flash-New 

"Au-delà du plaisir des yeux... ce shooting est organisé dans un but solidaire. En effet, ces trente sportifs  apportent à nouveau leur soutien à l’Association « Le Cancer du Sein, Parlons-En ! » Et une partie des bénéfices de la vente de ce calendrier sera reversée à l'association !"

Éric.L

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mardi 27 septembre 2016

Le commerce modulable… En cubes de verre !

Teokubo cherchait une idée permettant de lancer un nouveau commerce en limitant les coûts d’installation et les délais de construction. Sa solution : des cubes aux parois de verre de 4,5 mètres de côté, livrés pré-équipés et installables en 48 heures. Des cubes transparents qui peuvent prendre place à l’intérieur et à l’extérieur de centres commerciaux. Mais aussi en retail-parks, sur des parkings, en centre-ville, dans des zones d’activités, des gares, des centres d’affaires, des universités, des ensembles hospitaliers… Chaque cube étant comme une cellule de commerce, unique ou multipliée, autonome ou intégrée à un plus vaste ensemble marchand.

C’est le 24 mai 2016 que le premier cube commercial Teokubo a ouvert dans l’Espace Chanteraines à Gennevilliers, sous enseigne de burgers Point Us, affiliée à cette société. Suivront des installations à Poitiers, Aix en Provence, etc… Mais également en Belgique, Espagne et Suisse. Car l’objet peut se formater pour toutes marques ou enseigne (Prêt-à-porter, de sport, de lunetterie, d’objets connectés, etc…) cherchant à tester un nouveau concept sur une vingtaine de mètres carrés, ou plus. Et veut s’adresser aussi aux foncières désireuses de créer de nouveaux maillons commerciaux dans et hors de leurs malls. Avec un cout d’installation équipé compris entre 100 000 € à 150 000 €. Et une mise en place n’excédant pas 48 heures. Tout comme un opérateur personnalisant les applications d’un smartphone ou les options d’un ordinateur, Teokubo livre un cube entièrement aménagé et préinstallé à l’enseigne ou la marque cliente. Non seulement tous les appareils et branchements sont en place, de même que la climatisation, mais Teokubo maîtrise aussi la couleur des verres et les sérigraphies pour mettre le contenant aux codes de la marque ou enseigne logée. Les cubes sortent de l’usine italienne Elettrainox, basée à Aprilia au sud de Rome.

L’unicité visuelle de Teokubo est dans l’originalité de «l’objet ». Ses structures en inox encadrent de vastes façades en verre "permettant une intégration parfaite dans tout environnement, qu’il soit moderne, classique ou historique" vante la société. Le modèle de base mesurant 4,49 mètres par côté occupe au sol une surface d’une vingtaine de mètres carrés. Mais des versions à 36 m² (6 mètres de côté), et même 72 m² sont déclinables. Plus subjectivement le client capte en un seul coup d’œil tout le contenu de cet écrin toute vitrine. "Les quatre faces du cube standard (environ 81 m²), développent l’équivalent vitré d’une boutique de 35 mètres de long sur plus de 2 mètres de haut !" fait valoir Armand Teolis. Dans ce grand jeu de Meccano, le cube standard de 12 tonnes se monte en 48 heures. Et Teokubo travaille une version de son cube avec flocage photovoltaïque qui générerait sa propre énergie…

La solution du contrat d’affiliation est la voie qui est pour le moment privilégiée par Teokubo. La société accompagne ses affiliés dans la mise en place de leur projet. Selon l’enseigne choisie, ils pourront se fournir auprès d’une centrale d’achat livrant des produits sélectionnés à des prix déjà négociés. C’est ainsi qu’est née Point Us (burgers et wraps), ainsi que Point Sushi, Point Kfé, ou bien la vente de fleurs avec Point Flore. La deuxième voie de développement, sera de proposer le cube clé-en-main à des marques déjà existantes et tentées par l’aventure.

Mais quel est l’intérêt pour une marque, une enseigne ou un concept commercial de se "mettre au cube " ?
L’intérêt du cube est son faible cout d’installation de 100 000 € à 150 000 € tout aménagé en sachant qu’il peut être rapidement reconverti ou même ôté. De quoi doper la créativité et la mobilité commerciale dans les centres, non seulement figées par les baux longs, mais aussi découragées par la dureté des temps et la défiance des opérateurs en matière de prises de risques. L’avantage administratif est lui aussi non négligeable car le cube de 20 m² au sol n’exige pas de permis de construire, il nécessite seulement le dépôt d’une déclaration préalable (DP) en mairie. Des cubes accélérateur de décisions commerciales puisque selon leur promoteur deux mois seulement peuvent séparer l’idée initiale de l’ouverture du concept !

"On dirait une idée d’anticipation des années 80 imaginant les solutions de modularité du commerce de l’an 2000 ! Et pourtant, ce n’est qu’en mai 2016 que le premier exemplaire du magasin restructuré en cube a ouvert dans les Hauts-de-Seine."

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Site internet de Teokubo : http://teokubo.com/

Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

samedi 24 septembre 2016

Fête de la Gastronomie… Trois jours pour éveiller nos papilles !

La Fête de la Gastronomie 2016, c'est du 23 au 25 septembre 2016. Pour sa sixième édition la Fête de la Gastronomie, revient avec un thème, convivial : Les Cuisines Populaires

La thématique choisie pour cette nouvelle édition, met en avant le terroir et le patrimoine culinaire des Français. Elle est placée sous le signe de la convivialité, du partage et de la créativité. Les cuisines populaires appartiennent à tous, c'est la cuisine de tous les jours ! Cette fête met à l'honneur le repas gastronomique français, qui figure au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Partout en France, ateliers, dîners, marchés et rencontres avec les producteurs attendent petits et grands, pour un week-end gourmand et plein de saveurs !


"Loin de toute nostalgie… Ces cultures alimentaires populaires et généreuses, de tradition et de plaisir, évoquent les cuisines d’hier et d’aujourd’hui. Elles se réinventent sans cesse à la maison, à la cantine ou au menu des restaurants. Les cuisines populaires sont aussi les cuisines du goût. Elles valorisent les produits régionaux et subliment les savoir-faire de tous les acteurs de la gastronomie !" 

Éric.L

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin




vendredi 23 septembre 2016

Le sel… Trésor caché de l’île de Ré !

L’île de Ré et le sel ont une longue histoire commune… Elle débute avec les moines de l'Abbaye de St-Michel en l'Herm qui aménagent les marais dès le XVe. Longtemps indispensable pour la conservation des aliments, le sel fait l'objet d'un commerce florissant avec les pays du Nord de l'Europe (Allemagne, Hollande, Danemark, Norvège ...) dont les flottes de pêche faisaient grande consommation. Les sels rétais alimentaient également le territoire français.  Au XIXe siècle, c’est l'apogée ! Il y a 1550 hectares de marais salants en activité (soit 18% de la surface de l’île de Ré). Le sel participe à l'expansion des villages du Nord de l'Île. Environ 1000 sauniers récoltent en moyenne 30 000 Tonnes par an. Assurant une grande part de la richesse de l’île ! Malheureusement, à partir de 1850, le chemin de fer permet de mettre d’autres sels en concurrence sur le marché et son prix s'effondre. Commence une longue période de déclin et d’abandon d’une grande partie des marais salants rétais. Le manque d’entretien des levées protégeant les prises entraîne la perte de certains marais à nouveau envahis par la mer. Dans ce contexte économique difficile, les producteurs s'organisent pour créer, en 1942, la Coopérative des Sauniers de l'Île de Ré.

Depuis 1995, une politique active de relance de l’exploitation salicole a permis à de jeunes producteurs de s’installer et de remettre en état des marais abandonnés, perpétuant ainsi ce savoir-faire séculaires. Ainsi, un nouveau type de saunier apparaît sur le marais… Le saunier mono-actif ! Grâce à une formation diplômante, des jeunes créent leur propre entreprise agricole. Ce nouveau chef d'exploitation travaille désormais seul ou avec l'aide de saisonniers. Une centaine de sauniers exploitent actuellement les marais salants de l'île de Ré, et chaque année deux à trois nouveaux jeunes s'installent. Avis aux amateurs ! Il reste encore quelques marais à exploiter sur l'île de Ré. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de la coopérative de l’île de Ré

Ce qui fait la renommée du sel de l’île de Ré, c’est la qualité incontestable de sa fleur de sel. Ce sont des petits cristaux blancs, formés à la surface de l’eau au gré du vent et du soleil, qu’il est agréable de laisser fondre sur la langue. La fleur de sel agrémente les plats les plus fins en soulignant la fraîcheur et le naturel des aliments. On retrouve aussi son goût unique dans les caramels ou les glaces au caramel à la fleur de sel ! 

"Richesse naturelle de l'Ile de Ré, l'or blanc se récolte encore par les sauniers rétais de manière traditionnelle, perpétuant une tradition vieille de plusieurs siècles. De La Couarde jusqu'aux Portes et à Loix, en passant par Ars et Saint-Clément-des-Baleines, les paysages de Ré la Blanche se composent de marais salants s'étendant à perte de vue !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 21 septembre 2016

Des impôts en moins… Mais des taxes en plus !

600 millions de taxes en plus pour les régions, 2 milliards d'impôts en moins pour les classes moyennes, des hausses de taxes “énergie”, transports, éventuellement boissons etc. La ligne de la prochaine loi de finances pour 2017 va être difficile à comprendre pour les entreprises et les ménages entre diminution… et augmentation !

Le président de la République adore le “teasing” (la taquinerie en anglais), qui consiste à faire une annonce en forme de promesse, dont la plus connue fut celle de Myriam annonçant que “demain… j’enlève le haut” ! Il en avait déjà usé lors de toutes les précédentes annonces de baisses d’impôts, livrant un montant sans trop préciser les modalités et les ménages concernés. Il a évoqué le chiffre de 2 milliards d’euros, et a laissé enfler la rumeur selon laquelle elle viserait les classes moyennes, dont la définition reste d’ailleurs en débat quant aux revenus à laquelle elles se réfèrent. Il pourrait s’agir des 20 % de contribuables les plus matraqués depuis 2012, Elle ne touchera en tous les cas pas les ménages aux revenus les plus bas, ces derniers étant de plus en plus nombreux à échapper à l’impôt sur le revenu.

On devrait en savoir plus lors de l’examen de la loi de finances pour 2017, qui devrait être révélée en septembre. D’ores et déjà, les présidents des nouvelles régions ont obtenu une augmentation des taxes locales pour un montant de 600 millions d’euros, en étendant la fameuse taxe “Grand Paris” à toutes les régions ! On ne sait si les Franciliens cumuleront la taxe “Grand Paris” et une taxe Ile de France, les deux collectivités se superposant, avec Patrick Ollier (UMP) à la tête de la première, et Valérie Pécresse (UMP) à la tête de la seconde. L’augmentation a été négociée entre le président des régions, Philippe Richert, et le Premier ministre, Manuel Valls.

L’augmentation en flèche des taxes sur les carburants…
Ce dernier a aussi passé un accord avec Valérie Pécresse pour l’augmentation du Pass Navigo de 70 € à 73 €, malgré les promesses de campagne de la présidente de la région, celle-ci arguant que la précédente présidence (socialiste) avait oublié de financer le passage à deux zones pour toute l’Ile de France. Mais les “usagers” transports ne seront pas les seuls à être soumis à cette augmentation. Les employeurs seront également mis à contribution via une augmentation, surtout dans des départements de petite couronne, du Versement Transport. Et il est prévu une augmentation de la part “régionale” de la TIPCE (une taxe sur les carburants) que devront payer les Franciliens qui utilisent leur voiture. C’est probablement le gazole, dont le taux au niveau régional est inférieur à celui de l’essence, qui va augmenter. D’autres augmentations avaient déjà été votées pour le gazole et l’essence, qui s’appliqueront à partir de 2017. La TIPCE est d’ailleurs la taxe dont l’augmentation est la plus forte, puisqu’elle va rapporter 2 milliards de plus en 2016 par rapport à 2015, soit 16 milliards d’euros sur l’exercice ! Par ailleurs, la fameuse C3S, une taxe sur le chiffre d’affaires des entreprises, devait totalement disparaître en 2017 (c’était déjà le cas pour les PME et ETI). Finalement, Bercy pourrait décider de la conserver toute ou en partie, les grands groupes se portant mieux actuellement…

Des hausses de taxes potentielles pour les sodas et les barres chocolatées...
Reste d’autres taxes, comme les taxes sur les boissons sucrées, que le député Razzy Hammadi - ancien président de la Commission d’examen des pratiques commerciales - défend ardemment. La mesure rapporterait 600 millions d’euros. Les barres chocolatées pourraient aussi être concernées mais cette fois via la TVA, dont le taux passerait de 5,5 % à 20 %, pour une recette de 50 millions d'euros.  Evidemment, les entreprises agroalimentaires concernées s’en indignent. Si les annonces de baisse d’impôts surprennent les observateurs en raison des déficits publics, il faut noter qu’en même temps, les rentrées fiscales sont en augmentation, via les taxes, tant au niveau de l’Etat que des collectivités locales. Et au détriment des entreprises, mais surtout des ménages…

"La prochaine loi de finances devrait être l'occasion de multiples augmentations de taxes... Mais le gouvernement parlera surtout des baisses d'impôts !" 

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

jeudi 15 septembre 2016

Les journées du patrimoine 2016 !

La 33ème édition des Journées du patrimoine se tient les samedi 17 et dimanche 18 septembre 2016. Une 33ème édition placée sous le thème "Patrimoine et citoyenneté". Partez à la découverte du patrimoine de votre région… Un bon moyen pour la (re) découvrir !  

"Des lieux insolites, des espaces habituellement fermés au public et des monuments emblématiques vont rivaliser de créativité pour s'offrir à vous. Les Journées européennes du patrimoine sont ainsi l'occasion de porter un regard attentif sur quinze années de création qui s'expriment par l'architecture des constructions, le design et les arts plastiques ! "

Éric.L


Pour accéder à la carte des animations, cliquez sur l'image ci-dessous. Puis zoomer ou taper le nom de la commune de votre choix.


Du "ventre de Paris"… Au Forum des Halles !

Forum des Halles… Une vieille histoire qui ne date pas de d’hier ! En complément de l’article Publié précédemment…  Forum des Halles... La renaissance !


Avant la destruction des pavillons Baltard, au début des années 1970, les Halles centrales de Paris étaient un village où les exhalaisons de la viande crue se mêlaient à celles des primeurs. Plusieurs villages même, comme autant de commerces de bouche, mais pas seulement, chacun ayant, fidélité professionnelle oblige, son bistro-cantine d’élection. Des règles familiales unissaient ce petit monde, qui n’hésitait pas à pousser la romance au moment du café. Cette ode populaire, portée par Emile Zola dans son roman Le Ventre de Paris (1873), est bien inaudible aujourd’hui… Une Canopée dans Paris, La Canopée ! Drôle de nom pour cette construction aux lignes sensuelles, posée tel un vaisseau au milieu des toits de Paris. Les Halles de Baltard ne sont plus depuis bien longtemps, et le Forum, qui avait pris leur place, enterré sous cette voile de verre et d'acier. Après cinq ans de travaux, le cœur de Paris prend donc la forme d'une canopée, du nom de l'écosystème forestier, constitué par les cimes des arbres. Mais ici, point de végétal ! Une large toiture qui façonne le paysage et filtre les rayons du soleil. De la nature en pleine jungle urbaine… C'est l'aboutissement d'une longue histoire !

Une vieille histoire...

C'est sans doute 1137 qu'il faut retenir si l'on veut donner un point de départ à l'histoire des Halles de Paris. Avant, il y a un marché, très ancien (depuis le cinquième siècle), dit marché Palu, sur l'île de la Cité et un autre place de Grève (aujourd'hui parvis de l'Hôtel-de-ville). Dans cette première partie du 12ème siècle qui va marquer le début d'une période de développement et de croissance économique et démographique de Paris, le roi, Louis VI décide de créer, pour la première fois, un marché en remplacement des deux marchés existants. Il le fait pour des raisons de rationalisation et d'assainissement (les deux marchés existants sont facilement inondés par la Seine qui n'a pas de berges à l'époque). Il le fait aussi, sans doute pour commencer à contrôler le commerce et l'échange de marchandises, pour des questions de taxes.

Un développement économique immédiat…

L'emplacement retenu, les Champeaux ou les petits-champs, à l'époque aux portes de la ville existante, va devenir pour huit siècles, celui des Halles de Paris, celui du "ventre de Paris", écrira Zola, à la rencontre des rues Montmartre, Saint-Denis et Saint-Honoré.
La décision de Louis VI va immédiatement entraîner un développement économique. Cinquante ans plus tard à peine, en 1183, le roi Philippe-Auguste transfère un autre marché qu'il a racheté, celui de la foire Saint-Lazare. Et surtout, pour la première fois, on construit à la place du marché à ciel ouvert, deux bâtiments en bois, deux pavillons qui vont donner au marché son nom de Halle. Et Philippe-Auguste fixe les "règles du jeu" du commerce de la viande, du pain et du vin. Le marché devient très rapidement une vaste zone commerciale, une sorte de bazar où l'on vend de l'alimentation, du textile, des chaussures.

Baltard : les Halles triomphantes…

L'essor des Halles est pris. Il ne cessera plus. Transformations, reconstructions façonneront les Halles, de siècle en siècle, jusqu'au 19ème siècle de l'architecte Victor Baltard qui construira les 12 pavillons de verre et de fonte, spécialisés par produits : viande, poisson, etc., parachevant la légende du "ventre de Paris". Si beaucoup de ces métiers ont aujourd'hui disparu du cœur de la capitale, ils ont façonné notre mémoire collective. 
Pourtant, à partir des années 1950, les Halles sont montrées du doigt : vieillies, sales, elles engendrent des nuisances importantes et multiples dit-on. Il faudra une vingtaine d'années à leurs détracteurs pour les expédier hors les murs, à Rungis en 1969. Fin d'une longue histoire. Changement d'époque : l'ère de la consommation de masse et de la grande distribution commence.

Que faire du Trou des Halles…

S'ouvre alors une longue période de polémiques, batailles enflammées autour de ce que l'opinion publique baptise très vite "le trou des Halles". 10 années d'un feuilleton dont la trame est "Que faire, que peut-on faire, que doit on faire des 15 hectares libérés par le départ des Halles. Que faire du trou béant laissé par leur démolition ? Chacun a son avis sur la question, le débat est très politique, politisé même !

A l'heure de la consommation de masse…

Finalement, c'est l'option d'un centre commercial géant qui l'emporte au milieu des années 1970. L'ère de la grande distribution s'est ouverte en grand, le bonheur est dans la consommation effrénée, ce sera donc le "Forum des Halles", sorte de "nec plus ultra" du commerce, moderne forcément.
Même les architectes sont bousculés dans cette âpre bagarre : alors que Ricardo Bofill, l'architecte à la mode du moment retenu par le Président de la République d'alors Valéry Giscard d'Estaing avait commencé la construction en 1975, c'est finalement Jean Willerval, amené par Jacques Chirac maire de Paris en 1977, qui finalisera le projet. Le résultat sera, pendant deux décennies, une certaine réussite sur le plan commercial. Mais un fiasco sur le plan architectural et humain : l'endroit est totalement désincarné, sans âme !

Et demain…

Il reste encore beaucoup à faire. Habillées de leur Canopée, les Halles n'ont trouvé qu'une partie de leur nouvel aspect. D'ici deux ans, le jardin des Halles, qui offrait déjà au cœur de Paris un écrin de verdure, va être entièrement refait. La voirie souterraine, la salle d'échanges du RER, repensés, vont également être réhabilités... Autant de facettes de cette ville sous la ville, qui n'ont pas encore révélé leur nouveau visage !

"Huit siècles durant, du milieu du 12ème siècle jusqu'au milieu du 20ème, les Halles de Paris, immense marché central aux allures gargantuesques, ont animé le centre de Paris. Elles en sont devenues un monument historique, un personnage même ! Avant d'être englouties dans l'ère de la grande distribution… "

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…


Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin


mardi 13 septembre 2016

Des bulles d’eau… Pour remplacer les bouteilles en plastique !

Chaque année, les mers et océans du globe absorbent, selon les chiffres de la Commission européenne, 10 millions de tonnes de déchets, pour la plupart en plastique. Dans certaines zones de l’Atlantique ou du Pacifique, on parle même d’un “septième continent de plastique” tant les quantités de détritus amassés sont importantes. L’une des principales responsables de ce fléau qui menace fortement l’écosystème des océans… La bouteille en plastique.

89 milliards de bouteilles d'eau en plastique sont vendues à travers le monde. Des bouteilles qui à peine vidées, finissent bien souvent à la poubelle, constituant à l'échelle mondiale une quantité considérable de déchets. Existerait-il une solution au problème majeur de l'entassement de ces bouteilles dans les décharges ? Trois étudiants auraient-ils trouvé un moyen efficace pour lutter contre la surproduction de plastique ? L’Espagnol Rodrigo Garcia Gonzalez et les Français Guillaume Couche et Pierre Paslier se sont rencontrés sur les bancs de l’Imperial College of London. Les trois universitaires ont fondé la startup Skipping Rocks Lab, aujourd’hui basée à Londres, et ont mis au point un produit révolutionnaire qui pourrait envoyer les bouteilles d’eau en plastique aux oubliettes.

Leur projet est baptisé « Ooho ! ». Pour contenir l’eau, le plastique est remplacé par une membrane gélatineuse réalisée à partir d’algues. Ces sphères peuvent prendre plusieurs tailles. Elles ont de nombreux avantages par rapport au plastique : elles sont biodégradables (même comestibles !) et leur production ne coûterait que 2 centimes d’euros par unité. En pratique, cette sphère gélatineuse est constituée d’une double membrane qui enferme le liquide, comme la membrane d’un œuf protège le jaune. Pour boire, il suffit de la percer et de mettre sa bouche sur le trou. En bonus… On peut même manger l’intégralité de l’emballage ! La double membrane de Ooho est formée d’alginate de sodium, obtenue par la déminéralisation d’algues brunes, et de gélifiant en présence de chlorure de calcium. L’eau est d’abord transformée en glace avant d’être encapsulée, afin de faciliter l’opération.  « Notre réservoir d’eau sphérique est facile et pas cher à fabriquer, résistant, hygiénique, biodégradable et peut même être mangé », expliquent les inventeurs sur leur site Internet. Les concepteurs indiquent qu’il y a deux façons de boire le liquide. La première consiste à percer la bulle visqueuse et d’aspirer l’eau qu’elle contient. La seconde manière est de gober la bulle. D’où le slogan d’ « Ooho ! » qui est « L’eau que vous pouvez manger ». Pour que les bulles d’eau soient transportables et utilisables au quotidien, le trio a déjà imaginé un packaging : “Exactement de la même manière qu’une clémentine ou une orange est composée d’une peau et de plusieurs quartiers, nous avons conçu une grosse membrane extérieure plus épaisse et plus solide qui retient à l’intérieur plein de petites Ooho. On peut ainsi consommer les bulles qui se trouvent à l’intérieur et jeter la membrane biodégradable extérieure une fois que toutes les gorgées ont été avalées”, explique Pierre Paslier. Les trois inventeurs ont également pensé à utiliser des étiquettes comestibles sans adhésif à base de papier de riz.

Même si Ooho n’est absolument pas près de se retrouver dans les rayons des supermarchés (pléthore de contrôles sanitaires obligent), Pierre Paslier et ses deux acolytes espèrent tout de même commencer à tester le produit à plus grande échelle : “Nous aimerions distribuer Ooho dans des événements courts où l’on contrôle parfaitement la durée de vie du produit. C’est le cas sur les marathons où l’on distribue bouteilles et gobelets en plastique que les coureurs attrapent au vol, consomment et jettent dans la foulée.” New York, Londres, Paris… l’histoire ne dit pas encore quels seront les premiers marathoniens à goûter à la bouteille du futur. Mais en attendant, l’équipe de Ooho poursuit avec enthousiasme dans la voie qui la passionne le plus : la recherche et développement.  L’invention a déjà reçu de nombreuses récompenses et donne un aperçu de ce que pourrait être le futur… Plusieurs multinationales comme Google et Tesco sont également entrées en contact avec les trois étudiants, “juste pour discuter”, assure Pierre Paslier, mais l’aventure ne fait que commencer… 

"Les concepteurs ont voulu trouver une alternative en remarquant que la plupart des gens boivent de l’eau dans des bouteilles jetables. La réalité est que de plus en plus, lorsque nous buvons de l’eau nous jetons une bouteille en plastique ! Au final, pourquoi ne pas boire simplement de l’eau du robinet? Une gourde ou une bouteille en verre, est-ce si encombrant que cela ?"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Site internet de Ooho ! : http://www.skippingrockslab.com/


Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

jeudi 8 septembre 2016

Le château de Crazannes… Ou plutôt, le château du Chat Botté !

Un des plus anciens châteaux de Charente-Maritime…

Au nord de Saintes, sur la petite commune de Crazannes, niché au cœur de son parc de 8 ha, le château de Crazannes est considéré comme l'une des plus anciennes demeures saintongeaises. Comme c'est souvent le cas, l'actuel château, érigé au XIVe siècle, le fût sur les ruines d'une ancienne forteresse du XIe. Le vieux donjon, la chapelle et les douves sont les témoins de ces temps reculés. Le château, composé de son corps de logis et d'une tour cylindrique, qui abrite également des chambres d'hôtes, se visite à l'extérieur, la façade nord attire particulièrement l'attention avec son style gothique flamboyant ornée de sculptures représentant dragons et autres monstres ou personnages légendaires. La porte est enrichie de représentations de l'arrivée de pèlerins, Crazannes étant situé sur une des routes menant à Saint-Jacques de Compostelle. A l'intérieur se succèdent meubles anciens, belles cheminées, ainsi qu'un remarquable plafond sculpté en « bois de fer », très solide. Le château est classé monument historique en 1913, et pour certaines parties seulement inscrit (telles que la façade Sud non terminée). C’est l'un des premiers châteaux privés à avoir obtenu ce classement. Par la suite, trois inscriptions en 1925, 1963 et 1988 viendront compléter cette première protection.

Crazannes et le Chat Botté…

Outre son décor, l'histoire retiendra les personnages célèbres liés au château, tel le Prince Noir qui y séjourna au 14ème siècle, le passage de François Ier, ou encore Pierre Louis de la Rochefoucauld, dernier evêque de la ville de Saintes qui y a habité au 18ème siècle. Mais surtout l'un de ses propriétaires, le Marquis de Carabas, (de son nom Jules Gouffier) qui a vécu au château de Crazannes au 17ème siècle. Il n'était pas Marquis de Carabas, mais Comte de Caravase, titre italien. Charles Perrault, l'ayant rencontré à la cour, avait été assez impressionné par ce personnage très riche et assez haut en couleur. Il s'en est inspiré pour écrire l'histoire du Chat Botté ; il a transformé son nom et le Comte de Caravase est devenu Marquis de Carabas. L'histoire du Chat Botté fait aussi référence à la fortune assez rapide faite par la famille Gouffier. Depuis, le château est appelé "château du Chat Botté".

"Le Château du Chat Botté… est un lieu chargé d'histoire qui transportera petits et grands dans un fantastique voyage dans le temps !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Pour plus d’informations : http://www.crazannes.com/

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

mardi 6 septembre 2016

La fiscalité des ménages a explosé en huit ans... et ça devrait continuer !

Les débats à l’Assemblée nationale lors de la prochaine loi de finances devraient être nourris ! Compte tenu, de l’explosion de la fiscalité des ménages de quelque 110 milliards depuis la crise de 2008, et alors que de nouvelles hausses et baisses sont programmées !

Pas étonnant que la loi El Kohmry ait du mal à séduire l’opinion publique, même si certaines mesures d’ajustement des salaires permettraient de sauvegarder des entreprises et des emplois. Les ménages, qui craignent avant tout le chômage, sont aussi soumis depuis la crise de 2008 à des hausses d’impôts sans précédent. C’est un rapport de la socialiste Valérie Rabault, rapporteure de la Commission des finances, qui le démontre. Entre 2007 et 2015, les Français ont payé 110 milliards d’impôts en plus, passant de 445,67 milliards d’euros à 555,12 milliards d’euros. Un matraquage en règle, nourri chaque année par de nouvelles taxes, notamment écologiques, ou la suppression d’allégements accordés aux familles. Et qui plus est de plus en plus concentré sur un nombre réduit “d’assujettis”, pour ce qui concerne l’impôt sur le revenu, et qui déclenche aussi des hausses d’impôts locaux et fonciers, un effet qui n'est jamais pris en compte par les députés sur les conséquences réelles pour les ménages des décisions qu'ils votent...

Tout a augmenté en huit ans ! La TVA, dont les taux ont été révisés à la hausse (sauf pour les tampons hygièniques) a bondi de 15 milliards d’euros. Idem pour la CSG et la CRDS (+17 milliards). L’impôt sur le revenu, est quant à lui passé de 48,5 à 70 milliards d’euros entre 2007 et 2015 (72 milliards attendus pour 2016), la fiscalité locale qui n’a plus de freins ! De 24 à 36 milliards d’euros (alors que la baisse des dotations de l’Etat dont les élus locaux se plaignent n’est que de 3 milliards d’euros), la fiscalité écologique… sur le gazole, l’essence, le fioul, l’électricité, passée de 35 à 48 milliards d’euros.  Pas étonnant que le sujet des impôts soit, avec le terrorisme et le chômage, ce qui crispe le plus les Français ! Certes, le président de la République, François Hollande, a pris plusieurs mesures pour alléger le fardeau des revenus les plus faibles, en supprimant des tranches. 12 millions de contribuables en auraient profité, certains ne payant plus d’impôt. Il a annoncé il y a quelques temps vouloir poursuivre dans cette voie, promettant 2 milliards d’euros de baisse pour les classes moyennes en 2017 si la croissance le permet. Au regard de l’évolution des impôts et taxes, c’est finalement très peu. Les cordons restent serrés. D’autant que plusieurs hausses de taxes, notamment la fameuse TIPCE ( intitulée fiscalité écologique dans le rapport Rabault ) va continuer de grimper, de 2 ou 4 centimes par litres pour le gazole, et probablement de deux centimes sur l’essence, de même qu'une nouvelle taxe pour les régions de 600 millions d'euros, ou la probable hausse de la taxe sur les boissons sucrées. Il faut aussi compter l’évolution des taxes masquées… sur les assurances, par exemple, ou les droits de succession, qui ne cessent d’augmenter. L’impôt sur les successions a triplé en huit ans et pas seulement parce que les prix de l’immobilier ont flambé ! Les collectivités locales, toujours elles, se sont grassement accordées des augmentations de taux. Les autres impôts de toute sorte ont aussi augmenté de 12 milliards depuis 2008, au détriment du pouvoir d’achat des ménages. Autant dire que le projet de loi de finances va être discuté âprement. D’autant que cette discussion budgétaire sera la dernière avant l’élection à la présidence. La plupart des candidats veulent une baisse des dépenses publiques, ce qui permettrait aussi d’alléger un peu le fardeau des impôts et taxes sur les ménages ! Mais où les prendre…

"Le mille-feuilles de collectivités locales ne plaide pas pour une réduction des dépenses de fonctionnement. Les nouvelles régions ont besoin d’argent, les communes hurlent de voir leur budget baisser, les intercommunalités veulent leur part, les départements résistent... Or, les députés, issus des territoires, préfèrent demander à l’Etat de réduire ses dépenses, qu’à se les imposer à eux-mêmes !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

samedi 3 septembre 2016

Naissance d’une île… Ré la blanche !

Certes, sur le plan touristique, il y a beaucoup à dire sur l’île de Ré et ce sera fait dans les semaines, les mois, voire les années à venir… si ce blog continue à avancer, comme c’est le cas aujourd’hui. Mais avant de s’attarder sur les points les plus intéressants et les plus photogéniques, il me semble utile de préciser comment elle est née. Si on en croit les historiens et autres géologues, ce fut laborieux !

Une constante apparaît néanmoins : cette île n’a pas toujours été… une île ! Reliée au continent dont elle n’était qu’une pointe avancée vers l’Atlantique, elle ne commença la lente coupure de son cordon ombilical qu’au Quaternaire. C’était la fin des grands froids venus du pôle, l’air se réchauffait doucement (déjà !), les glaces fondaient peu à peu et le niveau océanique remontait. Dans le constat que les savants font aujourd’hui de nos dérèglements climatiques, avouez qu’il n’y a finalement rien de neuf…
Peu à peu, les terres les plus basses furent immergées tandis que se dégageaient un à un les points culminants, quelques dizaines de centimètres au-dessus du niveau des eaux. Ce que nous appelons familièrement « L’Ile Blanche » était en train de naître.

Elle demeura longtemps en gestation, coupée en quatre îlots calcaires : Loix, Les Portes, Ars et Saint-Martin. De manière surprenante, ce sont à peu près les mêmes terroirs qui restèrent hors d’eau lors de la terrible tempête Xynthia du 27 février 2010. Après la montée subite de la mer sur les côtes charentaises et vendéennes, l’Ile de Ré se trouva en effet coupée en trois durant quelques trop longues heures : ce n’était finalement pas si surprenant que cela !
Mais revenons à l’époque préhistorique, après l’émergence des ilots, ne restait plus que la phase finale : la séparation définitive du continent et des derniers hectares encore attachés, une sorte d’accouchement aux forceps ! L’océan inonda cette partie, située entre la Pointe de Sablanceaux et celle de Saint-Marc à La Pallice. Notre île avait enfin vu le jour pour de bon.
La nature poursuivit son œuvre en comblant chaque espace inférieur de dépôts marins et de sédiments, formant une zone marécageuse que nous devinons encore au cours de nos périples. La soudure se fit tandis que l’homme s’installait, déjà à la recherche incessante de terres nouvelles à conquérir. C’est lui qui la façonna telle que nous la découvrons aujourd’hui.

Les légendes sont omniprésentes dans le folklore rétais. Une légende raconte que la création de l'île de Ré proviendrait de terribles séismes ayant englouti une cité romaine nommée "Antioche" (Voir l'origine du nom "Pertuis d'Antioche"), et que les seules survivantes de ces événements seraient Ré et Oléron. Les rétais disent que les ruines de la cité mythique seraient visibles uniquement par beau temps. Ce n'est qu'une légende, mais, en 1809, un bateau s'est échoué sur la pointe de Chanchardon, et le capitaine du navire voit « les dallages de la banche calcaire qui lui paraissent être les restes d'une construction romaine ». De plus, le géographe Élisée Reclus situe, dans sa fameuse Géographie universelle, la ville d'Antioche à hauteur de Chanchardon. Mais, selon le dicton rétais, Quand Antioche réapparaîtra, Ré disparaîtra…

"L'Ile de Ré... Beaucoup la connaissent et pas seulement les heureux Charentais qui la détiennent sur leur territoire ! A en croire le nombre de véhicules qui se bousculent sur le pont pendant toute la période estivale, les Français et étrangers de tous horizons sont nombreux à l’apprécier aussi !"

Éric.L
Source d’inspiration : « L’Ile de Ré, l’Ile Blanche inondée de lumière » de Maurice Esseul. Editions du Vieux Chouan (Vendée). 1987

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin