vendredi 31 mars 2017

Le Val de Loire… met ses jardins à l’honneur !

Jusqu’en novembre, le Val de Loire célèbre ses jardins. Chambord, Chenonceau, Maulévrier, Terra Botanica… De jardins de châteaux, de villes, de villages, publics, privés, modestes, somptueux, traditionnels, contemporains… En tout, quelque 70 jardins de la région sont concernés. Festivals, animations, nouveautés, seront les temps forts de cette édition exceptionnelle des « Jardins en Val de Loire », avec quelques idées de visites ! Nouveaux jardins de châteaux, festivals, expositions 

-1er avril : inauguration des nouveaux jardins du château de Chambord…

Le Roi Soleil aurait de quoi être fier : les magnifiques jardins à la française qu’il avait commandés ressortent enfin de terre ! Voilà plus de 40 ans qu’ils ne s’apparentaient qu’à de simples étendues de pelouse... À la fois tout nouveaux mais vieux de trois siècles, ils s’étendent sur quelque 6 hectares au niveau des façades nord et est. Voilà qui vient renforcer le prestige du plus grand des châteaux de la Loire !

-1er et 2 avril : les printemps de Terra Botanica…

Le parc d’attraction végétal Terra Botanica fête durant deux jours le printemps avec un marché aux plantes, un vide-jardin, des expositions et des animations.  Du 8 avril au 31 octobre, également une exposition intitulée « Les parcs et jardins de l’Anjou au fil de l’histoire ».

-20 avril : 26e festival international des jardins à Chaumont-sur-Loire…

Comme chaque année depuis 1992, le Festival international des jardins s’installe au château de Chaumont-sur-Loire. De talentueux paysagistes venus des quatre coins du monde magnifient les jardins de créations surprenantes, autour d’un thème commun (cette année : « Flower Power, le pouvoir des fleurs »). La promesse d’une balade chimérique, au cœur d’un musée d’art contemporain à ciel ouvert. À découvrir jusqu’en octobre.

-1er juin : expo sur les jardins au château d’Angers…

Lancement de l’exposition « Jardin de château... histoire, innovation et développement durable » au château d’Angers.

-2, 3, 4 juin 2017 : 15e édition des « Rendez-vous aux jardins »…

Le Val de Loire participe évidemment à ce grand rendez-vous national ! Pour l’occasion, une multitude de parcs et de jardins, publics comme privés, se dévoilent autour d’un même thème, cette année, « le partage au jardin ». À travers visites guidées, animations, expositions et démonstrations, ils dévoilent leur diversité et leurs richesses. L’occasion, aussi, de découvrir des jardins fermés le reste de l’année, comme ceux des châteaux de Jarzé, de la Baronnière, ou encore du manoir de Constantinière, en Anjou.

-3 juin : expo au château de Villandry…

Jusqu’au 18 septembre au château de Villandry, l’exposition « Vilmorin/Villandry, une lignée au service des plantes » nous invite à découvrir les Vilmorin. C’était une grande famille de savants botanistes et de producteurs de graines, de l’époque de Louis XV au 20e siècle.

-Juillet : Festival brin d’herbe…

Concerts de piano dans quatre majestueux jardins : le Parc floral de la Source à Orléans (Loiret), le château royal d’Amboise (Indre-et-Loire), le château de Valmer (Indre-et-Loire) et le château de Villandry (Indre-et-Loire).

-8 juillet : fin des travaux au château d’Azay-le-Rideau…

Une journée exceptionnelle pour redécouvrir son jardin, notamment à travers une toute nouvelle application.

-Automne 2017 : nouveau jardin au château de Chenonceau…

Le château de Chenonceau se pare d’un tout nouveau jardin. Créé à partir de dessins inédits de Russel Page, grand paysagiste anglais du 20e siècle, il prend place aux côtés d’autres splendides jardins à la française.

Et tout au long de l’année : 5 potagers à l’abbaye royale de Fontevraud…

La majestueuse abbaye dévoile cette année 5 potagers : potager maraîcher, potager pédagogique, potager local, potager oral et potager du cloître.

"On peut dire que 2017 est une année riche pour les jardins du Val de Loire, du début du printemps jusqu’à l’arrivée de l’automne. Lieux de tous les plaisirs et de tous les rêves… Une véritable incitation à la découverte !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Pour plus d’information : http://jardins-valdeloire.com/

Les jardins du Val de Loire.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/
Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 29 mars 2017

L’île Seguin… Transformation d’un lieu industriel en lieu culturel !

Le 21 avril prochain, l'île Seguin autrefois connue pour sa célèbre usine Renault, située entre Boulogne et Meudon célèbrera l'ouverture de la "Seine musicale". Les travaux auront duré moins de 3 ans pour un coût de 170 millions d'euros. C’est la première institution culturelle française à faire l’objet d’un partenariat public-privé.

Avant qu'il ne ferme définitivement en 1992, le site de production Renault symbolisait Boulogne-Billancourt. En partant, Renault libère un site de 52 hectares, dont les 11,5 hectares de l’île, aux portes de Paris. Après plus de 20 ans de négociations, l'aménagement de l'île commence en juillet 2014. Une salle de spectacle ultra moderne, qui signe le début d'un réaménagement plus global de ce lieu historique de la banlieue parisienne.

Déjà surnommé « le Paquebot » pour la forme générale du bâtiment et sa proue en aval du fleuve. Ou encore « l’Œuf », en raison de la forme singulière du bulbe à croisillons, avec une voile protectrice parsemée de capteurs solaires, qui coiffe le vaste coffre de béton gris de plus de 35 000 m2 réalisé par l’architecte japonais Shigeru Ban et son associé français Jean de Gastines. L'édifice abritera deux salles, la première, d'une capacité de 4 000 à 6 000 spectateurs, accueillera pièces de théâtre et concerts. L’autre, de 1 150 places, sera réservée à la musique (classique, jazz, électro, pop, opéra…).

L'ouverture de cette salle de spectacle n'est que la première étape d'un réaménagement plus global de l'île Seguin. D'ici 2021, l'île accueillera également un futur centre d'art contemporain et des loisirs en tout genre : cinéma multiplex, hôtel 4 étoiles, piscine, bar entre autres…

"L’île Seguin de Boulogne-Billancourt (Jadis connu pour avoir accueilli les célèbres usines Renault), qui fait table rase du passé… Va-t-elle devenir le grand pôle culturel de l’Ouest parisien et l’emblème culturel du grand Paris (?)"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

jeudi 23 mars 2017

Sea Bubbles… De drôles de petits engins qui surferont bientôt sur la seine !

Non ce n'est pas prévu pour 2035 mais 2017 ! De drôles de petites engins surfant à la surface de la Seine et qui transportent des passagers d'un point à un autre. Ces voitures volantes au design futuriste pourraient être mises en service bientôt à Paris !

Ce système, qui permettrait de traverser la capitale en seulement 15 minutes, sera en effet testé à la demande de la mairie de Paris très prochainement avec la mise en service d'une flotte de cinq prototypes. Le projet se nomme Sea Bubbles et est né dans l'esprit du navigateur français Alain Thébault. Cet ancien équipier du regretté Éric Tabarly, avec qui il avait conçu le voilier L'Hydroptère, s'y consacre depuis 2015 et s'est associé au champion de Windsurf Anders Bringdal. Leur start-up, valorisée à 10 millions d'euros, selon le Huffington Post, compte notamment parmi ses investisseurs Henri Seydoux, le fondateur et PDG du fabricant de drones Parrot.

Le projet Sea Bubbles est à la fois ambitieux écologique… Ces drôles d’engins ressemblent à de petites citadines, à la différence près qu'elles lévitent 70 cm au-dessus des eaux. Des véhicules de 4 mètres de long et 2 mètres de large, qui peuvent transporter quatre passagers et un pilote à une vitesse située autour des 15 km/h… Pour une course au-dessus de la Seine, qui coûterait à ses usagers moins chers qu'un trajet en taxi ! Entièrement électriques, les Sea Bubbles se rechargeront directement à un embarcadère grâce à des panneaux solaires et des hydroliennes (turbines alimentées par la force du courant). De fines ailes, gardant contact avec la surface, leurs permettront de s'élever au-dessus de l'eau, ce qui réduira le frottement de 40 % par rapport à la coque d'un bateau. Ces véhicules nécessiteront donc peu d'énergie pour avancer. D'autres grandes villes traversées par un fleuve, sont intéressées par ce projet novateur. Alain Thébault espère pouvoir équiper 50 villes d'ici cinq ans.

"Peut être que d'ici un an, si vous vous baladez sur les bords de Seine, vous croiserez alors ces étranges engins futuristes surfant à la surface de la seine ou amarrés à un ponton tout neuf !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Pour plus d’informations : http://www.seabubbles.fr/

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 22 mars 2017

Domme dans le Périgord noir… désigné plus beau village de France selon "The Telegraph"

Le 2 mars dernier, le site internet de "The Telegraph", un quotidien britannique, publiait un classement des 20 plus beaux villages de France. La Dordogne, et plus précisément le Périgord noir, est largement à l’honneur dans ce classement puisque pas moins de trois communes y figurent : La Roque-Gageac (14e), Monpazier (11e) et, surtout, Domme, qui a tout bonnement été désigné plus beau village de France par le quotidien.

A une dizaine de kilomètres au sud de Sarlat, Domme est perché sur une falaise vertigineuse qui lui permet de jouir d’une vue exceptionnelle sur la vallée de la Dordogne ! Bastide royale fin XIIIe siècle (vers 1281) créée par le roi Philippe III dit « le hardi », Domme recèle de nombreux trésors en plus de son patrimoine architectural bâti… Elle fut le lieu de détention de Templiers en 1307 et l’une des 3 portes de la ville, transformée en prison pour ces moines soldats, a conservé les traces de leurs inscriptions sur les murs. Sous la halle, vous accédez à un nouveau trésor… Une grotte naturelle s’étend sous le village à 20 m de profondeur et sur une longueur de 450m, elle abrite des concrétions millénaires. Celle-ci est composée d’un chapelet de salles se dévoilant au visiteur, les unes après les autres dans une rare profusion de cristallisations.

Les incontournables de Domme :
- L’église Notre-Dame-de-l’Assomption
- Les graffitis Templiers
- Le Musée des Arts et Traditions Populaires
- Les grottes à concrétions
- La visite guidée du village

"Ce village exceptionnel, d’une éternelle magie… est une visite obligatoire si vous explorez cette partie de la région de la Dordogne !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Pour plus d’informations : www.tourisme-domme.com  et  Le classement des 20 plus beaux villages de France selon "The Telegraph"


Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

samedi 18 mars 2017

Le café de la paix à la Rochelle… Bien plus qu’un simple café !

Le plus ancien établissement de ce type à La Rochelle, le Café de la Paix fut fondé en 1793 sous le nom de Café militaire. Il existe sous sa dénomination actuelle (Café de la paix) depuis 1900. Il est classé monument historique depuis un arrêté du 17 avril 1984.

De l'édifice original, il ne reste plus rien. Le bâtiment actuel fut construit en 1852 et réaménagé en 1900. C'est de cette époque que date le magnifique et très éclectique décor intérieur où se mêlent boiseries, dorures, grands miroirs et décors peints en trompe-l’œil en un magnifique ensemble de la Belle Époque.

Bien plus qu'un simple café, ce lieu est résolument intemporel. Plus qu'un restaurant, c'est un véritable monument que certains touristes prennent même en photo. Vous apprécierez sans doute le cadre, sous les arcades et une décoration Belle Époque, celle que l'on trouve habituellement dans les hôtels particuliers. Je vous invite à vous y installer pour siroter un café et observez la place de Verdun s'animer comme adorait le faire Georges Simenon. À La Rochelle, Simenon devient rapidement un habitué du café de la Paix, tenu par Pierre Caspescha. Un anneau avait même été fixé sur le bord du trottoir de l’établissement par le patron afin que le romancier puisse y attacher son cheval. Simenon avait été très sensible à cette ville qui sert de cadre à quelques uns de ses romans comme Le Testament Donnadieu (dont le cadre est celui du domaine de la Richardière), Le Voyageur de la Toussaint (roman sombre écrit en 1941 et dans lequel le lecteur perçoit l’ombre nazie), ou Les Fantômes du Chapelier. A l'instar d'autres hommes de lettres, l'écrivain adorait ce lieu à l'image des stars de cinéma de passage à La Rochelle (Jean Gabin, Lino Ventura, Annie Girardot…).

Aujourd'hui encore, après s'être agrandi, cet établissement intemporel perpétue la tradition à la rencontre du charme historique. Les garçons de café, habillés de la traditionnelle tenue chemise blanche et veston noir, vous serviront au comptoir, sous les arcades les jours de pluie ou sur la place dès le printemps.

"Le cadre est absolument magnifique et Si vous aimez les décors de la Belle Époque, ce café est un endroit dans lequel il faut que vous alliez au moins une fois dans votre vie rien que pour profiter de ce cadre hors du commun."

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…


Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 15 mars 2017

Les bouquinistes des quais de seine… Une richesse de Paris !

Paris nous recèle une de ses richesses uniques… Les bouquinistes sur les quais de seine, des lieux extraordinaires ! Patrimoine culturel parisien, où il fait bon flâner, fouiller, toucher ces vieux papiers. Plus de 200 bouquinistes sur les quais de seine inscrits au patrimoine mondiale de l'Unesco. C'est une spécificité très parisienne qui perdure depuis le XVIe siècle. Ils transmettent le patrimoine et l'histoire de Paris. Parfois, on tombe sur des perles rares… Des vieilles éditions de romans ou de magazines jaunis par le temps !

Dès le XIIIe siècle, le commerce des livres est assez important surtout grâce à la fondation des Universités. Mais c’est surtout après l’invention de l’imprimerie vers 1450 qu’il prend de l’ampleur. Avec cette profusion des livres imprimés, les petits marchands de livres et d’autres colporteurs se multiplient dans les ruelles du Vieux Paris étalant sur des tréteaux ou par terre des livres qu’ils offrent à leurs clients potentiels. Livré à la circulation en juin 1606, le Pont-Neuf devient le lieu par excellence du marché imprimé. Pourtant les bouquinistes sont persécutés à plusieurs reprises. Vers 1628, les libraires-colporteurs sont chassés avec leurs boutiques portatives du Pont-Neuf et ne reviendront s’y installer qu’en 1640 à condition qu’ils enlèvent leurs boutiques pendant la nuit et qu’ils reversent une redevance annuelle. La trêve est de courte durée cependant et c’est sur fond de Fronde (1648-1653) que les libraires-colporteurs sont menacés d’extinction. Durant le XVIIème et jusqu’à la moitié du XVIIIème siècle, les bouquinistes de plein air sont ainsi tour à tour chassés puis réintégrés sous agréments. 

Le sort des bouquinistes évolue avec la Révolution Française et c’est en 1789, que le terme « bouquiniste » rentre dans le dictionnaire de l’Académie Française. C’est une période prospère pour ces marchands de plus en plus nombreux à se réunir sur le Pont Neuf, centre de tous les divertissements (lectures publiques, animations musicales, spectacles de plein air) et QG des personnalités lettrées. Sous Napoléon Ier, les bouquinistes gagnent du terrain avec l’aménagement de nouveaux quais. Il faudra toutefois attendre le règne de Napoléon III pour qu’ils reçoivent des autorisations pour pouvoir exercer leur métier. En 1859, les services de l’Hôtel de ville mettent en place des concessions permettant aux vendeurs d’installer les boîtes à des endroits fixes.

Années après années, le nombre des « libraires de la Seine » ne cessent d’augmenter : 156 en 1892, 200 en 1900 lors de l’Exposition Universelle et 240 en 1991, année durant laquelle les bouquinistes sont inscrits au Patrimoine de l’UNESCO. En 1930, la longueur des étalages est fixée à 8 mètres de long. Aujourd’hui, c’est 3 km de livres anciens ou contemporains, gravures, timbres et autres revues, le tout régi par la Mairie de Paris (les places sont chères !). Côté rive droite, vadrouillez du Pont Marie au quai du Louvre. Rive gauche, flânez du quai de la Tournelle au quai Voltaire.

Le savez-vous…
- Le mot bouquin (ou plutôt boucquin) fait son apparition en France vers le milieu du XVIe siècle, au moment du grand commerce de librairie avec les Flandres et la Hollande.
- c’est en 1789, que le terme « bouquiniste » rentre dans le dictionnaire de l’Académie Française.
- Les bouquinistes sur les quais c’est : deux cent quarante bouquinistes, quelques cinq cent mille livres, et un nombre incalculable de gravures, revues, timbres et cartes postales de collection. Le tout sur 3 km.

"Les bouquinistes enrichissent l’imagination du lecteur et excitent la passion de l’érudit ! Représentant ainsi le symbole de l’invitation aux voyages immobiles… car il ne faut pas oublier que le livre a une âme !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Pour plus d’information : Le site bouquinistedeparis.com et Histoire du Pont-Neuf par Édouard Fournier

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

samedi 11 mars 2017

A la découverte... Du donjon médiéval de Pons !

Balades en Charente-Maritime. Aujourd’hui nous nous partons à la découverte du donjon de Pons…


Au sud du département de la Charente Maritime, au cœur de ce pays encore très rural qu'est la Haute Saintonge, la ville de Pons est une ancienne cité médiévale qui s'est développée sur les rives d'une rivière, la Seugne, aux méandres marécageux.

Élément emblématique de cette petite ville tranquille... Le donjon médiéval demeure le témoin d'un passé où Pons possédait une réelle influence sur la région ! Un premier donjon détruit en 1179 par Richard Cœur de Lion, duc d’Aquitaine et ce dans le but de réduire les aspirations à l'indépendance des Saintongeais de l'époque, est relevé en 1187, donc moins de dix ans plus tard, par Geoffroy III de Pons. Ce donjon imposant (26 m x 15 m, épaisseurs des murs : 2,5m sur 3 faces et 4m coté Nord) est l’un des derniers du Centre-Ouest datant de l’âge roman. Cette imposante construction, semblable à un imprenable massif de pierre rectangulaire, domine toujours le centre-ville du haut de ses 33 mètres. Structure défensive austère, le donjon s'est vu adjoindre début XXe les créneaux et mâchicoulis qui ornent son sommet. L'accès au donjon est ouvert à la visite. 

A partir du donjon, qui abrite l'office de tourisme, on peut partir à la découverte de la vieille ville en empruntant le chemin des remparts. Cette promenade est recommandée pour ses vues sur la vallée de la Seugne et pour son grand escalier du XVIIème siècle. Un escalier monumental, bâti sur l'ordre de César Phœbus d'Albret, sire de Pons et maréchal de France, permet de relier la ville-haute à la ville-basse.

Éric.L
Pour plus d’information : www.pons-tourisme.com



                                                                                                

                                            Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 8 mars 2017

Le musée de Royan… Ou l’histoire d’une ville !

Le musée de Royan, raconte l’histoire de la ville de Royan, de l’Antiquité à nos jours en passant par la Belle Epoque et la reconstruction d’après guerre. Il met en scène des collections d'objets, accompagnées de films d'époque dans un environnement interactif. Il propose également des expositions temporaires de façon dynamique et variée.

Histoire du Musée de Royan…
Le musée de Royan a été crée en même temps que la bibliothèque en 1882. Il est alors installé au premier étage de la Mairie. En 1934 est créée l’association « La société du Musée et de la Bibliothèque » et le musée s’installe au Palais de Foncillon. Bombardé en 1945, le Palais Foncillon est détruit, et il ne reste que de minces vestiges du musée de Royan. De septembre 1939 à août 1940, Picasso résida à Royan, son séjour étant entrecoupé de voyage à Paris. Au cours de cette année, il réalisa plus de 750 œuvres, croquis, dessins, lavis, encres, gouaches, huiles… Un espace du Musée de Royan lui est consacré. En 2004, le musée s’installe dans les murs de l’Ancien marché de Pontaillac, au cœur d’un quartier historique de Royan.

Thèmes abordés…
-Films d’époque et bornes interactives vous présentent le Royan des Bains de Mer ou des balades en tramway le long de la Grande Conche.
-Royan, l’avant-gardiste : la ville des années 50.
-Le cabinet de curiosités : découvertes archéologiques du Pays Royannais vous transporteront à travers les paysages, terroirs et villages de notre Pays.
-Le hall d’exposition : nouvelles manifestations culturelles chaque année, thématiques variées.

"Des expositions qui vous entraînent dans l’histoire de Royan. Mais également, peintures, sculptures, affiches et objets sont exposés. Grâce à ce musée, deux mille ans d'histoire de cette ville est entretenue !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Pour plus d’information : http://www.ville-royan.fr/musee.html

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

vendredi 3 mars 2017

La Côte des Basques à Biarritz… Désignée plus belle plage de France par TripAdvisor !

TripAdvisor, site internet de réservation de voyage a dévoilé le 22 février dernier le classement des plus belles plages du monde et de France, selon les utilisateurs du site. Et cette année, la beauté des plages françaises est récompensée ! la Côte des Basques à Biarritz est première du classement français, mais elle arrive également en 18e position au niveau mondial, et en troisième position dans le classement Europe.

La Côte des Basques,  plage de Biarritz, (Pyrénées-Atlantiques) est une plage de sable fin qui est encadrée par les falaises de la ville. Berceau du surf en France…  c'est ici en 1956 que fut surfée la première vague ! Elle reste l'un des spots les plus fréquentés par les adeptes du surf. On peut aussi lézarder sur la plage, mais il faut s'adapter à l'eau qui monte rapidement. En effet, cette plage n'existe qu'à marée basse !

La côte basque ou Euskal Kostaldea en basque désigne le littoral compris entre l'embouchure de l’Adour à Anglet (France) et Muskiz  à l'ouest de Bilbao (Espagne). Elle est baignée par la mer Cantabrique et le golfe de Gascogne. Contrairement à la côte landaise ou la côte d'Argent, c'est une côte rocheuse et découpée où se succèdent de prestigieuses stations balnéaires (Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Sébastien, Zarautz, Lekeitio et Getxo).

Toujours en France, la plage corse de Palombaggia, à Porto-Vecchio, est classée deuxième, celle du Sillon à Saint-Malo, en Bretagne, est troisième. Il y a par ailleurs trois plages corses parmi les cinq premières !

À l’échelle de la planète, la plage Baia do Sancho au Brésil est élue "plus belle plage du monde par les membres de la communauté TripAdvisor". Le classement distingue 343 plages à travers le monde, et établit le top 25 des plages idylliques en Afrique, en Asie, en Australie, dans les Caraïbes, en Amérique Centrale, en Europe, en Amérique du Sud et dans le Pacifique Sud. Pour effectuer le classement, le site s'est basé sur les commentaires et les évaluations publiées par les internautes sur une période de 12 mois.

"Berceau du surf... Une plage au cadre exceptionnel encadrée par des falaises, avec vue superbe sur la côte espagnole et les montagnes. Un endroit magnifique, particulièrement au coucher du Soleil. A voir absolument !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Pour plus d’information :  le classement français et Le classement des 343 plages à travers le monde de TripAdvisor


Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 1 mars 2017

Le 36, quai des Orfèvres… une histoire qui devra bientôt s’écrire au passé !

Une page va se tourner au 36… Plus de grand escalier avec ses 148 marches grimpées quatre à quatre, ni sa tour pointue, plus de souvenirs de grands flics ou de grande truanderie ! D'ici 2017, la PJ parisienne va déménager pour s'installer aux Batignolles dans le 17ème arrondissement.

Une adresse mythique…

Le « 36, quai des Orfèvres », c'est une adresse mythique ! Situé au centre de Paris, sur l'ile de la Cité où se trouve la Préfecture de police de Paris et le Palais de justice. Le Quai des Orfèvres s'appelle ainsi parce que des orfèvres, des joailliers, des bijoutiers s'y étaient installés dès le XVIe siècle. Le bâtiment, construit dans les années 1870, est classé aux monuments historiques. Très prisé au cinéma, qui a souvent mis en scène sa cour pavée et son escalier en colimaçon. Un escalier qui ne compte pas moins de 148 marches et qu'ont gravi les criminels les plus inquiétants du XXe siècle, comme Landru, qui faisait disparaître à petit feu ses nombreuses conquêtes, le docteur Petiot, qui assassina 63 juifs tentant d'échapper à la déportation, Jacques Mesrine qui joua pendant des années au chat et à la souris avec le commissaire Broussard, ou bien encore le violeur et tueur en série Guy Georges, que les policiers ont accueilli en silence le jour de son interpellation par une « haie de l'horreur », tellement ses crimes les avaient bouleversés... Toutes ces affaires ont forcément laissé une trace dans la vie du « 36 ».
Le 36, quai des Orfèvres, est né il y a tous justes cent ans de la volonté d'en finir avec la fameuse bande à Bonnot, qui narguait la police à bord des premiers véhicules motorisés. C'est cette blessure d'orgueil qui permit à la PJ d'obtenir des voitures ! Puis cette dernière s'est modernisée, notamment grâce à un certain Alphonse Bertillon, le père de l'anthropologie criminelle, obsédé par les mesures en tous genres. Mais c'est surtout l'écrivain Georges Simenon qui a donné ses lettres de noblesse au 36, quai des Orfèvres qu'il a souvent lui-même arpenté pour trouver l'inspiration à la création du personnage de Maigret !

Un monument classé mais plus adapté…

Pourtant, au fil du temps, le bâtiment s'est dégradé et s'est avéré de moins en moins adapté aux exigences du métier. Les locaux, vieillots, sont en effet trop exigus, abritant jusqu'à six fonctionnaires parfois par bureau. Ils ne sont plus aux normes, qu'il s'agisse de l'électricité, des ascenseurs, ou des risques incendies. Le fameux escalier s'avère impraticable en cas de grossesse avancée ou de béquilles. Il faut interroger les personnes âgées ou handicapées dans la salle des archives ou les porter à bras. L'été, on étouffe sous les combles ; l'hiver, on se gèle. Surtout, deux événements ont marqué les esprits et montré qu'il fallait des locaux mieux sécurisés : une tentative de suicide avortée de Nathalie Ménigon d'Action directe et en 2002, la défenestration malheureusement réussie de Richard Durn, l'homme qui venait de perpétrer un massacre au sein du Conseil municipal de Nanterre.
De son côté, la Cour européenne des droits de l'homme n'a cessé de pester contre les mauvaises conditions de garde à vue et les inspecteurs sont les premiers à être gênés par le fait qu'au détour des couloirs, victimes et mis en cause se croisent trop facilement. Du coup, même si chaque fonctionnaire de police travaillant au « 36 » est attaché corps et âme à ce bâtiment vétuste, de plus en plus de voix plaident pour un déménagement.

Le bunker des Batignolles…

Dévolu à l'origine au Village olympique si Paris avait remporté les jeux de 2012, le terrain a été acheté fin 2009 par le ministère de l'Intérieur et les 1700 fonctionnaires de la « crim' », de l'antigang, de la brigade de protection des mineurs ainsi que leurs collègues des affaires économiques et financières de la rue des Rentiers vont enfin travailler en totale synergie, dans un bunker ultra-sécurisé. C’est un bastion imprenable, avec des vitres à l'épreuve des balles, une armature anti-attentats et des zones sécurisées, parfois par authentification biométrique. Tout sera fait pour assurer la confidentialité des échanges et éviter l'identification des témoins ainsi que des fonctionnaires de police en poste. Il y aura par ailleurs des salles de visioconférence permettant au procureur de signifier la prolongation de leur garde à vue aux prévenus, et les suspects seront déférés au dépôt par un souterrain reliant directement la PJ au tout nouveau palais de justice, lui-même en construction. Surtout, et c'est sans doute le plus intéressant, tous les services censés pouvoir échanger des informations sur d'éventuels dossiers travailleront (enfin !) sur un même palier.

Le saviez-vous…

- Le Quai des Orfèvres s'appelle ainsi parce que des orfèvres, des joailliers, des bijoutiers s'y étaient installés dès le XVIe siècle.
- la « Maison poulaga », un surnom hérité du temps où se trouvait encore sur place un marché à la volaille...

"Cela dit, nostalgie oblige, ce déménagement se vit quand même comme un arrachement. Alors, certains espèrent déjà que le futur bâtiment, rue du Bastion, dans le 17ème arrondissement de Paris, conservera son mythique numéro « 36 »... tandis que d'autres rêvent d'installer au 36, quai des Orfèvres le passionnant Musée de la Préfecture de police. Comme un hommage au passé… "

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…



Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin