samedi 29 octobre 2016

Monpazier… Une bastide anglaise du 13ème siècle !

Monpazier… Remarquable bastide du XIIIe siècle, une des plus belles bastides du Périgord ! Classée parmi les "Plus Beaux Villages de France" depuis 1982, la Bastide de Monpazier est considérée comme l'exemple le plus typique des bastides du Sud-Ouest et elle reste la mieux conservée du Périgord. Située au sud de la Dordogne, à 45 km de Bergerac et de Sarlat, et à 60 km de Cahors, Monpazier est à la limite du Lot et du Lot-et-Garonne. La bastide de Monpazier s’ouvre sur un village pittoresque qui est le plus petit village de Dordogne, avec seulement 53 hectares de superficie. L’ensemble offre aux visiteurs un voyage vers le passé avec de nombreuses activités et un patrimoine important. La place centrale carrée, parsemée d'arcades et d’une halle, est naguère comme aujourd'hui l’élément ordonnateur du plan de la ville et le principal centre de pulsions.

Une bastide du XIIIème siècle…

La bastide de Monpazier (le toponyme Monpazier vient du latin montis paserii signifiant « mont de la paix ») fondée en janvier 1284, au nom du roi Edward Ier d’Angleterre, duc d'Aquitaine, par son sénéchal Jean de Grailly qui, en 1285, passa un contrat de paréage (contrat féodal d’associations entre plusieurs seigneurs assurant égalité et indivision des terres entre eux) avec Pierre de Gontaut, seigneur de Biron. En échange de ce droit, le seigneur de Biron légua une partie de ses terres qui permit la fondation du village.
Cette bastide va passer tour à tour durant la guerre de Cent Ans sous tutelle anglaise et française jusqu’en 1380 où elle deviendra française définitivement. Au fil des siècles, elle va être également le théâtre d’épidémies comme la peste ou le typhus, de conflits comme la Réforme ou la révolte des Croquants. Malgré toutes ces vicissitudes, Monpazier possède un caractère et une architecture exceptionnelle ! La ville a été construite selon un plan rectangulaire appelé également hippodamien partant d’un point central, la place des Cornières. En 1991, la bastide est élevée au rang de « grand site national » permettant de mettre en valeur le patrimoine unique de la cité et de son environnement.

Un patrimoine rare…

Le village était encerclé de remparts possédant des tours-portes et un fossé. Cette fortification existait depuis l’origine de la ville. Aujourd’hui il ne reste que deux tours-portes avec la porte Saint-Jacques et la porte Notre-Dame. Le système défensif a été supprimé au cours du XVIème siècle.
Le plan de la bastide s’organise autour de plusieurs types de voies comme les carreyras (grandes rues longitudinales) avec comme point de concordance, la place des Cornières. Cette place avec une halle, était le lieu d’échanges, de commerce et de justice. Autour de cette place, on trouve des maisons à portiques datant du XIIIème siècle. Ces dernières étaient des avants-boutiques nommées cornières. Ces ouvrages sont soutenus par de larges piliers, décorés avec des colonnettes et chapiteaux.
Dans ce pôle urbain, on retrouve l’église Saint-Dominique de Monpazier qui est un édifice sobre comme la plupart des églises dans des bastides du sud-ouest. Il est le seul monument qui ressort dans ce groupement de maisons similaires. L’édifice se compose d’une nef unique de trois travées, d’un chœur à travée droite et d’une abside polygonale. Elle a été construite en deux étapes, la première lors de la fondation au XIIème et la deuxième au XVème siècle. En face de l’église, il est possible de voir la maison du chapitre appelée aussi « grange aux dîmes ». C’est ici que vivaient les chanoines de la collégiale et les religieux y stockaient les biens récoltés par la dîme (impôt perçu par les religieux). Ce bâtiment imposant est un témoin de la richesse des précédents habitants avec sa façade de baies géminées, des vestiges de cheminées et des corbeaux en pierre qui servaient à soutenir l’ancien plancher.

A partir de 1644, les Récollets (communauté religieuse) s’installent dans la bastide. Leur couvent se situait non loin de l’église Saint-Dominique. Aujourd’hui, les locaux du couvent nommés Atelier des Bastides accueillent de nombreuses expositions.
La richesse de la bastide se remarque à travers la conservation des équipements du quotidien médiéval encore aujourd’hui comme le puits public au centre de la grande place centrale. On trouve aussi d’autres éléments en dehors de l’enceinte comme le puits du lavoir, la fontaine des amours.Dans le centre ancien, on trouve des andrones qui sont des petits espaces typiques que l’on trouve entre deux maisons pour évacuer les eaux de pluie et les immondices venant des latrines, que l’on peut encore observer.

Dans la cité, on trouve une diversité architecturale de bâtisses avec des maisons médiévales, d’autres d’époque classique ou encore des maisons bourgeoises. Monpazier est à retenir comme étant une ville monument puisque 32 bâtiments sont protégés au titre des monuments historiques. L’hôtel de Londres de Monpazier, construit après 1856, est un ancien hôtel ayant accueilli de nombreuses personnalités jusqu’en 1939 puis jusqu’en 2006.

Visites et randonnées…

La cité est accessible pour tous, avec des visites et une maquette tactile pour les déficients visuels. La ville a un marché aux cèpes reconnu entre août et octobre. Grande cité commerciale depuis sa fondation, de nombreux artisans sont à retrouver dans la bastide autour de la place des Cornières.
« Boucle des Potences » : D’une distance de 13km, ce circuit fait découvrir les alentours de Monpazier en faisant passer le promeneur par la commune de Gaugeac.
« Boucle entre Monpazier et Biron » : D’une distance de 19km, cette randonnée aux confins du Périgord et du Lot-et-Garonne relie la bastide de Monpazier au château de Biron.
« Boucle de la Bastide » : D’une distance de 11km, cette boucle traverse le nord de Monpazier autour et dans la bastide.
« Boucle du Moulin à Vent » : D’une distance de 4.5km, cette balade tourne autour de la ville et passe à proximité d’un moulin à vent sur la commune de Monpazier.

A proximité…

Le château de Biron, château construit aux XIIème et XVIIIème siècles.
Le cloître de Cadouin, une ancienne abbaye cistercienne.

"Au cœur du Pays des Bastides, créée en 1284, la bastide de Monpazier a conservé presque intacts son aspect et ses dimensions d'origine. Huit siècles après sa fondation, elle se présente aux visiteurs comme un authentique joyau de l'architecture médiévale !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Pour plus d’informations : http://www.monpazier.fr/


Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

jeudi 27 octobre 2016

Covoiturage… les usagers de BlaBlaCar risquent-ils 4 000 euros d'amende ?

En Espagne, des utilisateurs de BlaBlaCar sont poursuivis pour avoir perçu un "bénéfice illicite" en faisant payer, sans licence, le transport de passagers

Une procédure susceptible de déboucher sur des amendes pour "transport de passagers sans licence" en Espagne vise BlaBlaCar, qui rejoint ainsi la liste des plateformes d'usagers accusées comme Uber de faire une concurrence déloyale aux taxis.
Deux conducteurs utilisant BlaBlaCar et le réseau de covoiturage lui-même font l'objet d'une procédure administrative qui les expose à des amendes dans la région de Madrid, une première mondiale, a annoncé lundi cette compagnie. Les deux conducteurs ont fait l'objet d'un contrôle aléatoire opéré par la région, comme une quinzaine d'autres utilisateurs. Or, l'inspection a montré que la participation financière demandée aux passagers pour les voyages était supérieure au coût du transport (essence et péages), a affirmé Pablo Rodriguez Sardinero, directeur des transports régionaux. Ils sont donc soupçonnés d'avoir perçu un bénéficie illicite et risquent à ce titre 4 001 euros d'amende. La compagnie encourt pour sa part une sanction administrative d'un montant de 8 803 euros pour avoir rendu possible la "prestation d'un service de transport sans licence". Selon BlaBlaCar, les deux conducteurs contestent les faits. 

Débat sur le coût du transport… Sur le fond, la controverse porte sur ce qui entre dans les coûts de transport, la région estimant que l'assurance du véhicule ou l'amortissement d'un prêt ne peuvent en faire partie. Ainsi, selon la région, la participation demandée ne peut dépasser 19 centimes d'euro par kilomètre et les deux usagers ont dépassé ces seuils. BlaBlaCar a pour sa part affirmé dans un communiqué n'avoir pour le moment reçu aucune notification et que le seuil réglementaire était en réalité de 28 centimes d'euro par kilomètre. 

La plateforme, qui compte 35 millions d'utilisateurs en Europe et au-delà (Inde, Mexique, Brésil, etc.), a pris la défense des deux conducteurs, assurant qu'ils avaient respecté "les normes de la plateforme et par conséquent la législation en vigueur". 

"La législation française est quasi identique à sa voisine espagnole... Ici aussi, le covoiturage est encadré par la loi et celle-ci stipule que les covoitureurs ne peuvent faire payer leurs passagers plus cher que le coût réel de la course, sous peine d'être considérés comme des transporteurs de personnes, et donc, d'être soumis à l'obligation de posséder une licence. Des contrôles aléatoires sont effectués par BlaBlaCar auprès des usagers… mais d'autres peuvent également être réalisés par les autorités !" 

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mardi 25 octobre 2016

Course contre la montre… Pour les industriels du foie gras !

A quelques semaines de la saison festive… les industriels du foie gras sont plus que jamais engagés dans une course contre la montre. Ces derniers réalisent 80% du chiffre de la filière au cours des deux derniers mois de l’année. Mais avec l’épizootie d’influenza aviaire qui a entrainé un trou de production pendant quatre mois, la saison revêt un caractère bien particulier !

À l’origine de cette course contre la montre… l’épizootie d’influenza aviaire qui s’est déclarée le 24 novembre 2015. « Jamais la filière n’a connu une crise d’une telle ampleur », reconnaît Marie-Pierre Pé, déléguée générale du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog). Dans les 18 départements du Sud-Ouest touchés par le virus, les élevages ont été contraints, à partir du 11 avril 2016, de faire le vide sanitaire pendant quatre semaines et d’adopter, lors de la remise en élevage des canetons, de nouvelles règles de biosécurité. Résultat… en 2016, les industriels doivent faire avec 9,5 millions de canards en moins, ce qui représente une perte de 4 750 tonnes de foies gras ! Certes, selon les derniers comptes établis par le Cifog, 90 % des élevages ont pu redémarrer leur activité au mois de juin. Avec l’adoption de nouvelles règles de biosécurité et, notamment, la mise en place de l’élevage d’une seule génération d’animaux par bande, la filière évalue à 15 % la baisse de sa capacité de production.

Confrontés à une baisse de la matière première et une hausse du coût global de production estimée à 20 %, les industriels du foie gras ont très vite pris la mesure des difficultés à venir. Mais dans une filière qui se caractérise par une grande diversité de systèmes de production, la crise n’a cependant pas forcément été vécue de la même façon d’un opérateur à l’autre. L’alsacien Feyel ne s’approvisionne pas dans le Sud-Ouest. Les foies gras d’oie viennent de Hongrie et les foies de canards de Vendée et également de Hongrie.

Une facture de près de 500 millions d'euros… Si l’on tient compte de l’ensemble des maillons de la filière, dont 260 M€ au titre de la production et près de 220 M€ au titre des investissements nécessaires pour la mise en place des nouvelles règles de biosécurité. Alors qu’un acompte de 50% a déjà été versé aux éleveurs, les industriels s’inquiètent de ne pas recevoir d’indemnisations et ne comprennent pas pourquoi ils ne le seraient pas. De fait, entre les nouvelles mesures du plan de biosécurité qui alourdissent le coût de production des canards et la fermeture pendant 4 mois des outils de production, la note s’élève à près de 260 M€ pour les industriels.

L’année 2016 marque un tournant pour la filière. Nous entrons dans une période qui présente encore bien des inconnues, mais malgré ces difficultés, y aura bien du foie gras à Noël. Mais les consommateurs devront accepter de le payer plus cher. Selon les diverses projections établies par les industriels et le Cifog, le prix d’une portion de foie gras augmentera de 0,40 € en moyenne.

Les chiffres :
-2 Mrds € : le CA estimé de la filière palmipèdes gras en France
-22960 tonnes : le volume de la production française de foie gras en 2015
-37,1 M : le nombre de palmipèdes élevés en France dont 25 m dans le Sud-Ouest


"Pour 91 % des français, le foie gras reste le mets de Noël le plus apprécié, et l’origine géographique de l’élevage des canards un critère important… et ceux-ci ne semblent pas près d’y renoncer !"

Éric.L
Source d’inspiration :  Cifog, World Wide Web…

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

jeudi 20 octobre 2016

Frais bancaires… Attention ça va faire mal !

Il va falloir surveiller vos frais de tenue de compte, ils pourraient doubler l'année prochaine. Et ce n'est qu'un exemple !

Hausse des tarifs de tenue de compte, majoration sur les retraits déplacés ou alors les cotisations de cartes bancaires... En 2017, les clients des banques françaises ont tout intérêt à scrupuleusement examiner leurs relevés bancaires, et ce sur le papier ou bien en ligne, puisque de nombreux établissements incitent fort opportunément à passer au 100% numérique. 

Pour endiguer l'affaiblissement de leurs marges, notamment sur les crédits immobilier (puisque les taux sont historiquement bas), les banques françaises avancent groupées et souhaitent faire évoluer leurs tarifs en 2017. Le mouvement est d'ailleurs entamé… en 2016, les clients de BNP Paribas ou de la Société Générale ont déjà pu s'en apercevoir ! 2017 sera l'année du grand rattrapage général, groupes mutualistes et banque postale y compris. LCI illustre… "La Banque Postale doublera ses tarifs à compter du 1er janvier 2017, les faisant passer à 12 euros contre 6,20 euros actuellement."

Hausse de frais de tenue de compte…

Les Echos soulignent : "Les frais de tenue de compte vont à nouveau constituer un levier efficace (...). Selon les données réunies par le cabinet Sémaphores Conseil, ces frais qui se sont élevés en moyenne à 12 euros par an en 2016 atteindront 18 euros en 2017 (moyenne des tarifs disponibles)".

Hausse de cotisation de carte bancaire…

Idem pour la carte bancaire, dont la cotisation annuelle va augmenter dans pratiquement tous les établissements en 2017, mais généralement de "seulement" un ou deux euros par client. Notons tout de même un + 18% chez HSBC pour les tarifs des cartes bancaires à débit immédiat et + 6% à la Société générale, signale Le Point dans son dossier "Argent" : "Banque, et si vous trouviez moins cher ailleurs". 

Hausse des tarifs des retraits déplacés…

Au chapitre des petites augmentations "indolores", figurent aussi la facturation (un euro) pour les retraits dits "déplacés", c'est à dire effectués hors des guichets du réseau de votre banque. La pratique, déjà en vigueur dans certains établissements, risque bien de se généraliser en 2017. La question est simplement de savoir quand : dès le premier retrait ou bien seulement au trois ou quatrième... 

Que faire ?

C'est assez simple… surveillez vos relevés, et le cas échéant, il faut faire jouer la concurrence. Le paysage bancaire français est en phase de recomposition sous l'effet de l'essor des banques en ligne, des taux d'intérêts bas, de l'entrée en vigueur de nouvelles réglementations (l'impact de la loi Hamon sur les assurances par exemple), et de la numérisation grandissante de l'économie.

"Les frais bancaires c'est un peu comme l'essence, quand les taux montent, ils ne baissent pas, quand les taux baissent, ils montent" Notez l'ironie... 

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mardi 18 octobre 2016

Les Food Trucks… Ne sont pas les bienvenus à Angoulême !

Qu’on les nomme “food trucks”, “popotes roulantes” comme au Québec ou encore camions de restauration, le succès de ces camions ambulants à la française vendant de la nourriture, n'est plus à prouver ! Ils proposent des repas sur le pouce à des urbains pressés, paradoxalement prêts à faire parfois trois-quarts d’heure de queue, séduits par une cuisine de qualité décomplexée, exotique et métissée, faite devant eux pour un ticket moyen estimé à 10 euros. Ils sont de plus en plus nombreux dans l'hexagone, de toutes sortes, ils  se multiplient et font le bonheur de ceux qui souhaitent manger rapidement, un peu partout.

Partout… Sauf à Angoulême, où ces restaurants mobiles ne sont pas autorisés !

Certaines villes s'inquiètent de la concurrence qu'ils pourraient créer avec les restaurateurs locaux et c'est le cas de la mairie d'Angoulême qui a décidé d'interdire l'installation des Food Trucks sur la voie publique. Philippe Vergnaud, l'adjoint au maire en charge du commerce explique: "Il y a plein de gens inventifs qui font des choses vraiment bien. Mais si on en accepte un, on ne peut pas dire non aux autres". La mairie fait par ailleurs, remarquer que les demandes d'installation sur la voie publique sont très nombreuses et qu'il est difficile d'en accepter certaines et pas les autres… Seuls les camions à pizzas et les crêperies locales bénéficient d'une exception ! Pour ceux-là, le loyer est de 120€ mensuels, et surtout, ils doivent s’installer à des endroits où ils ne concurrencent pas de restaurateurs sédentaires. 

Les nombreux propriétaires de food trucks sont aussi des commerçants, qui ont investi, certes en rêvant d'indépendance, mais ces commerçants, payent aussi des cotisations, le RSI (Régime Social des Indépendants), ils ont un crédit pour leur camion et leur local frigorifique… Pour eux, aujourd'hui c'est la désillusion, ils pensaient travailler sans contraintes et pouvoir s’installer où bon leur semble ! Mais pour eux, c’est un peu comme le camping-cariste épris de liberté qui s’aperçoit que seules les aires d’accueil bondées peuvent l’accueillir ! Les restaurateurs ambulants déchantent souvent. Reste pour eux une solution… s’installer sur des terrains privés ! 

"Certes, le camion à pizzas de papa n’a pas dit son dernier mot ! Mais ses petits frères biberonnés à la communication 2.0 sont désormais bien installés dans le paysage… Une tendance qui ne devrait pas se démentir dans les prochaines années. Les food trucks représentent plus que de la nourriture, c’est aussi un état d’esprit, le rapport de proximité avec le client y est très important, c’est également une tendance que l’on retrouve dans les restaurants qui ont ouvert leur cuisine sur la salle !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…



Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin


vendredi 14 octobre 2016

Une production viticole 2016… en chute de 12% !

Agreste, la cellule de statistique et de prospective du ministère de l’Agriculture, vient de publier les chiffres de la production viticole 2016, en France. Celle-ci est en chute de 12% sur un an, de 9% sur cinq ans. Voici le détail région viticole par région viticole et par catégories de vins.

La baisse sur un an de la production estimée est principalement la conséquence du gel de printemps, qui a touché certains bassins viticoles. La Loire, la Champagne, la Bourgogne et le Beaujolais ont vu leurs récoltes de raisin 2016 s'effondrer sous l'effet d'épisodes climatiques défavorables. La production de l'année est prévue en baisse de 32% pour la Champagne où le gel a détruit 4.600 hectares, de 30% pour le Val-de-Loire et 20% en Bourgogne et Beaujolais. Des dégâts liés à la grêle en Charente, dans le Bourgogne-Beaujolais et le Languedoc-Roussillon ont amoindri aussi le potentiel de production. Enfin, les dégâts causés par le mildiou, une maladie de la vigne, ont accentué dans certaines régions la baisse de la production comme dans le Val-de-Loire et la Champagne. Les premières vendanges se sont déroulées dans des conditions sanitaires relativement bien préservées, à l'exception des régions du littoral de la façade Atlantique (Charente et Val-de-Loire), où des foyers de pourriture ont commencé à se développer.

- Les estimations par catégorie de vin :


AOP : 19,9 millions d’hectolitres (-7%)
Vins pour eaux-de-vie : 7,4 millions hl (-22%)
Vins avec IGP : 11,9 millions hl (-10%)
Autres vins dont vins sans IG : 2,8 millions hl (-23%)
Total vins : 42,2 millions hl (-12%)

- Les estimations par régions viticoles :


1/Champagne : -27%

L’analyse d’Agreste : Le mildiou aurait entraîné des pertes de l’ordre de 15 %.  Le vignoble a été touché par plusieurs jours de gel au printemps et la production a été détruite sur 4 600 hectares. La production de l’année est prévue en nette baisse : - 32 % pour tous les vins, -27% pour les AOP hors vins pour eaux-de-vie.

2/Bourgogne et Beaujolais : -20%

L’analyse d’Agreste : dans ces deux régions, les vendanges ont commencé vers le 20 septembre. En Beaujolais, la production est attendue supérieure à la moyenne 2011-2015. Un gel a atteint le vignoble de Bourgogne fin avril à des degrés divers sur 10 000 hectares, surtout dans les Côtes de Beaune, les vignobles de la côte châlonnaise et certains secteurs de l’Yonne. Plusieurs épisodes de grêle ont occasionné des dégâts importants en mai. Entre les récoltes 2016 et 2015, la production est prévue en retrait de 20 %.

3/Alsace : +19%

L’analyse d’Agreste : Le mildiou est maîtrisé. Les cépages pinots sont chargés en raisins. La production est estimée supérieure à la petite récolte de l’an dernier : +18% pour tous les vins, +19 % pour les AOP hors vins pour eaux-de-vie.

4/Savoie et Jura : respectivement -1% et +4%

L’analyse d’Agreste : les dernières précipitations ont permis aux raisins de se développer. La récolte est revue en hausse dans le Jura depuis la dernière prévision.

5/Val de Loire : -32%

L’analyse d’Agreste : les vendanges ont commencé mi-septembre, avec une semaine de retard. Les précipitations de septembre ont permis de compenser le stress hydrique. La production est très hétérogène. Le Botrytis commence à apparaître. Le vignoble a été aussi touché par le gel de fin avril (10 à 50 % de pertes selon les secteurs). La production est prévue en net repli sur un an : - 35 % pour tous les vins, -32 % pour les AOP hors vins pour eaux-de-vie.

6/Charentes : -22% (tous vins)

L’analyse d’Agreste : Un épisode de grêle supplémentaire a touché en septembre le département de la Charente. Le développement important de foyers de Botrytis a parfois conduit à avancer la récolte à la fin septembre au lieu d’octobre. La production est très hétérogène. Elle est révisée à la baisse depuis la dernière prévision. Elle devrait être inférieure de 22 % à celle de l’année précédente.

7/Bordelais : +9%

L’analyse d’Agreste : les précipitations de la mi-septembre ont été bénéfiques au vignoble après la canicule de début septembre. L’état sanitaire est pour l’heure préservé. La véraison est hétérogène. Les vendanges ont commencé par les blancs.

8/Sud-Ouest : -2%

L’analyse d’Agreste : les précipitations de septembre ont contribué au maintien du niveau de production, cela après l’aggravation de la sécheresse fin août. Ces pluies ont aussi permis le déblocage de la véraison.

9/Languedoc-Roussillon : -10%

L’analyse d’Agreste : alors que la deuxième partie des vendanges est bien entamée, la baisse de la production sur un an se confirme (- 11 %, tous vins, -10% pour les AOP hors vins pour eaux de vie). La situation du bassin est toutefois très contrastée. La production se maintient dans l’Est de l’Hérault, le Gard et l’Ouest Audois. Partout ailleurs, la production est estimée en nette baisse sur un an, conséquence de la persistance de la sécheresse, notamment dans le Roussillon. L’état sanitaire reste favorable.

10/Sud-Est : -3%

L’analyse d’Agreste : les vendanges se déroulent dans un état sanitaire préservé. L’aggravation de la sécheresse depuis le 22 juillet conduit à réviser à la baisse la production du bassin depuis la dernière prévision, notamment dans les Bouches-du-Rhône). Les précipitations faibles de septembre et arrivées trop tardivement n’ont pas compensé les déficits en volume initiaux. La production du bassin, très hétérogène selon les cépages et les parcelles, est en repli de 3 % sur un an.

11/Corse : -1%

L’analyse d’Agreste : la récolte est presque achevée. Avec l’aggravation de la sécheresse jusqu’aux vendanges, la production serait inférieure de 6 % à celle de 2015 pour tous les vins, de -1% pour les AOP  hors vins pour eaux-de-vie.

"Gel, épisodes de grêle et mildiou ont sévèrement frappé les vignes françaises depuis le printemps et la récolte 2016 s'en ressent avec des volumes en recul de 12% sur un an, à 42,2 millions d'hectolitres. Il s'agit de « l'une des plus faibles productions depuis 30 ans », selon  le ministère de l'Agriculture".

Éric.L
Source d’inspiration : Agreste

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 12 octobre 2016

COP21… Un an après !

Après les ratifications de la Chine, des Etats-Unis, de l'Inde, qui sont les principaux pollueurs de la planète ! Le Parlement européen a approuvé, à une large majorité (610 voix pour, 38 contre), la ratification par l'UE de l'accord de Paris sur le climat et ce, au terme d'une procédure éclair qui va permettre une entrée en vigueur imminente du texte mondial de lutte contre le changement climatique. L'Union européenne va donc pouvoir notifier sa ratification à l'ONU, en même temps que les pays européens qui auront finalisé d'ici là leurs ratifications au niveau national. Ce dépôt conjoint devrait déclencher l'entrée en vigueur, un mois plus tard, de l'accord de Paris qui vise à contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C par rapport au niveau pré-industriel. L'accord de Paris sur le changement climatique entrera en vigueur de manière très rapide, un an environ après sa signature lors de la COP21 en décembre dernier. Il s'agit là d'un succès remarquable quand on se rappelle les sept ans mis par l'accord de Kyoto, signé en 1997, pour atteindre le même statut. Il montre aussi que les grandes puissances économiques de la planète prennent désormais au sérieux les transitions énergétiques et économiques à venir.

À l'occasion du dernier G20 réuni à Pékin, les deux plus importants émetteurs, la Chine et les États-Unis, ont relancé la dynamique initiée à Paris, en annonçant qu'ils l'avaient à leur tour ratifié, il est vrai dans des contextes économiques et politiques bien différents… Le président Obama, avant tout soucieux de sa postérité pour l'histoire, a dû contourner le Congrès, hostile en raison du poids du lobby pétrolier et gazier aux États-Unis. La Chine, pour sa part, est au bord de l'asphyxie et la transition énergétique constitue aux yeux de ses dirigeants un nouvel objectif susceptible de relancer une croissance qui tend à s'étioler.
En revanche, le processus semble enrayé pour les autres gros émetteurs ! Ainsi, les pays européens qui l'ont ratifié sont minoritaires et parient sur des sources d'énergie alternatives (nucléaire pour la France et la Hongrie, énergies renouvelables pour l'Autriche). Il est donc probable que l'objectif de diminuer de façon significative les émissions de gaz à effet de serre ne sera atteint que progressivement…

"Pour devenir applicable… l'accord de Paris doit être ratifié par des pays représentant au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et être ratifié par au moins 55 pays. A ce jour, 72 pays, représentant 56,75% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont déposé leurs instruments de ratification de l'accord de Paris auprès du secrétariat de l'ONU. Cela ouvre la voie à une entrée en vigueur dans 30 jours !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

vendredi 7 octobre 2016

Les Français veulent… un ministère du commerce !

Selon un sondage récent de Toluna, 73,1% des Français pensent qu’il faut un ministre ou secrétaire d’état au commerce. C'est moins que pour l’industrie et surtout l’agriculture, mais cela reste néanmoins élevé !
         
Dans les sondages, on interroge toujours les Français sur ce qu'ils pensent des candidats à la présidentielle, ou des ministres en place, mais on ne les interroge jamais sur les ministères qu'ils estiment plus ou moins utiles dans un gouvernement. Si ceux de l'agriculture et de l'industrie restent en tête, le ministère du Commerce est lui aussi souhaité par les Français (le Commerce étant souvent rattaché au ministère de l'Economie et des Finances).

Il faut savoir, que sur un classement du produit intérieur brut (PIB) et en nombre d'emplois, le commerce est largement en tête sur l'industrie et l'agriculture, d'où sans doute le pourcentage important de Français qui souhaitent un ministère pour ce secteur. La question posée par Toluna était : "D'après vous, le gouvernement français doit-il avoir un membre (ministre ou secrétaire d'Etat) dédié à ces domaines". Des domaines choisis donc, pour éviter les réponses évidentes pour les ministères régaliens (justice, défense...).

"Ces chiffres... pourront peut être nourrir la réflexion des candidats à la présidence de la République !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

mardi 4 octobre 2016

Prix du gaz, trains, APL… Ce qui change au 1er octobre !

Malgré une bonne nouvelle sur les prix du gaz qui baissent, les changements qui entrent en vigueur le 1er octobre ont de quoi contrarier les consommateurs. Outre le nouveau calcul défavorable des APL, la date marque la disparition de trains de nuits et le gel des retraites.

 Baisse des prix du gaz…

Les tarifs réglementés vont baisser de 0,8% le mois prochain. Environ 11 millions de foyers sont concernés par cette mesure. Cette baisse, qui sera comptabilisée à partir du 1er octobre, intervient après trois mois consécutifs de hausse: en juillet, août et septembre. Les tarifs administrés du gaz appliqués par Engie avaient respectivement augmenté de 0,2%, 2,3% et 0,4%. Onze millions de foyers en France sont concernés par les prix réglementés du gaz.

● Nouveau calcul des APL, le livret A intégré…

À partir d'aujourd'hui, le patrimoine familial va être pris en compte dans le nouveau calcul des APL, dès que celui-ci dépasse 30.000 euros. Cette mesure devrait réduire le nombre de bénéficiaires et toucher 650.000 locataires selon l'association de consommateurs CLCV. De plus, les personnes dont les parents sont assujettis à l'ISF ne seront plus éligibles aux APL.
La loi de finances prévoit, pour enrayer la hausse constante des APL, première dépense de l'Etat pour le logement, de raboter de 225 millions d'euros ces aides d'un montant total de 15,5 milliards. C'est la seconde fois en seulement quelques mois que l'État s'en prend aux APL, une aide dont bénéficient actuellement quelque 6,5 millions de bénéficiaires.

● Retraites: pas de revalorisation…

Au plus grand dam des retraités, leurs pensions ne sont pas augmentées ce samedi 1er octobre, date traditionnelle de leur revalorisation. Lors de son intervention sur LCI jeudi, Christian Eckert, secrétaire d'État chargé du Budget, expliquait que ce gel est dû au taux d'inflation très faible voire nul, taux sur lequel sont indexées les retraites. Dans ces conditions, revaloriser «les retraites serait une dépense extraordinairement importante», expliquait-il. La décision a par la suite été confirmée par le cabinet de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, aux syndicats.

● Trains de nuits: la moitié des lignes ferment…

L'État ayant décidé l'arrêt de ses subventions, quatre des huit lignes de trains Intercités de nuit qui existent en France ferment le 1er octobre. Les lignes reliant Paris à Irun, en Espagne, et à Nice resteront quant à elles ouvertes, respectivement jusqu'en juillet et octobre 2017, tandis que les liaisons Paris-Briançon et Paris-Latour-de-Carol sont maintenues. Cette décision, annoncée par le secrétaire d'État aux Transports Alain Vidalies fait suite à un rapport commandé par l'État qui soulignait la dégradation des services (temps de parcours augmentés, régularité des trajets en baisse...).

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin

samedi 1 octobre 2016

Mondial de l'automobile 2016… Du 1er au 16 octobre !

Le Mondial de l'auto qui ouvre ses portes au public ce samedi 1er octobre reste un lieu incontournable pour découvrir et essayer en avant-première les dernières nouveautés. Plus d'un million de visiteurs se sont pressés au dernier Mondial de l’Automobile de Paris, en octobre 2014, confirmant son statut de Salon automobile le plus fréquenté au monde ! En alternance tous les deux ans avec le salon de Francfort, l’événement tricolore revient donc cette année.

Pourtant la liste des mesures anti voiture ne cessent de s'allonger …

Le plus ancien Salon automobile du monde (la manifestation fêtera ses cent vingt ans pour sa prochaine édition en 2018), a eu tendance à s'endormir sur ses lauriers. Et la politique ouvertement autophobe affichée par la Ville de Paris n'a pas rassuré les nombreux exposants étrangers. La voiture pollue et la voiture tue, c’est le discours actuel. À Londres et à Milan, des péages urbains ont été installées. À Tokyo, il est obligatoire d’avoir une place de parking. Au Brésil, la circulation alternée est quotidienne et en Chine, on attribue même des plaques d’immatriculation par loterie ou lors de mises aux enchères.
Pourtant malgré tout ce climat anti voiture, la voiture reste un objet convoité pour 68% des Français. Elle fait rêver même si la nouvelle génération la perçoit différemment. Les scandales de diesel, de pollution, les journées sans voiture et malgré l’auto-phobie ambiante, la voiture conserve une image positive. Pourquoi ? Parce que la voiture est encore synonyme de liberté avec un pic tout particulier pour les Français puisque 95% d’entre nous considèrent que la voiture représente notre indépendance.

"Elle nous est indispensable et nous permet de gagner du temps. C'est peut être aussi pour cela que certains préfèrent passer une heure dans leur voiture, dans ce petit espace bien à soi, même si le métro ou le tram est au coin de la rue !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin