jeudi 30 juin 2016

Tour de France 2016… Un feuilleton estival centenaire !

Du samedi 2 juillet au dimanche 24 juillet 2016, le 103e Tour de France, feuilleton estival centenaire autant que fête populaire, s'élancera… Du Mont-Saint-Michel pour 21 étapes en passant par le Mont Ventoux et le Mont Blanc, jusqu'à l'arrivée à Paris le 24 juillet. Le tour 2016 comprendra 21 étapes pour une distance de 3 535 kilomètres. Il visitera trois pays limitrophes : l'Espagne, la Principauté d'Andorre et la Suisse.

Pour ce tour de France 2016, nous aurons droit à :
- 9 étapes de plaine
- 1 étape accidentée
- 9 étapes de montagne avec 4 arrivées en altitude (Andorre Arcalis, Mont Ventoux, Finhaut-Emosson et Saint-Gervais Mont Blanc)
- 2 étapes contre la montre en individuel
- 2 journées de repos

"Le cyclisme est un sport individuel qui se court en équipes et qui revêt toute sa mythologie dans le duel. L’histoire du Tour c’est aussi et surtout, l’opposition d’un homme contre un autre homme. Ils s’apprécient, se détestent, se craignent ou s’ignorent, mais savent bien au fond d’eux que leur sort est lié. Parce que sans Poulidor, Anquetil ne serait pas tout à fait Anquetil. Les rivaux sont comme deux amoureux… Fâchés ou pas, on ne peut pas les séparer !" 

Éric.L
Pour plus d’informations : www.letour.fr/le-tour/2016/fr/

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

mardi 28 juin 2016

Nouvelle-Aquitaine… Un nouveau nom pour la région !

C’est officiel… La grande région issue de la fusion des régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes s’appellera « Nouvelle-Aquitaine », un nom approuvé majoritairement au terme du vote solennel de la nouvelle assemblée régionale, réunie en session plénière ce lundi à Bordeaux. Cette appellation ne deviendra toutefois officielle qu’après sa validation par le Conseil d’Etat, qui devra prendre un décret au plus tard le 1er octobre.

Le vote final portait sur une seule et même résolution proposant de rebaptiser l’ancienne région Aquitaine-Limousin–Poitou-Charentes et de désigner Bordeaux comme chef-lieu de la nouvelle entité régionale et comme siège de l’Hôtel de région.

Pour satisfaire la demande du groupe écologiste EELV, la majorité a accepté que le nom des anciennes régions figure sur tous les documents officiels de la Nouvelle-Aquitaine. Compromis ultime pour solder un débat qui n'est sans doute pas terminé…

Éric.L

Nouvelle-Aquitaine
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

vendredi 24 juin 2016

Le Brexit… Un voyage en terra incognita !

Les Britanniques ont décidé de quitter l'Union européenne… Après 43 ans de vie commune ! Ils ont voté ce jeudi 23 juin à 51,9% des voix pour sortir de l'Union européenne et à 48,1% pour rester. 17,4 millions de personnes ont voté pour le Brexit (pour Britain exit) et 16,1 millions pour rester dans l'UE, marqué par une participation importante (72,2%) et les résultats montrent un pays divisé. Si Londres, l'Ecosse et l'Irlande du Nord ont massivement voté pour rester dans l'UE, la plupart des régions de l'Angleterre se sont fortement prononcées pour sortir. C’est le cas de l'Est, à 56,7%, de l'East Midlands (au centre du pays, avec 58,4%, du West-Midlands à 59,1%, du Nord-Est, avec 58,6%, du Yorkshire et Humber (nord du pays), à 58,3%, du Nord-Ouest à 53,8% et du Sud-Est à 52,2%. Londres a voté à 59,9% pour le « Remain », ainsi que l'Ecosse avec une très large majorité de 62% et l'Irlande du Nord à 55,7%. En revanche, le pays de Galles a voté pour le Brexit à 52,5%. Il y a également une division générationnelle, les jeunes ayant voté pour le statu quo, les plus âgés pour la sortie de l'europe.

Le Premier ministre britannique David Cameron, qui avait organisé la tenue du référendum mais avait fait campagne pour le maintien, essuie un très large revers et a annoncé sa démission prochaine. Choquée, le reste de l'Europe va maintenant tenter d'éviter tout éclatement du bloc des désormais 27 pays membres.

Mais au fait… Qu'est-ce que le Brexit ?
Le "Brexit" est une abréviation de "British Exit", évoquant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, faisant référence au "Grexit" évoqué durant l'été 2015 lors de la crise grecque. A la différence du "Grexit", où la mise à l'écart de la Grèce de la zone euro (et non de l'Union européenne) pouvait être envisagée comme une sanction envers le pays, il s'agit dans le cadre du "Brexit" d'un départ volontaire de l'Union.

"Ce jeudi 23 juin, les britanniques étaient devant leurs responsabilités… Mais les dirigeants des différents pays européens doivent également prendre les leurs lorsqu'ils sont au pouvoir ! Ce jeudi, les britanniques  avaient rendez-vous avec l'histoire… "

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté Par le P'tit Rapporteur du Magarin


L’Hermione… Escale à Royan !

La réplique du navire de La Fayette a prévu une halte à Royan, avec un feu d'artifice en prime le 26 juin prochain. Une première dans la cité balnéaire !

Après une escale technique de trois semaines de L'Hermione à La Rochelle, la réplique du trois-mâts de La Fayette fera escale à Royan dimanche 26 juin avant de mettre le cap sur la Bretagne.

Lors de son mouillage devant Royan, il est prévu un feu d'artifice pour fêter l'événement. Les Royannais avaient déjà pu voir passer le navire lors de sa remontée vers Bordeaux en août. Mais c'est la première fois que "L'Hermione" s'arrêtera ici.

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Association Hermione-La Fayette  http://www.hermione.com/accueil/

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 22 juin 2016

Le Shtandart… Une escale impériale à Rochefort !

Après avoir accueilli la Nao Victoria en 2015, l'Arsenal de Rochefort poursuit sa mission en accueillant des navires de prestige !
Alors que l'Hermione à quitté son port d'attache pour quelques semaines et ce afin de rejoindre les fêtes maritimes de Brest 2016, Rochefort accueille du 5 juin au 8 juillet Le Shtandart (« Étendard » en russe) réplique d’une frégate russe du XVIIIe siècle, qui fut le navire amiral du tsar Pierre le Grand.
En 1703, en même temps que se fonde la ville de Saint-Pétersbourg, une dizaine de navires sont mis en chantier. Le plus important, le Shtandart, une frégate de trois-mâts, portant 28 canons, est achevé en à peine 5 mois sous le regard impatient du Tsar qui l’enverra affronter l’éternel ennemi suédois. Détruit en 1727, il  reste un emblème national puissant… Tout comme l’Hermione !
Le « Shtandart » contemporain est la réalisation d’un rêve… En 1994, des jeunes enthousiastes de Saint-Pétersbourg, décident de faire revenir le « Shtandart » de Pierre 1er sur les rives de la Neva, en construisant une réplique. Ils lancent un chantier éducatif et patriotique, les sources directes manquent mais le projet prend forme et la réplique du Shtandart voit le jour 5 ans plus tard. Elle navigue depuis l’année 2000 autour du monde et nous invite à partager les légendes et réalités d’une marine russe méconnue.

Il est possible de visiter le "Shtandart". Tous les jours, de 10 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 19 heures. Visites guidées de trente minutes toutes les demi-heures. Tarifs : adulte, 6,50 € ; réduit, 5 euros. Des visites théâtralisées sont aussi prévus les mardis et vendredis, à 19 heures (sur réservation au 05 46 87 01 90).

Quelques chiffres sur le Shtandart :
-Début de la construction : 1995
-Date de lancement : 2000
-Trois-mâts carré
-Longueur : 34,50 m
-28 canons
-Poids : 223,5 tonnes
-Maître-bau : 6,95 m
- Pavillon : Russie
- Port d’attache : St Petersbourg

"Embarquez sur un symbole de la naissance de la marine de guerre russe et découvrez légendes et réalités !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

vendredi 17 juin 2016

Trois cognacs de la Tour d'Argent vendus… 72800 euros !

Trois flacons clos-de-griffier, millésime 1788, ont été adjugés à Paris, lors de la vente aux enchères des joyaux du célèbre restaurant parisien. Les étiquettes sont très abîmées, déchirées, presque illisibles et les capsules en cire encrassées ou cassées, les niveaux 4 à 5 cm sous le col. Pourtant, ces trois bouteilles de cognac clos-de-griffier, millésime 1788, valent une fortune ! Ce mardi 10 mai, chez Artcurial, 7, rond-point des Champs Elysées à Paris, elles ont été adjugées 26 000, 23 400 et 23.400 euros (frais inclus). Soit un total de 72.800€ sous le marteau des commissaires-priseurs François Tajan et Stéphane Aubert. Selon David Ridgway, chef sommelier de la Tour d'Argent depuis 1981, "ce cognac de 1788 est étonnamment jeune. Les eaux-de-vie de l'époque étaient plus linéaires, plus vives, plus brutes, ce qui aurait permis ce beau et long vieillissement. La mise en bouteille daterait quant à elle des années 1830". Ces trois bouteilles constituaient "le clou" de la vente aux enchères de joyaux du restaurant la Tour d'Argent et des collections privées de la famille Terrail, propriétaire depuis le début du XXe siècle de cet établissement réputé fondé en 1582.
Au total, 3000 objets et 670 lots sont dispersés en deux jours. Lors de la première journée de vente, une presse en métal argenté utilisé pour la fameuse recette du "canard au sang" a trouvé preneur à 40.200 euros (frais inclus), soit environ dix fois son estimation. On vendait aussi des timbales et des couverts en argent, des assiettes en faïence, des carafes et des verres gravés à l'emblème du restaurant. Une salière a été adjugée 8.840 euros, une pince à asperges 1.950 euros. Des nappes et du mobilier étaient aussi proposés aux investisseurs et collectionneurs, ainsi qu'une centaine de liqueurs et spiritueux issus de l'extraordinaire cave du restaurant, qui compte actuellement environ 350.000 bouteilles et 11.000 références.
Le restaurant à la vue panoramique sur la Seine et Notre-Dame, dirigé depuis 2006 par André Terrail, a entrepris de rajeunir son image et vient de nommer à la tête de ses cuisines Philippe Labbé, qui propose depuis le 3 mai une nouvelle carte. Le chef revisite les classiques de la maison, avec l'objectif de reconquérir rapidement une deuxième étoile perdue en 2006. Le restaurant était triplement étoilé jusqu'en 1996.
Le saviez-vous ? Fin 2009, une précédente vente aux enchères de 18.000 vins et spiritueux de la cave de la Tour d'Argent, par la maison Piasa, avait rapporté 1,5 million d'euros. Lors de cette vente, une bouteille de cognac similaire à celles adjugées aujourd'hui (un clos-de-griffier millésime 1788) avait été achetée 30.500 € par le London's Playboy Club. Mais en 2012, un richissime client de l'établissement avait malencontreusement cassé le précieux flacon ! Il voulait s'offrir un verre à 5.000 livres sterling, observait l'étiquette et fait un faux mouvement… Le patron du bar, Salvatore Calabrese, avait raconté sa tristesse au journal anglais Evening Standard : «J'ai eu le cœur brisé. Pas à cause de la valeur de la bouteille mais parce que c'est un morceau d'histoire qui a été perdu.» Il ironisait même sur le réseau social Twitter, soulignant que cette mésaventure faisait du sol de son bar "le plus cher au monde". La bouteille n'était pas assurée !

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 15 juin 2016

La Cité du Vin à Bordeaux… L'art du vin à enfin son temple !

La Cité du Vin, est un musée hybride de 13 350 m² consacré aux vins du monde installé sur les quais de la ville de Bordeaux, haut lieu de la culture du vin. L'architecture du bâtiment tout en courbes, évoque un élément liquide et fortement inspiré d'une carafe à vin ! Une architecture futuriste pensée par Anouk Legendre et Nicolas Desmazières de l'agence française XTU architects. Un voyage intéractif et thématique au coeur des cultures du vin, de son histoire et de sa fabrication. Un parcours sensoriel qui mène au belvédère, situé à 35 mètres de hauteur, pour une dégustation de vin soigneusement sélectionné par des œnologues réputés et des expositions temporaires qui mettent en scène photographies et objets d'art venus de musées internationaux. Pour démarrer son cycle d'expositions, la Cité a donné carte blanche à Isabelle Rozenbaum qui présente plus de 88 tirages racontant la construction du bâtiment bordelais. Le restaurant panoramique où l’on peut déguster du bon vin et des produits locaux tout en profitant d'une vue exceptionnelle sur Bordeaux et ses alentours.
La Cité du Vin a été conçue comme un site de loisir culturel unique dédié au vin en tant que patrimoine culturel, universel et vivant. Elle offre un voyage spectaculaire autour du monde, à travers les âges, dans toutes les cultures et toutes les civilisations, au cœur d'une architecture évocatrice.

"Lieu de vie, lieu de sortie, lieu de découverte, La Cité du Vin veut inviter au voyage dans un monde de cultures. Etape incontournable d'un séjour à Bordeaux, mais aussi lieu de vie et de sortie pour les Bordelais, La Cité du Vin se donne à voir, à vivre et à se visiter!"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

La cité du vin : http://www.laciteduvin.com/fr
Adresse : 134 - 150 Quai de Bacalan, 33300 Bordeaux
Ouvert tous les jours de 9h30 à 19h30
Téléphone : 05 56 16 20 20


Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

vendredi 10 juin 2016

Rochefort-en-Terre (Morbihan)… Elu village préféré des Français en 2016 !

Le village succède ainsi à Ploumanac'h, autre commune bretonne.

Rochefort-en-Terre (Morbihan) a été élu village préféré des Français en 2016. En gagnant le concours de France 2, le village succède ainsi à un autre village breton : Ploumanac'h. Les résultats du vote des internautes étaient très serrés. Rochefort-en-Terre est arrivé juste devant Montreuil-sur-Mer, suivi de Rocamadour.

Jean-François Humeau, le maire, semble avoir déjà calculé ce que lui apportera ce titre, dont il se réjouit : "On accueillait jusqu'alors 500 000 à 600 000 visiteurs. En 2017, on en accueillera près d’1,2 million et après on redescendra entre 30 et 50 %. Mais on restera à 900 000 visiteurs. C’est quand même énorme."

Située à 35 km à l’est de Vannes, sur une butte rocheuse dominant la vallée du Gueuzon, le village de Rochefort-en-Terre est l’un des plus réputés de Bretagne et également l’un des plus petits, puisqu'il n'abrite que 697 habitants.  697 heureux bretons qui côtoient chaque jour ses remparts, son château, ses maisons à pans de bois, ses demeures Renaissance, ou ses bâtiments de style gothique.

"A Rochefort-en-terre, vous êtes convié à un voyage dans le temps des plus authentiques. Un bijou de ruelles pavées et d'échoppes d'artisans qui profite d’un fleurissement admirable soulignant la pierre omniprésente dans le village."

Éric.L
Source d’inspiration : Francetv info.


Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 8 juin 2016

Aubeterre sur Drome… Les secrets de son église !

Aubeterre la superbe semble taillée dans la craie qui la porte. Nous sommes ici dans l’un des plus beaux villages de Charente. Avec ses beaux sites, elle constitue l'aboutissement normal d'un remarquable circuit touristique. Le monument à ne pas manquer, est la troublante église souterraine (Sous la cour de l'ancien château féodal), encore appelée monolithe. Comme sa jumelle de Saint-Émilion, Elle a été creusée de l'intérieur même du rocher, et a donc été réalisée par « évidement » d'une seule masse de pierre. Il est certain que les disciples de Saint-Maur (Bénédictins) qui l'ont creusée vers le XII siècle, ont en réalité profité de grottes ou d'excavations beaucoup plus anciennes, utilisées puis agrandies par les premiers chrétiens pour y pratiquer en sécurité leur culte. Cette église, qui témoigne de la ferveur chrétienne au Moyen Age, apparaît comme un lieu d’intense émotion. Un vrai choc qui mobilise tous les sens ! Vingt-sept mètres de long, seize de large, vingt de haut et forte de ses dix siècles, l'église souterraine d'Aubeterre domine, écrase, impressionne. C'est la plus haute église monolithe de France et un site unique en Europe.
Cette église a été voulue souterraine par le seigneur d'Aubeterre Pierre de Castillon pour y placer ( peut-être que sous terre communiquant avec son château par des galeries c'est le facteur sécurité qui prédomine, peut-être au plus proche de son château pour y accéder plus souvent et bénéficier par là de plus de bienfaits, peut-être pour la soustraire à l'église romaine...) la relique rapportée de croisade à savoir un morceau de la croix et les sanctuaires d'Aubeterre et de Saint-Émilion en étaient les écrins.
 Il y a ici la volonté de réaliser un édifice ostentatoire mais curieusement sans message et sans sculpture… On peut en déduire que les fidèles et les pèlerins savaient ce qu'ils venaient chercher et prier… L’église d’Aubeterre sur Drome a été classée parmi les Monuments Historiques en 1912. Visitée par 65 000 personnes en 2014, elle va être l'objet  d'importants travaux de consolidation et de rénovation, pour un budget estimé à quatre millions d'euros.

Lors d’un prochain article, je vous raconterais l’histoire de l’église monolithe de Saint Emilion...

"Un trésor architectural, le lieu impressionne et fascine notamment par ses dimensions !" 

Éric.L

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

dimanche 5 juin 2016

Le Zouave du pont de l'Alma, jauge symbolique des crues de la seine… Mais pas que !

Plus le niveau de la Seine monte, plus on entend parler de lui ! Mais qui est donc ce zouave du pont de l'Alma ?
Les pieds, les genoux, les cuisses, la taille... Depuis deux siècles, la statue du zouave ornant le pont de l'Alma est la mesure symbolique des crues de la Seine dans Paris.
Adossé à la pile du Pont de l'Alma, appuyé sur son fusil, droit dans ses bottes qui font bouffer sa large culotte, et quelques fois les pieds dans l'eau, le Zouave scrute l'eau de la Seine. Il est devenu, année après année, la sonde officielle des crues du fleuve. Et depuis quelques jours, il est la star du moment dans la capitale. Inauguré en 1856 par Napoléon III, ce soldat de pierre a été sculpté par Georges Diebolt. La statue mesure 5,2 mètres de haut et pèse 8 tonnes, c'est l'une des quatre sculptures représentant les troupes ayant participé à la guerre de Crimée. Car le Zouave du Pont de l'Alma, était accompagné à l’origine de trois autres soldats: Un artilleur, un grenadier et un chasseur. Mais quand le pont a été reconstruit en acier au début des années 70, ces trois compagnons furent retirés et il resta seul à veiller sur les crues de la Seine. Comme son nom l'indique, il représente un soldat des «zouaves», nom donné aux soldats des régiments français d'Afrique du Nord qui ont combattu pendant la guerre de Crimée entre 1853 et 1856. André-Louis Gody (1828-1896), né et mort à Gravelines, aurait servi de modèle à cette statue. Il aurait été repéré par Napoléon III lui-même, lors d'une revue.
Si la statue a été placée sur le pont du VIIe arrondissement de Paris (Le pont en pierre d'origine a été inauguré en 1856 par Napoléon III), ce n'est pas un hasard. Napoléon III avait voulu célébrer la victoire de la bataille de l'Alma. Sur les rives de ce fleuve de Crimée, s'est joué, le 20 septembre 1854, ce qui est considéré comme la première grande bataille de cette guerre, où les Russes ont été vaincus par les forces françaises, alliées aux Britanniques et à l'Empire ottoman. Au cours de cette bataille, les forces zouaves ont joué un rôle prépondérant.
Aujourd'hui la principale fonction du zouave est d'estimer la hauteur de l'eau et prévoir quelles seront les conséquences de la crue. Selon la tradition, quand le Zouave a les pieds dans l'eau, cela veut dire que la Seine est en crue, mais que celle-ci n'est pas dangereuse. Chaque partie de son corps, (chevilles, genoux...), est ensuite un repère pour établir l'importance de la montée du fleuve. Quand ses genoux sont dans l'eau, les quais de Seine sont fermés, et la navigation interdite. Il est donc devenu habituel pour les Parisiens de scruter jusqu'où le Zouave est immergé. D'autant plus que l'historique guerrier évolue avec les époques. En effet, il possède aujourd'hui son propre compte Twitter, où s'entremêlent humour et informations officielles, mais aussi culturel !
 Plus symbolique que fiable, le zouave de Paris ? Entre la crue que Paris a connue en 1910, où la Seine avait atteint les 8,62 mètres, et celle de 2016, la statue a été relevée de plusieurs dizaines de centimètres lors de la reconstruction du Pont de l'Alma en 1974. Le pont d'Austerlitz lui est préféré par Vigicrues, l'organisme chargé de surveiller les crues sur le territoire national. Même si Vigicrues a reconnu vendredi une possible sous-estimation du niveau du fleuve pendant plusieurs heures du fait de dysfonctionnement d'équipements de mesure...
Le Zouave fait aujourd'hui partie intégrante de la culture française. Plusieurs chansons l'évoquent, telles que Les Ricochets de Georges Brassens ou Le Zouave de Stanislas. Il a également fait son entrée dans la littérature en 2001 dans le roman de Roger Bordier, Le Zouave du Pont de l'Alma. Le mot Zouave a également été rendu célèbre par le capitaine Haddock et ses fameux jurons dans Objectif Lune, Le crabe aux pinces d'or ou encore L'affaire Tournesol.

"Inauguré en 1856 sous Napoléon III, ce guerrier de pierre est aujourd'hui le repère des crues de la Seine. Mais le Zouave est plus qu'une simple sonde… C'est aussi un personnage historique qui s'est fait une place dans la culture française !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…



Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

vendredi 3 juin 2016

Le pont de l’Île d’Oléron… Fête ses 50 ans !

Après la 2ème Guerre Mondiale et durant les trente glorieuses, le littoral charentais connaît un succès touristique fulgurant ! Ses sites particulièrement riches, ses îles, son climat doux et ensoleillé ont largement contribué à l’essor du tourisme dans notre département. Et tout naturellement, l’île d’Oléron à elle aussi su bénéficier de cet attrait… Mais avant 1966, pour faire la traversée depuis Bourcefranc-le-Chapus, il était possible de prendre l’embarcadère pour rejoindre l’île. La traversée était rapide, environ 15 minutes. Cependant, en période estivale, avec l’explosion du trafic automobile, le bac saturait et n’arrivait pas à absorber ce flux conséquent de véhicule.
En 1960, pour des raisons de rentabilités, un projet de construction d’un pont à péage fut envisagé par le Conseil Général. Et pour des raisons techniques plutôt favorables (fonds marins peu profonds et aucun trafic maritime), le projet fut accepté. Sa construction a commencé en 1964 c'est l'entreprise Campenon-Bernard qui en avait la charge et le chantier a été notamment marqué  par des grèves des ouvriers qui réclamaient plus de travail... Ils étaient en effet payés à l'heure ! Le Pont d’Oléron ou Viaduc d’Oléron sera terminé le 19 mars 1966 et inauguré le 21 juin 1966. A partir de cette date l’expansion touristique de l’île fut fulgurante… trop peut-être !
Si économiquement l’Ile d’Oléron s’est développée, ce fut, hélas, au détriment de la protection de son littoral, et de ses paysages intérieurs. Avant la construction du pont, seules deux études avaient été commanditées : une sur la navigation maritime et une autre de rentabilité du pont. Et les autorités compétentes de l’époque ne recensaient aucun inconvénient au projet. Bien au contraire ! Les avantages étaient les suivants : développement économique de l’île avec entre autre le tourisme, le transport de l’eau potable, les nouvelles perspectives géographiques et sociales pour les insulaires… L’île avec ses infrastructures routières modestes, va se développer de manière anarchique sans aucune vision collective et partagée par l’ensemble des communes. Chacun étant obnubilé à l’époque, par les gains liés à l’activité touristique !
Techniquement, le pont a une longueur de 2826 mètres. 45 piles soutiennent le tablier en béton d’une largeur de 11 mètres. Il s’élève jusqu’à 23 mètres de hauteur. 160 ouvriers ont travaillés sur l’ouvrage pendant 25 mois. Il coûta 45 millions d’euros. Le pont d'Oléron est le troisième plus long pont de France derrière celui de Saint-Nazaire (3356 mètres) et celui de l'île de Ré (2926,5 mètres). Néanmoins, il reste parmi les plus longs ponts d’Europe !

"Le pont d’Oléron fêtera ses 50 ans le 21 juin prochain ! Et après 25 ans de portes grandes ouvertes, rêvant de la manne que représente l'écotaxe pour leurs voisins de l'île de Ré… Le vieux serpent de mer refait surface à Oléron ! D’ici 2019, un péage pourrait être rétabli sur le pont. Les habitants de l’île se prononcerons pour ou contre le rétablissement d’un péage sur leur pont le 26 juin prochain et ce, au moment précis où l’ouvrage fête son cinquantenaire… "

Éric.L
Source d’inspiration : France 3 Poitou Charente.


Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin