mardi 16 mars 2021

Alpine A110 "Berlinette"… Le rêve bleu !

Durant les années 1960-1970, la plupart des familles roulaient en Peugeot 404, Renault 16, Citroën ami 6… Comme tous les passionnés, nos pères auraient certainement aimé posséder une voiture sportive. Mais ce coupé si rare, ce cabriolet séduisant, cette élégante berline, qui les attiraient restaient des rêves souvent inaccessibles !
 
Cette petite sportive bleue est devenue une référence, elle a gagné tout ce qui existe comme compétitions sur route ! Rallye de Monte-Carlo, Coupe des Alpes, Lyon-Charbonnière ou Critérium des Cévennes… Toutes les épreuves finissent par tomber dans son escarcelle, et elle connaîtra son heure de gloire en 1973, lorsque sera organisé le premier Championnat du Monde des Rallyes, qu’elle remportera !

L’industrie automobile française a produit quelques modèles mythiques depuis l’après-guerre, mais l’Alpine A110 a une place à part dans ce panthéon français. Est-ce dû à sa ligne, à son palmarès sportif, à son image artisanale ou bien aux 3 à la fois ? Une chose est sûre, elle a marqué plusieurs générations différentes !

Le saviez-vous ?
Tarif d’époque pour une A 110 Berlinette 1600 S : 33 800 F soit 35 155 €
La côte aujourd’hui : 125 000 € pour une A110 Berlinette 1600 S en très bon état.
 
"La "Berlinette" reste encore aujourd’hui une voiture emblématique et mythique ! Et dans la mémoire collective du grand public c’est tout simplement "l’Alpine", une petite sportive française pas comme les autres ! 

Éric.L

Alpine A110 Berlinette, le rêve bleu. https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

mercredi 10 mars 2021

Coup de vieux… La carte téléphonique à puce !

L’autre jour, je suis tombé par hasard sur un de mes vieux portefeuilles et dedans j’y ai retrouvé… quelques vielles cartes téléphonique à puce. Eh oui ! Car avant les portables… euh 🤔  oui mais ca les moins de 30 ans ne peuvent pas savoir ! 😜 Nous avions grand besoin de ces cartes téléphonique ! car comme nos parents nous interdisaient de rester trop longtemps au téléphone… (et pourtant période de flirt obligeait 😍 ), nous devions investir dans ces cartes à puce puis traverser la route et squatter une de ces cabines téléphoniques…

Un peu d’histoire…
Ces premières télécartes à puce ont été introduites par France Télécom en 1984  sous un format carte de crédit. C’était il y a 37 ans ! 🙄 Il ne faut pas oublier que la carte à puce (téléphonique et autres) est une invention française "eh oui môssieur! La France est le premier pays à avoir utilisé la carte à puce, et c’est France Télécom qui l’a commercialisé pour le téléphone. Il y a bien sur eu plusieurs centaines de modèles différents de carte téléphonique.

"Le développement rapide à la fin des années 1980 de la télécarte et son usage comme support publicitaire ont vite fait de la télécarte un objet de collection. Comme les philatélistes ou les numismates, et de nos jours, ce sont de véritables trésors de collection !"

Éric.L

Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

lundi 8 mars 2021

Une vie !

 La littérature… Une invitation à la lecture !


“L'œuvre littéraire sert de miroir au public. L'auteur s'y reflète et le lecteur y trouve son image.”
Jiang Zilong


Une vie de Simonne Veil, aux éditions Livre de Poche.

Une vie, autobiographie publiée en 2007 raconte l'incroyable destin de Simone Veil, rescapée d'Auschwitz. Son parcours de femme engagée, loyale. Ministre des affaires sociales, sa loi pour l'IVG, montrant une femme de conviction dans une période où il fallait un courage et une foi à toute épreuve ! 

"Simone Veil accepte de se raconter à la première personne. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée en France et à l'étranger ! Dans cette autobiographie, elle s'y montre telle qu'elle est…  Libre, véhémente, sereine !"

Journée internationale de la Femme.
Éric.L

Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

jeudi 4 mars 2021

Il est où le bonheur?

Mais le bonheur, où est-il ? Les raisons du bonheur sont la plupart du temps fort simples… Il y a les passions, mais il y a aussi la découverte du monde, et cette curiosité est certainement un élément important du bonheur !

On ne fréquente pas pêle-mêle gouttières et salons, les Pharaons et les sorcières, la cour de Louis XV et les loges de concierge sans susciter bien des questions ! Mais Oggy s’en moque… dressant sa queue en point d’interrogation, il excite notre curiosité, éveille notre imagination, stimule notre créativité et nous oblige à nous interroger sur nous-mêmes. 

Oggy ignore le futur et vit intensément l’instant présent. Cet hédoniste nous montre le bonheur ineffable d’une sieste dans un rayon de soleil, d’une pâtée offerte par une main amie, de quelques pas dans un jardin, d’un câlin les yeux dans les yeux. Oggy n’a pas besoin des mots des philosophes pour nous faire saisir avec éloquence que chaque minute doit être vécue et savourée comme si elle pouvait être la dernière !

Oggy ignore la hiérarchie et nous considère comme des partenaires. Égalitaire et de forte personnalité, il nous inculque deux principes, en nous obligeant à nous interroger sur les notions de propriété et d’individualité. Il prône le partage fraternel et le respect de l’autre dans ses différences. Sa fidélité réelle sera acquise si nous avons compris la leçon !

Oggy attend peu de nous ! L’homme est un des éléments sympathiques et privilégiés de son environnement. On cohabite, mais il vit sa vie, et c’est lui qui décide de ce qu’il fait ! Dormir, déambuler, ronronner, manger, jouer avec une boule de papier… Il ne fait rien qui soit gênant pour nous, alors on ne ressent pas le besoin de «l’éduquer». Il vient vers nous ou pas, il peut être avec nous à un instant donné, et nous quitter l’instant suivant… Il est là, tout simplement !

Oggy ne s’énerve que si on le pousse à bout alors qu’il se livre à une activité importante ! Sommeil, rêverie, chasse ou toilette. Sinon, il demeure la vivante image de la méditation et de la maîtrise de soi. « L’idée du calme est dans un chat assis », notait Jules Renard. « Le regard du chat pousse à l’introspection… Que déchiffrer dans ses prunelles mystiques ? » Chantait Baudelaire. Etre zen en toutes circonstances, voilà ce dont il témoigne.

Agé, aveugle, diminué, Oggy ne se plaindra jamais des maux qui l’accableront et il continuera à épier, feinter, esquisser une pirouette ou un coup de patte ! Une manière de nous faire comprendre que l’essentiel pour vieillir en beauté est de ne jamais cesser de participer, d’apprendre, de séduire, d’échafauder des projets…

"Ainsi, de par son attitude, c’est aussi une manière pour lui, de nous indiquer que finalement les raisons du bonheur… sont la plupart du temps fort simples !"

Éric.L

Source d’inspiration : l'observation d'Oggy un p’tit chat malicieux !

Il est où le bonheur?
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

lundi 1 mars 2021

Fougères-sur-Bièvre… Petite forteresse du terroir !

Dans l’ombre des grands châteaux, on les connaît peu ! Et pourtant… question histoire, architecture et jardins, ces petits châteaux ont (presque) tout des grands !

Situé à une quinzaine de kilomètres de Blois, au cœur du val de Loire, il représente bien le château fort tel que l'on se l'imagine avec ses remparts et son donjon ! Assez méconnu, il se distingue des grands châteaux de la Loire par une architecture sobre et puissante, mélangeant Moyen Âge et Renaissance ! Un beau château du XVe siècle, composé d’un donjon carré et d’un corps de logis Renaissance, il a été entièrement restauré et se visite dans sa totalité. Les différents styles qui se sont ajoutés au long des siècles (fronton gothique, galerie Louis XII, chapiteaux Renaissance) lui apportent sa grâce et sa puissance. Ses trois niveaux vous permettront de découvrir les imposantes charpentes de ce monument à vocation militaire !

Pour bien rappeler la vie parfois close du lieu, le jardin d'inspiration médiévale met l'accent sur l'art de cultiver et le pouvoir des plantes ! On y trouve ainsi, plantes aromatiques, condimentaires et médicinales qui accompagnent les plantes potagères, les arbres fruitiers et les fleurs, notamment la rose, fleur des rituels de beauté et d'amour ! Mais aussi des plantes tinctoriales, autrefois utilisées pour la fabrication des encres de couleurs nécessaires à la copie des manuscrits et pour la teinture des vêtements. La tonnelle du jardin offre une pause ombragée aux visiteurs. Tout au long de l'année, expositions temporaires, animations pédagogiques et festives rythment la vie du château. La boutique spécialisée dans le médiéval est accessible de l'extérieur. Les enfants ne sont pas oubliés avec un questionnaire jeu qui leur est réservé.

Un peu d'histoire...
En 1030, la seigneurie de Fougères appartient à un vassal du comte de Blois. Pendant la guerre de Cent Ans, le château tombe aux mains des Anglais qui l’abandonnent en 1429 en ruine.
En 1470, Pierre de Refuge, conseiller du Prince Charles d’Orléans et trésorier du roi Louis XI, fait du château une véritable petite forteresse. Vers 1510/1520, Jean de Villebresme, petit fils de Pierre de Refuge, modifie le château par un apport de décors de style Renaissance et d’une galerie couverte.
En 1789, le château est acquis par René Lambot, propriétaire du château voisin de Boissay, qui y installe une filature de 1812 à 1901. Classé Monument Historique en 1912, l’édifice devient propriété de l’État en 1932.

"Le château de Fougères nous offre l’image surprenante d’un petit château fort de la fin du Moyen Âge, se distinguant des grands châteaux de la Loire par l’absence de toute ostentation, malgré les divers embellissements apportés à la Renaissance !"

Éric.L 


            
                         Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

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