En matière fiscale, au Portugal, l'imagination est au
pouvoir ! Dans le cadre de son budget pour 2017, marqué par la rigueur, le
gouvernement portugais envisage de tenir compte, dans la taxation des logements,
du niveau d'ensoleillement et de la qualité de la vue. Une taxe « soleil » en
quelque sorte ! Et cette nouvelle taxe fait polémique au Portugal. On
croyait la France championne du monde en matière de créativité fiscale. Raté !
Les autorités portugaises ont pris une longueur d’avance en imaginant la taxe
soleil sur les logements.
Le soleil sur les façades, au Portugal, c'est
300 jours par an. Un privilège qui pourrait bientôt coûter cher au
contribuable ! Ainsi, si un logement est ensoleillé, l'impôt foncier
augmentera de 20%. S'il est à l'ombre, il baissera de 10%. Même logique pour la
vue. Plus 20% d'impôt foncier pour une vue dégagée ou sur la mer, moins 10%
pour une vue sur le cimetière. L'évaluation se fera au cas par cas,
immeuble par immeuble par des experts agréés. "Sur le marché, le prix
est déjà différent entre un appartement en rez-de-chaussée et un appartement au
troisième étage. Donc l'idée c'est que la taxe reflète aussi cette différence
d'ensoleillement. Ajoutons que, fort heureusement, un certain nombre de
propriétaires devraient échapper à ce coup de bambou fiscal ! Le nouveau
dispositif étant censé s’appliquer tout du moins en l’état actuel du texte, aux
nouvelles constructions, et aux logements dont la valeur cadastrale dépasse 250.000
euros. Cette taxe s’inscrit dans la proposition budgétaire pour 2017, qui
devrait être votée le 29 novembre.
Pour couronner le tout, les autorités portugaises
mijotent une autre petite surprise aux détenteurs de biens immobiliers. Une
mesure du budget prévoit également d’appliquer une surtaxe foncière sur tous
les patrimoines immobiliers dépassant 600.000 euros par personne. Une ponction
qui frappera là encore les plus riches, mais qui pourrait aussi avoir pour
effet de limiter la frénésie d’investissement étranger dont a profité le pays
ces dernières années…
"Vers 1650,
le roi Guillaume III a introduit une taxe sur les fenêtres à travers toute la Grande-Bretagne où les
gens ont été taxés en fonction de la quantité de lumière entrant dans leurs
maisons. En conséquence, de nombreuses fenêtres ont été murées, et le restent
jusqu’à ce jour. Les propriétaires se sont battus contre ce que l’on considère
avoir inspiré le terme : «Daylight Robbery». (Vol de la lumière du jour)"
Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin
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