mardi 31 mai 2016

Phare de Cordouan… Cap sur le classement mondial !

« Versailles de la mer », « roi des phares » ou « phares des rois », le phare de Cordouan pourrait faire un pas de plus vers la renommée en devenant Patrimoine Mondial de l'Unesco. Un dossier de candidature est en cours pour 2018. Chaque année, un seul monument français est retenu pour concourir.
Cordouan veille sur l'estuaire de la Gironde depuis plus de 400 ans. Il a été allumé en 1611 sous Louis XIII ce qui en fait le plus vieux phare de France encore en activité et c'est aussi l'un des plus beaux. Construit à l'entrée de l'estuaire de la Gironde, il est situé sur le territoire de la commune du Verdon-sur-Mer en Gironde. Situé en face de Royan, il est l’emblème du littoral royannais, il peut être accessible des côtes charentaises à marée basse.
Depuis 2002, Cordouan est inscrit sur la liste indicative des monuments susceptibles d’être classé patrimoine mondiale de l’humanité par l’Unesco. En 2017, cela pourrait bien se concrétiser ! Le dossier de candidature pour le classement au Patrimoine Mondial de l'Unesco est élaboré et pris en charge par la DRAC (direction des affaires culturelles) d'Aquitaine. Le gestionnaire du phare, le Smiddest, Syndicat mixte pour le développement durable de l'estuaire, participe également au financement et à la finalisation du dossier qui a été officialisé sur place le 8 avril dernier.

Lors d’un prochain article, je vous raconterais l’histoire de ce Phare... 

"Le phare de Cordouan… Un monument important qui annonce nos côtes, à tous ceux qui ont envie de s'écrier Terre !" 

Éric.L
Source d’inspiration : http://www.phare-de-cordouan.fr/

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

vendredi 27 mai 2016

Forum des Halles... La renaissance !

Après cinq ans de travaux, le nouveau Forum des Halles a été inauguré le 5 avril dernier dans sa grande majorité. L'objectif est d'attirer 40 millions de visiteurs par an d'ici 2018, contre 35 à 37 millions auparavant et de devenir ainsi le deuxième centre commercial d'Europe continentale en terme de fréquentation. Intégré au cœur du quartier historique des Halles à Paris, l'ancien "Ventre de Paris" avait entamé sa mue en 2011.
Un projet dont le budget n'aura cessé de croître au cours des années, dépassant largement les prévisions initiales en dépit des promesses… La refonte du Forum s'inscrit dans la restructuration du quartier des Halles, qui dans son ensemble représente une enveloppe de plus de 1 milliard d'euros et devrait être achevée en 2018. La partie commerciale comprendra 75.000m2 de surfaces, dont 15.000 nouvellement crées. Parmi ces derniers, 6.000 m2 de nouveaux commerces ont été inaugurés le 5 avril au sein de la Canopée, gigantesque structure en surface à la toiture en forme de feuille géante, qui accueille également des espaces culturels (bibliothèque, conservatoire ...). Dix-huit nouveaux commerces installés en rez-de-chaussée sous la canopée, accessibles de la rue, avec une vue sur l'église Saint-Eustache. On y trouve notamment un magasin Superdry, un «flagship» Lego… Le reste du Forum, rénovation de l'ancien centre commercial inauguré en 1979, s'étendra ensuite sur quatre niveaux en sous-sol pour rejoindre la station Châtelet-Les Halles, plus grande gare souterraine d'Europe (3 lignes de RER, 5 lignes de métro), avec ses 750.000 passagers quotidiens.
En tout, le nouveau centre accueillera 150 enseignes, contre 115 auparavant. Parmi elles, quelques distributeurs exclusifs (L'Exception, Sept-Cinq), mais aussi beaucoup de marques connues dans des concepts inédits (Nike, Sephora). Deux nouvelles brasseries, conçues avec le chef Alain Ducasse pour la première et le designer Philippe Starck pour la seconde, sont également prévues. Pour étoffer l'offre de proximité, d'autres nouvelles enseignes (la marque de prêt-à-porter Claudie Pierlot, les sacs à dos branchés Herschel, un magasin Calvin Klein centré sur les sous-vêtements, une épicerie Causses…) feront leur apparition dans les étages souterrains où était déjà installé le Forum des Halles. Sans compter un Monoprix de 3000m2 qui ouvrira en 2017.

Lors d’un prochain article, je vous raconterais l’histoire des Halles de Paris.

"La Canopée... Drôle de nom, pour cette construction aux lignes sensuelles, posée tel un vaisseau au milieu des toits de Paris. Les Halles de Paris ne sont plus depuis bien longtemps ! Et cette ode populaire, portée par Emile Zola dans son roman Le Ventre de Paris (1873), est bien inaudible aujourd’hui… De même que le Forum, qui avait pris leur place, enterré sous cette voile de verre et d'acier… "

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin 

mardi 24 mai 2016

Loi El Khomri… Ce qui va changer pour les salariés !

Contesté, remanié, le texte de la ministre du Travail va profondément changer la vie en entreprise pour les salariés… Mais au fait, que prévoit concrètement la dernière version de ce paquet de réformes ? Que devrait-il changer dans la vie des salariés ? Le P’tit Rapporteur du Magarin passe en revue les mesures de la loi El Khomri...

• HEURES SUPPLÉMENTAIRES… Toute heure travaillée au-delà des 35 heures hebdomadaires continuera à être mieux payée. La majoration reste de 25% pour les huit premières heures supplémentaires, et de 50% pour les suivantes, mais une entreprise pourra négocier avec les syndicats un accord interne qui lui permet de limiter ce bonus à 10%.
Ce que cela change… Les entreprises vont avoir une plus grande marge de manœuvre. Aujourd’hui, une entreprise doit prendre en compte les accords de branche avant de négocier le bonus versé pour les heures supplémentaires : si l’accord de branche prévoit une majoration de 30%, l’entreprise ne peut donc pas descendre en dessous de ce taux. Avec la loi El Khomri, l’accord d’entreprise primera sur l’accord de branche : une entreprise pourra négocier une majoration de 10%, le minimum légal, même si l’accord de branche prévoit un bonus bien plus élevé. Une possibilité qui risque de devenir la norme puisque le rapport de force est moins favorable aux salariés au niveau de l’entreprise qu’au niveau de la branche, où les syndicats sont plus forts. Résultat, si les employeurs regretteront toujours qu’une heure supplémentaire coûte plus cher, ils pourront néanmoins réduire la facture.

• LICENCIEMENT ÉCONOMIQUE… Des critères plus précis définissent le motif économique d'un licenciement : les difficultés économiques sont caractérisées par quatre trimestres consécutifs de baisse du chiffre d'affaires ou deux trimestres consécutifs de perte d'exploitation. 
Ce que cela change Aujourd’hui, une entreprise ne peut procéder à un licenciement économique que pour deux motifs : une cessation d’activité ou une mutation technologique. Elle peut également invoquer une réorganisation nécessaire à la sauvegarde de l’entreprise, mais il faut alors prouver qu’elle est en péril. Demain, il suffira de remplir les conditions fixées par la loi El Khomri : les licenciements économiques seront donc plus faciles et moins contestables. Pour éviter que les multinationales les moins délicates ne profitent de cette opportunité, une filiale française ne pourra pas être considérée comme en difficulté si sa maison-mère et le reste du groupe se portent bien.

• LICENCIEMENT ABUSIF… La loi El Khomri instaure un barème qui fige dans le marbre le montant maximal d’indemnités qu’un salarié peut percevoir si les prud’hommes jugent qu’il a été licencié sans justification ou en dehors des règles. Censé être obligatoire, ce barème ne sera finalement qu’indicatif.
Ce que cela change Aujourd'hui, les juges des prud’hommes décident du montant des indemnités au cas par cas, ce qui aboutit à des décisions très variables et inquiète les employeurs poursuivis. La loi El Khomri veut mettre fin à cette imprévisibilité avec un barème censé avoir deux conséquences : permettre d’accélérer les jugements - qui sont particulièrement longs en France - et offrir une plus grande visibilité aux employeurs. Mais face à la bronca des syndicats, le barème ne sera finalement qu’un indicatif : le juge pourra le suivre mais il n’y sera pas obligé. Au final, cette réforme ne change pas grand-chose, ni pour l’employeur, ni pour l’employé, le barème permettant seulement de se faire une idée des montants en jeu.

• RÉFÉRENDUM D'ENTREPRISE… En cas de blocage pour adopter un accord d’entreprise, les syndicats représentant au moins 30% des salariés pourront demander l’organisation d’un référendum. Le vote des salariés, à la majorité des suffrages exprimés, primera sur la décision des syndicats. Pour l’instant, ces référendums ne pourraient porter que sur certains dossiers (durée du travail, des repos et des congés).
Ce que cela change Actuellement, pour qu'un accord soit valide, il doit recueillir soit la signature de syndicats ayant obtenu au moins 50% des voix aux élections professionnelles, soit la signature de syndicats représentant 30% des salariés mais à condition que les syndicats majoritaires ne s'y opposent pas. Un syndicat ayant obtenu plus de 50% des voix peut donc bloquer un texte, même si la majorité des salariés y est favorable. Avec ce référendum, une entreprise pourra donc contourner le ou les syndicats majoritaire(s), à condition de s’appuyer sur un syndicat pesant au moins 30% des suffrages. C’est d’ailleurs la stratégie qu’avait choisie la direction de l’usine Smart d’Hambach, en Moselle, pour revenir sur les 35 heures malgré l’opposition de la CGT et de la CFDT. Le vote qui y avait été organisé, qui n’a aujourd’hui aucune valeur, s’imposerait alors à tous.

• ACCORD DE DÉVELOPPEMENT DE L'EMPLOI… C’est une nouveauté qui n’existe pas aujourd’hui dans le droit du travail : donner la possibilité à une entreprise de conclure un "accord de développement de l’emploi". Une entreprise pourra conclure un accord pour moduler temps de travail et rémunération des salariés afin de partir à la conquête de nouveaux marchés. Cet accord pourra durer jusqu’à deux ans.
Ce que cela change Aujourd’hui, il est déjà possible de réduire le salaire des employés ou de les faire travailler plus pour un salaire inchangé, mais seulement dans les entreprises qui vont mal : il s’agit des accords de maintien dans l’emploi, qui sont dits "défensifs" car conçus pour éviter les licenciements. Avec la loi El Khomri, de tels accords pourront devenir "offensifs" : les salariés pourront être moins payés ou travailler davantage si c’est pour décrocher un nouveau contrat. Les syndicats devront donner leur accord, mais si un salarié refuse la modification de son contrat de travail en vertu de cet accord collectif, il pourra être licencié non pas pour motif économique mais pour "cause réelle et sérieuse". Et donc dans des conditions bien moins avantageuses qu’aujourd’hui.

• HERARCHIE DES NORMES… Comme le montrent la possibilité de mener un référendum interne ou des accords de développement de l’emploi, la philosophie de la loi El Khomri est de mener les négociations au plus près des entreprises, et non plus au niveau des branches professionnelles comme c’est le cas aujourd’hui. Cette loi instaure donc une inversion des normes : les règles ne seront plus négociées pour tout un secteur mais entreprise par entreprise.
Ce que cela change En menant les négociations, sur l’organisation du temps de travail par exemple, au plus près de l’entreprise, les règles seront censées être plus adaptées à la réalité du terrain. Mais si ce changement de paradigme permet d’être plus souple et pragmatique, il risque d’être défavorable aux salariés puisque leurs représentants pèseront bien moins lors des négociations que les syndicats ne pouvaient le faire au niveau de la branche professionnelle. Pour éviter les abus, la branche professionnelle pourra une fois par an passer au crible ces accords et jouer les vigies en cas d'abus.

• COMPTE PERSONNEL D’ACTIVITÉ… Visant à "protéger les actifs" et présenté par François Hollande comme la grande réforme sociale du quinquennat, le compte personnel d'activité (CPA) est ouvert à toute personne âgée d'au moins 16 ans, occupant un emploi ou à la recherche d'un emploi. Il est constitué du compte personnel de formation (CPF), du compte personnel de prévention de la pénibilité et d’un futur compte d’engagement citoyen, dans lequel les heures de formation récompensent bénévolat et volontariat.
Ce que cela va changer C’est l’une des rares mesures de la loi El Khomri qui avantage le salarié et embarrasse l’employeur. Le CPA devrait faciliter la vie des employés, notamment ceux qui changent fréquemment d’employeurs : ils n’auront plus à multiplier les démarches pour obtenir un décompte de leurs droits à la formation et des tâches pénibles qu’ils ont effectués dans leur carrière. Obtenir une formation pour améliorer sa qualification ou changer d’orientation serait aussi plus aisé. C’est en revanche une tâche administrative supplémentaire pour les employeurs. Les parlementaires pourraient également y ajouter un quatrième chapitre, le compte épargne-temps : un compteur permettant de mettre de côté des jours de congés ou des RTT non pris pendant l'année. Ce stock de jours serait transférable d'une entreprise à une autre.

• GARANTIE JEUNES… Alors qu’il s’agissait d’une expérimentation testée depuis 2013, la garantie jeune sera finalement généralisée par la loi El Khomri : le gouvernement a voulu faire une geste envers la jeunesse. Offrant une dernière chance à ceux qui ont décroché des études ou du monde du travail, la garantie jeune est l’autre mesure favorable aux travailleurs, les plus jeunes en l’occurrence.
Ce que cela change Les jeunes sans compétence ni expérience professionnelle entament leur carrière dans les pires conditions, avec un risque de chômage bien plus élevé que la moyenne et une mobilité professionnelle très limitée. La garantie jeunes fait donc le pari suivant : consacrer des moyens financiers pour offrir à ces jeunes une séance de rattrapage plutôt que les laisser s’enfermer dans la précarité et les longues périodes de chômage qui, au final, coûtent plus cher à la collectivité. Concrètement, les 18-25 ans ayant peu de moyens pourront bénéficier d’un suivi régulier et se verront proposer une formation, un stage, voire un emploi. Le temps de leur accompagnement, les bénéficiaires pourront recevoir une aide de 461 euros par mois.

"Contesté par les syndicats, la rue, la jeunesse et même une partie de la gauche, le projet de loi El Khomri a été remanié à de nombreuses reprises pour tenter de trouver un consensus. Cette réécriture n’a pas pour autant permis de sortir de l’impasse puisque le gouvernement a décidé de recourir à l’article 49-3 pour faire adopter sans vote le projet de loi travail et empêcher les parlementaires de modifier certains articles. Le projet de loi de la ministre du Travail est donc désormais figé."

Éric.L
Source d’inspiration : Europe1.fr

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

dimanche 22 mai 2016

Dr Pepper… Le retour du plus ancien des colas américains !

Dr Pepper réapparait dans les magasins ! Cette marque endormie depuis longtemps, dont la licence française appartient à Orangina Suntory France, filiale du groupe japonais Suntory, va être de nouveau distribuée en France !
Dr Pepper, est un cola créé dans une pharmacie américaine en 1885, ce qui en fait la plus ancienne des marques de soda américain. En effet, Coca-Cola a été créé un an plus tard, en 1886... À l'origine, Dr Pepper était fabriqué artisanalement dans une quincaillerie de Waco (Texas) par un dénommé Charles Alderton. Cette boisson qui mêle 23 saveurs différentes fut distribuée à des millions de visiteurs au marché mondial de Saint-Louis en 1904. C’est dans cette ville du Missouri que le succès de Dr Pepper démarra.  Si Charles Alderton fut le créateur de cette boisson, ce fut toutefois le patron de la pharmacie dans laquelle il travaillait, un certain Morrison, qui nomma la boisson Dr Pepper. Le véritable Dr Pepper était le nom du père d'une jeune femme dont il était amoureux... 
S’il devait y avoir un seul et unique marché concurrentiel aux USA, ce serait bien celui des sodas ! Marché où Coca-Cola et Pepsi sont rois, et s’attaquent mutuellement de manière plus ou moins créative… Ces deux marques doivent également faire face à de nombreux challengers qui n’hésitent pas à user de diverses méthodes pour émerger, à l’image de Soda Stream, ou encore de Dr Pepper.
Dr Pepper justement…  Soda qui s’apparente aux premiers abords à un cola classique, mais qui une fois en bouche se révèle être fortement distinctif. Les fans de Dr Pepper le comparent volontiers au Cherry Coke. La formule du Dr Pepper est un véritable mystère… Une rumeur circule selon laquelle la société qui commercialise ce soda a mis la recette sous bonne garde à Plano au Texas ! Depuis des années, certains ont essayé d'imiter la célèbre boisson avec plus ou moins de réussite…

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…


Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin


mercredi 18 mai 2016

Des éoliennes oui… Mais pas partout, et surtout nulle part !

Les sénateurs ont voté un amendement, qui va poser un gros problème aux professionnels du secteur des éoliennes. En effet, il prévoit que soit demandée l'autorisation des architectes des Bâtiments de France, pour qu'une éolienne soit placée à moins de 10 kilomètres d'un monument historique. Ça peut paraître un amendement logique et sensé, mais en France, ça pose problème. Car si on ne connaît que quelques dizaines voire quelques centaines de monuments historiques, dont la renommée est nationale voire internationale… En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des monuments historiques. Beaucoup même ! On en compte environ 43.000, qui vont du palais du Louvre à la méconnue église Sainte-Marie-Madeleine à Mézières-en-Brenne (Indre) en passant par tous les menhirs bretons, les lavoirs anciens et les boulangeries centenaires… Mis bout-à-bout et en y ajoutant les 10 kilomètres de rayon, voilà que c'est quasiment l'intégralité du territoire français qui ne pourrait plus accueillir d'éolienne. Ce qui Selon les professionnels du secteur, signerait la mort de la filière. Un paradoxe, alors que la loi de transition énergétique veut que la France s'alimente en énergie plus propre.
Les éoliennes ne sont pas appréciées par tout le monde. Si elles permettent de produire de l'électricité propre grâce à la force du vent, elles sont considérées comme "moches" par bon nombre de personnes, sans compter les risques supposés pour la santé, le bruit et les perturbations de la faune. Entre les plaintes de riverains excédés par le bruit des pales, ceux craignant de voir leur bien dévalué par les pylônes et des élus endossant le rôle de Don Quichotte au nom de la protection des paysages, les promoteurs de l'éolien sont habitués à subir les vents contraires. Préservation des paysages contre promotion de l'énergie renouvelable, la querelle connaît un nouveau  développement… Mais l'amendement qui vient d'être voté au Sénat pourrait bien sonner le glas de cette filière industrielle en pleine expansion.
Alors trop compliqué d'installer une éolienne au cœur de l'Hexagone ? Qu'à cela ne tienne, le gouvernement a décidé d'implanter des parcs... En mer. Trois projets offshore, au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), de Fécamp (Seine-Maritime) et de Courseulles-sur-Mer (Calvados), viennent de recevoir un avis favorable de la commission d'enquête publique et devraient voir le jour d'ici à 2020. Mais ce feu vert officiel ne reflète pas du tout l'opposition que ces projets ont suscitée localement. En Normandie, 75 éoliennes doivent être implantées en mer, sur une surface de 50 km 2, à plus de dix kilomètres des côtes du Bessin.
Au large, certes… Mais quasiment dans la ligne d'horizon des plages du Débarquement. Soucieux de préserver la mémoire des anciens combattants, beaucoup d'opposants réclamaient un recul du parc à 20 km. Estimant que les paysages maritimes font partie du patrimoine, l'ONG Robin des bois affirme que les pylônes culmineront à 180 m au-dessus de la mer et que « les plages du D-Day sont menacées par une zone industrielle… » Quant aux défenseurs des éoliennes, ils y voient une manne économique pour les 27 communes concernées. A la clé selon eux : des milliers d'emplois et des retombées fiscales s'élevant à 6 M€ par année d'exploitation…

"La balle est maintenant dans le camp des députés ! S'ils votent l'amendement, celui-ci sera définitivement adopté et les architectes des Bâtiments de France auront droit de veto sur l'installation des éoliennes en France… "

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

mercredi 11 mai 2016

Les écluses du Marais poitevin… Se refont une beauté !

9 des 13 écluses du Marais poitevin vont être restaurées. L'opération va durer 4 ans. L'institut interdépartemental du bassin de la Sèvre Niortaise a entamé d'importants travaux de restauration sur l'écluse située au lieu-dit Marais Pin à Magné. Pierres défectueuses, passerelles et crics de manœuvre vieillissants : l'écluse située au lieu-dit « Marais-Pin », à Magné, est une vieille dame usée par le temps. Datant du XIXe siècle, construit en bois de 1854 à 1857, puis en maçonnerie en 1869-1870. L'ouvrage hydraulique permettant le passage des bateaux entre les biefs de la Sotterie et du Marais-Pin fait l'objet d'importants travaux de restauration depuis plusieurs mois. A son chevet, deux entreprises mandatées par l'Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre niortaise (IIBSN), chargée de l'entretien des voies navigables et des ouvrages. Le gros du chantier étant la rénovation des maçonneries du sas de l'écluse, qu'un diagnostic en date de 2013 présentait comme particulièrement dégradées. Une tâche délicate, confiée à la société SN Billon, basée à Maillezais, en Vendée.
L'Institut interdépartemental du bassin de la Sèvre Niortaise est chargé d'assurer l'entretien des voies navigables et des ouvrages de navigation en plus des barrages et des débits des eaux. Les artisans utilisent les techniques traditionnelles de maçonnerie. Les pierres abîmées sont retirées et remplacées une à une. Un travail de précision qui doit respecter le patrimoine du XIXème siècle.
Les travaux de restauration de 9 des 13 écluses de navigation composant le Domaine public fluvial, 183 km de voies d'eau à cheval entre Deux-Sèvres, Vendée et Charente-Maritime. Celle du Marais-Pin à Magné est la première de la série et certainement le chantier le plus conséquent ! Le programme va durer 4 ans et coûter 900 000 euros.
L'objectif de ce programme est de restaurer un patrimoine et de permettre la navigation de pénichettes entre Niort et Marans d'ici 2018.

Éric.L
Source d’inspiration : Francetvinfo.fr


Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin

lundi 2 mai 2016

Ventes sur le Bon Coin… Le sénat obligera celui-ci à les déclarer au fisc !

Le Sénat a imposé vendredi au gouvernement un nouvel article du projet de loi numérique, qui ferait obligation à toute plateforme en ligne de déclarer à l'administration fiscale tout revenu obtenu grâce à elle par chacun de ses utilisateurs.
Les vives protestations d’Axelle Lemaire n’y auront rien changé. Vendredi matin, les sénateurs ont refusé de supprimer l’article 23 quater du projet de loi numérique qui avait été ajouté en commission des finances du Sénat, qui obligera toutes les plateformes web à déclarer au fisc l’ensemble des « revenus bruts » perçus par un utilisateur à travers les services qui y sont offerts. Cela vise par exemple les petites annonces intégrées à Facebook, les chambres louées sur AirBnb, ou les vélos revendus sur Le Bon Coin.
Le texte, qui devra être confirmé en commission mixte paritaire (CMP), impose que tout « opérateur de plateforme en ligne », qu’il serve ou non d’intermédiaire pour le paiement, devra transmettre annuellement à l’administration fiscale toute une série d’informations sur les activités de chacun de ses utilisateurs « présumés redevables de l’impôt en France » 
L’obligation est sans exceptions et commence donc dès le premier euro reçu, voire même dès l’inscription sur n’importe quelle plateforme. Il ne précise pas non plus que ces données ne doivent être transmises que si la plateforme en a connaissance, ce qui laisse un flou sur l’éventuelle obligation des plateformes web de collecter toutes les données qu’elles n’ont pas actuellement. Faudra-t-il qu’elles s’assurent de l’identité des utilisateurs pour transmettre les bonnes informations ou fisc, ou que Le Bon Coin, par exemple, se mette à vérifier si un objet mis en vente a bien été vendu au prix annoncé ? L’amendement vise tout « opérateur de plateforme en ligne », défini comme : Toute personne physique ou morale proposant, à titre professionnel, de manière rémunérée ou non, un service de communication en ligne reposant sur :
1° Le classement ou le référencement, au moyen d’algorithmes informatiques, de contenus, de biens ou de services proposés ou mis en ligne par des tiers ;
2° Ou la mise en relation de plusieurs parties en vue de la vente d’un bien, de la fourniture d’un service ou de l’échange ou du partage d’un contenu, d’un bien ou d’un service.

La secrétaire d’État au numérique Axelle Lemaire a tenté de faire entendre raison au Sénat, qui est aux mains de l’opposition, mais en vain. Les sénateurs sont apparus obsédés par l’idée de tout savoir sur les revenus obtenus par les internautes à travers le Web (peu importe qu’il y ait bénéfice ou non), pour s’assurer qu’ils soient bien déclarés en bonne et due forme à la fin de l’année.

"À l’heure actuelle, il n’y a que deux catégories d’organisations ou d’entités qui ont une obligation de transmission à l’administration : les banques, et les employeurs. Étendre une telle obligation à des plateformes pour tous les secteurs, et dans tous les cas de figure, risque de mettre un véritable coup de frein à l’économie collaborative".

Éric.L
Source : numerama

Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin