vendredi 30 juillet 2021

Festival Interceltique de Lorient 2021... La Bretagne est mise à l'honneur !

Annulé en 2020 et après de longs mois de doute et d’incertitude, le Festival aura bien lieu cette année du 6 au 15 août prochain. Pour la 50e édition, l’Interceltique de Lorient met la Bretagne à l’honneur… et quitte à jouer à domicile, le festival va mettre les petits plats dans les grands !
 
S’il ne renonce pas, le Fil restreint la voile. S’il reste sur un format dix jours, le festival se tiendra dans trois lieux. Le stade du Moustoir avec “une carte blanche aux Bagadou” et une Grande Parade Bretagne pour le week-end d’ouverture les 7 et 8 août. L’espace Marine concentrera les plus grands spectacles et concerts du festival et une scène Bretagne mettra à l’honneur la culture bretonne et celte.
 
La programmation musicale du festival fera la part belle à de nombreux artistes bretons tels que l’ardent défenseur de la culture bretonne Gilles Servat ; le conteur Denez Prigent décrit comme «un druide, un barde, un passeur, un savant, un chaman» et qui n’hésite pas à mêler les rythmes du hip-hop à ceux de l’andro, la gwerz soufflant dans les rues du  Bronx ; mais aussi le guitariste rock Dan Ar Braz ; ou encore le multi-instrumentiste breton (trompette, binioù) et chanteur Youn Kamm ; et sans oublier… Alan Stivell, qui à l’occasion des noces d’Or du festival présentera en avant première à Lorient, LE spectacle de sa prochaine tournée « Une Vie pour la Bretagne et la Musique »… Coté autres artistes nations celtes : Carlos Núñez ; Sharon Shannon ; Perfect Friction… et cerise sur le gâteau, une nouvelle création exceptionnelle et unique qui sera présenté en exclusivité pour célébrer la 50e édition du festival. Baptisée « Finisterres Celtiques », cette œuvre est  l’aboutissement de 6 années de collaboration entre le Festival et l’Orchestre  National dye Bretagne, écrite en 5 mouvements par des compositeurs des différente nations celtes. Une première  mondiale à ne surtout pas manquer !  

Les quatre artistes à ne pas manquer !
 
- Alan Stivell – Lid (Célébration) – Bretagne
Le 11/08/2021 à 21h00 (Espace Marine).
Il est l’instigateur d’une immense vague, sur laquelle surfe un peuple entier depuis ! Cette année, Alan Stivell présentera en avant-première un spectacle de sa prochaine tournée, intitulée Une vie pour la Bretagne et la Musique. Le musicien fera vibrer ses harpes high-tech, le folk, le celticrock, le tout au rythme de ses influences. Un concert qui s’annonce envoûtant !
 
- Carlos Núñez – Galice
Le 14/08/2021 à 21h00 (Espace Marine).
Le musicien a été invité à nouveau, après son passage remarqué en 2019 ! Il se produira en compagnie de jeunes et talentueux musiciens des pays celtes de son choix. Un spectacle hommage à des figures celtes imparables : Polig Monjarret, figure clé de la fondation du FIL, ainsi que celui du sonneur Ricardo Portela, source de l’emblématique « Aires de Pontevedra ». Une grande célébration à prévoir !
 
- NOON – Bretagne
Le 11/08/2021 à 20h00 (Scène Bretagne).
Depuis ses débuts, NOON prend le risque de mêler musique électronique et la puissance sonore de quatre cornemuses. Un mélange habile de genre, qui raviront tout autant les fans de musiques traditionnelles et celtes que les quelques aventuriers de sonorités plus « expérimentales » et digitales. Après un passage très remarqué au Quai de la Bretagne en 2018 et à l’Espace Marine en 2019, les 4 artistes sont de retour cet été pour secouer la foule du FIL.
 
- Sharon Shannon – Irlande
Le 10/08/2021 à 21h00 (Espace Marine).
Forte d’un album rayonnant, sorti courant 2020 (The Reckoning), l’irlandaise Sharon Shannon répondra cet été présente, accompagnée de son fameux accordéon diatonique. Celle qui a été exposée sur le devant de la scène suite au succès du disque l’album collaboratif Woman’s Heart viendra en compagnie de deux musiciens, Jim Murray (guitare) et Jack Maher (guitare électrique, chant). Un set organique, rock et vivifiant en perspective, au cours duquel Shannon explorera le répertoire folk tout en y apportant ses propres sonorités (reggae, musique cajun, fado). 
 
Il ne faut pas oublier également, que ce festival Joue un rôle essentiel de découverte, de formation et de tremplin pour les jeunes artistes, il permet également à de nombreux groupes bretons de se produire à l'Espace Bretagne pour des concerts-découvertes et durant les nuits magiques au Moustoir. Pour cette année, en raison du contexte sanitaire, la grande parade sera organisée sous un format différent. A défaut de défiler dans les rues de la ville, les groupes, soit une soixantaine, défileront dans le stade.
 
"Le plus grand rassemblement mondial des cultures celtiques! Mais aussi un festival de recherches, de créations et de rencontres, ouvert au monde ! 50 ans… soit un demi-siècle durant lequel, une culture commune, a su rassembler des peuples celtes dispersés aux quatre coins de la planète. Avec des festivaliers toujours aussi nombreux, le tout formant un melting pot riche et vivant. Dix jours de festival pour apprécier sa culture et son patrimoine !"

Éric.L  
Informations, programmation et réservation : https://www.festival-interceltique.bzh/


       
                        Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

samedi 24 juillet 2021

Les cabines de plage… Témoin passé de la belle époque !

En été, lorsque l'on se promène sur les plages, on remarque souvent comme des petites cabanes posées sur le sable. Elles sont toutes plus ou moins semblables, des planches de bois étroites peintes de différentes couleurs la plupart du temps, un toit pointu avec une porte pour y rentrer.
 
Les cabines de plages font partie du patrimoine balnéaire et des vacances au bord de mer ! Elles adoucissent l’horizon des littoraux, et participent au charme de bord de mer en traversent les siècles depuis la naissance des stations balnéaires au XIXe. Elles sont une présence indispensable à la palette des couleurs de l'été. Les cabines sont l'endroit idéal pour contempler le coucher de soleil avec son ciel multicolore qui se fondera ensuite à la mer pour ne laisser apparaître que des étoiles !
 
L’utilité de ces petites maisons est vite devenue évidente. A tel point que posséder une cabine de plage est maintenant un luxe ! Certaines de ces cabines ont même fait la réputation d’un lieu. Transmises de génération en génération, elles doivent être entretenues dans la plus pure tradition et font l’objet d’un contrôle fréquent et pointu de la part de la mairie. Si la cabine ne correspond plus aux critères ou si elle est laissée à l’abandon, elle est détruite… et on ne la remplace pas. Comme quoi, quelques planches de bois peuvent être presque aussi précieuses qu’un gros diamant !
 
Un peu d’histoire…
Jusqu’en 1945, il était interdit de se dévêtir sur la plage ! Alors pour contourner le problème, dès le 18ème siècle les usagers plutôt riches venaient avec des cabines mobiles.  Au début les cabines de plage sont des chalets roulants, tirés par des chevaux. Elles sont très répandues sur les côtes de la Mer du Nord et de la Manche. Les baigneuses pouvaient ainsi se changer à l'abri des regards, et descendre directement dans l'eau sans s'exposer !
 
Puis peu à peu, les stations balnéaires prennent la décision d’immobiliser les cabines le long de la digue-promenade. D’ailleurs, leur installation est une source de profit pour les communes qui perçoivent une redevance. Pour les uns, la cabine de plage tient lieu de véritable résidence secondaire, pour les autres, elle sert juste à entreposer plus près de la mer la planche à voile et les jouets des enfants.
 
"Emblématique de la mode du « bain de mer ». Rare témoin de ce faste passé, la cabane de plage est un véritable élément de patrimoine, qui se transmet aujourd’hui de génération en génération par les cabanistes !"
 
Éric.L 

Les cabines de plage.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/

                      Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

jeudi 22 juillet 2021

Tours… Une ville sur la route du tour de France !

Le tour de France est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une formidable vitrine pour notre patrimoine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de quelques villes étapes du Tour de France 2021 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !
 
A la découverte de Tours… jardin de la France.
De par sa situation géographique, la ville de Tours est un centre historique et le point de départ idéal d’un itinéraire unique au pays des châteaux : Amboise, Chenonceau, Chambord… Au cœur du le Val de Loire classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
 
Classée ville d'art et d'histoire, la ville a conservé de nombreuses traces de son passé et nous invite à les découvrir. Quartier très animé, la vieille ville et sa célèbre place Plumereau sont le cœur battant de Tours ! Bordée de maisons à pans de bois et d'hôtels particuliers, cette place piétonne regorge de restaurants et de cafés. Férus d'art et d'histoire, rendez-vous dans les différents musées de la ville. Situé dans l'hôtel Goüin à l'architecture Renaissance, le musée archéologique de Touraine retrace l'histoire de la région de la Préhistoire jusqu’au XVIIIe siècle. Le musée des Beaux-Arts se trouve, lui, dans l'ancien palais des Archevêques et présente des œuvres du Moyen Âge au XXe siècle. Si vous êtes un amateur de grands crus, le musée des vins de Touraine devrait vous plaire !
 
Accordez-vous ensuite un peu de temps libre dans l'un des espaces verts de la ville. Le jardin des Prébendes d'Oé est propice à la promenade avec sa nature généreuse et verdoyante. Il fait partie des six jardins de Touraine classés "Jardin Remarquable". Située entre la Loire et le Cher, la ville au patrimoine préservé et vivant se reflète dans leurs eaux. Les îles et les berges sont le décor idéal pour les randonnées à vélo.
 
Le saviez-vous ?
- Tours est parfois appelé « le petit Paris » par les étrangers, grâce à l'architecture de certains monuments, et de l'aménagement des boulevards de l'hypercentre.

- Tours est la ville natale d’Honoré de Balzac.
 
- Détruite en partie durant la Seconde Guerre mondiale, la ville va bénéficier de l'aide des Américains pour la reconstruction de la ville, en hommage à cette précieuse aide, le vieux pont de pierre reconstruit par les G.I.'s sera rebaptisé pont Wilson, du nom du président des États-Unis de l'époque. Par ailleurs, les fontaines situées de part et d'autres de la bibliothèque sont des cadeaux des USA.
 
Carnet de visites…
- Cathédrale Saint-Gatien.
La première cathédrale Saint-Maurice a été édifiée de 337 à 371. Incendiée en 561, elle est restaurée par Grégoire de Tours et dédicacée en 590. La cathédrale de Tours est reconstruite au cours du deuxième quart du XIIe siècle puis à nouveau incendiée en 1166 lors des luttes entre Louis VII de France et Henri II d'Angleterre. La cathédrale actuelle remplace l’édifice roman. La façade a perdu les grandes statues des piédroits, détruites par les protestants au cours des guerres de religions. Mais elle demeure une des plus extraordinaires créations du gothique flamboyant dans ce qu'il a de plus baroque. 
 
- Château de Tours.
Il date du XIe siècle. Jusqu'aux années 2000 le château royal de Tours faisait office d'aquarium où l'on pouvait voir environ 1500 poissons représentant 200 espèces. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis août 1913. Aujourd'hui, il abrite des expositions contemporaines (Joan Miró, Daniel Buren, Nadar...) et l'atelier d'histoire de Touraine y présente des documents archéologiques, historiques, des maquettes, des montages audio-visuels concernant l'histoire de la ville.
 
- Église Saint-Julien.
L'église Saint-Julien de Tours est une ancienne abbaye bénédictine dont l'origine remonte au VIe siècle et dont l'abbatiale date majoritairement du XIIIe siècle. Pendant cinq siècles se succèdent destructions et reconstructions et l’église est rebâtie sous sa forme actuelle en 1224. Les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale ont ravagé une grande partie du centre-ville. Miraculeusement, l’église Saint-Julien est restée debout. 
 
- Hôtel de ville.
L'Hôtel de ville de Tours est construit entre 1896 et 1904 par l'architecte tourangeau Victor Laloux qui a également dessiné la basilique Saint-Martin et la gare du centre-ville. L'édifice monumental, démesurément grand par rapport à la place Jean Jaurès et au Palais de Justice, est destiné à refléter les vertus républicaines et l'autorité municipale. L'Hôtel de ville et la place Jean Jaurès évoquent un aménagement parisien.
 
- La place Plumereau.
Les nombreuses maisons médiévales de la Place Plumereau sont un incontournable à la fois pour les touristes et les étudiants de l'Université voisine. Le jour, les maisons à colombages du XVème invitent à s'asseoir boire un café dans ce centre du Vieux-Tours chargé d'Histoire. L'ancien « Carroi aux Chapeaux » était en effet un lieu connu de la bourgeoisie qui venait y acheter des fleurs pour décorer ses chapeaux et logeait certaines des plus notables personnalités de la ville. Mais la nuit, la Place Plume, comme la surnomme les tourangeaux, devient le centre de l'animation nocturne avec les nombreux bars de la place et des rues adjacentes. L'été, les terrasses de la place sont souvent bondées et l'ambiance très festive.
 
- Le musée du Compagnonnage.
Situé au cœur de la ville, entre l'église Saint-Julien et les bords de la Loire. Ce musée municipal évoque l'histoire, les coutumes et les techniques de tous les Compagnons. Il présente des collections qui en font le plus important musée sur ce thème au plan national. 

"Belle, dynamique et vivante, la ville de Tours est une jolie étape sur la route des châteaux de la Loire !"
 
Éric.L 


Tours.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin


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dimanche 18 juillet 2021

Les marmottes de France 3… Sont de retour !

Après avoir dormi pendant tout l’hiver, les marmottes… se sont mises au sport ! Elles reviennent plus en forme que jamais. Après le tour de France, les JO ! Au programme : cyclisme, skateboard, saut à la perche, lancer de marteau, natation, tennis, escrime, football, rugby, athlétisme, basket et judo, il y en aura pour tous les goûts ! Inutile d’attendre les Jeux olympiques de Tokyo pour voir triompher des sportifs français. Les Marmottes accumulent déjà les trophées… Drôles, expressives et décalées ! 😉😄😂👍
 
Fortes de leurs 37 récompenses internationales et de leurs 65 millions de vues dans l’Hexagone depuis leur création. Plus de 16 millions de vues sur les réseaux sociaux ! Les marmottes sont de retour sur les 26 antennes de France 3 depuis le 4 juillet pour trois mois. Elles nous réservent quelques surprises, avec notamment des figures emblématiques du sport que nous apprécions particulièrement. Quelques moments croustillants, de plaisir et de détente en perspective ! 
 
Depuis plusieurs années, de courts spots télé mettant en scène des marmottes précèdent les programmes ou les pages de publicité sur l'antenne de France 3 pendant l'été ou lors des fêtes de fin d'année. Un vrai succès populaire. Des petits clips animaliers qui plaisent aux téléspectateurs français... et maintenant aux internautes américains ! Si vous êtes un téléspectateur régulier de France 3, voir des marmottes faire du rugby ou de l’escrime vous parait sûrement banal. Mais outre-Atlantique… cela semble bien plus anecdotique ! Les Américains sont maintenant en train d’éplucher les archives de ces marmottes sportives, comédiennes, musiciennes… devenues familières pour nous, mais qui aujourd'hui font le buz aux États-Unis et au Canada ! Depuis quelques mois, certains spots de France 3 avec les marmottes ont été repris des centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux. Une vidéo avec les marmottes qui jouent au curling atteint même les 3,7 millions de vues !
 
"Les marmottes se sont mis au sport… et on adore ! Pour le plus grand bonheur des fans de ces petits animaux devenus emblématiques de la chaîne du service public !"

Éric.L

Les marmottes de France 3.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/

              Les marmottes font du sport...
           
                           Posté par le ptit rapporteur du Magarin

jeudi 15 juillet 2021

Pontivy… Une ville sur la route du tour de France !

Le tour de France est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une formidable vitrine pour notre patrimoine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de quelques villes étapes du Tour de France 2021 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !
 
A la découverte de Pontivy... Ville impériale !
Pontivy doit son origine à St Ivy, moine écossais venu évangéliser la Bretagne. Selon la légende, il fit construire un pont sur le Blavet qui donnera son nom à la ville : « Pont-Ivy ». Terre des Rohan, Pontivy a construit sa réputation autour de son château médiéval du XVe siècle. De par sa position géographique exceptionnelle au cœur de la Bretagne, Napoléon 1er défendait une vision pour Pontivy : « dans la paix : le centre d'un grand commerce et dans la guerre : un centre militaire important ». Ordre est alors donné de creuser le canal de Nantes à Brest et de construire à Pontivy tous les attributs du pouvoir dignes d’une grande ville. Napoléonville est né !
 
La visite de la vieille ville, nous fera découvrir des ruelles sinueuses et des maisons à colombages et à pans de bois pour certaines datant du Moyen Âge. Au sud du cœur médiéval, nous découvrons "Napoléonville", ville nouvelle créée à l'initiative de Napoléon Bonaparte selon un plan en damier dont la place Aristide Briand constitue le centre fonctionnel et symbolique. La volonté impériale s'affirme ici avec une architecture imposante !
 
Le saviez-vous ?
- Pontivy devient Napoléonville en 1804 (jusqu'à la Restauration) et redeviendra Napoléonville sous le Second Empire (jusqu'en 1870).
 
Carnet de visites…
- Château des Ducs de Rohan
Construit du milieu du XVe siècle au début du XVIe siècle, le château de Pontivy fut le tout dernier château fort construit en Bretagne. Il est caractéristique de l'architecture militaire bretonne de la fin du XVe siècle. La construction fut réalisée à l'initiative de Jean II de Rohan dit le « Grand Vicomte ». Pontivy étant devenue, en 1396, la capitale de la vicomté de Rohan, il fallait à Jean II un château digne de son rang. Suite aux intempéries de 2014, une partie du mur sud du château s’est affaissé, fragilisant dans sa chute la tour attenante. Une restauration a été entreprise et la ville travaille désormais à la réouverture au public de cet édifice emblématique.
 
- Patrimoine Napoléonien
Issue de la volonté de Napoléon 1er de faire de Pontivy une place forte au cœur de la Bretagne, la ville nouvelle construite plus au sud est tout empreinte de l’architecture impériale. Avec ses rues en damier organisées autour de l’imposante place d’armes, Pontivy devient Napoléonville. Le point final fut donné par Napoléon III avec la construction de la gare et de l’église impériale.
 
- Canal de Nantes à Brest
Afin d’approvisionner les ports bretons bloqués par la Marine anglaise, Napoléon Ier décida la création du canal de Nantes à Brest. Long de 360 kilomètres et composé de 230 écluses, le chantier débuté en 1806 n’a été inauguré qu’en 1858. Idéalement placée à la jonction du canal et du Blavet et sur le tracé de la « Vélodyssée », Pontivy est une étape incontournable pour les touristes à vélo.
 
- Piscine découverte « La Plage »
Située en bordure du canal de Nantes à Brest, la « plage municipale » a été construite en 1938, afin de permettre aux Pontivyens de goûter aux joies de la baignade. Son style Art déco rappelle les stations balnéaires du littoral que peu de familles avaient alors les moyens de fréquenter. Son bassin de 50 mètres de long, est aujourd’hui utilisé pour accueillir de nombreuses compétitions sportives.
 
- L’art dans les chapelles
Chaque été depuis 1992, le festival « L'art dans les chapelles » invite des artistes nationaux et internationaux à mettre en scène leurs talents dans les nombreuses chapelles du pays de Pontivy. En faisant dialoguer art contemporain et patrimoine religieux, ce festival permet au grand public de découvrir des créations uniques, tout en admirant la beauté de ces chapelles nichées en pleine campagne.
 
- Circuit « Jean Robic »
Enfant du pays, né à Radenac, Jean Robic aurait eu 100 ans le 10 juin 2021. Un hommage permanent est rendu à ce grand champion, vainqueur du tour de France 1947, grâce au circuit « Jean Robic » qui traverse les 25 communes de Pontivy Communauté. Entre nature et patrimoine, ce circuit de 155 km pour un dénivelé cumulé de 1650m, est destiné aux cyclosportifs avertis.
 
"Un patrimoine architectural et historique préservé, tout comme son environnement naturel et sa vitalité culturelle, font de Pontivy une étape intéressante pour les visiteurs et touristes !
 
Éric.L 

Pontivy.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin


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mardi 13 juillet 2021

Ces "deudeuches"… Stars de la caravane du Tour de France !

Elles parcourent chaque été 5 500 kilomètres en moyenne, pour distribuer les mythiques goodies de la marque de saucisson et elles ont déjà parcouru plus de 63 000 kilomètres dans le cadre de la Grande Boucle. Elles… ce sont les 2CV de la caravane Cochonou. Présentes sur le Tour de France depuis 1999, les 2CV Cochonou déchaînent les passions, et chaque jour font se lever les foules à chaque kilomètre ! Peu importe le spectacle, aussi imposants soient les autres chars, aucun ne leur fait vraiment d'ombre !      
 
Pour comprendre le phénomène, il faut soulever le capot ou l’on trouve un moteur bicylindre de 602cm3 et 29 chevaux seulement ! Avant d'être une 2CV Cochonou, elles ont été une 2CV de monsieur tout-le-monde. La plus ancienne date de 1971, la plus récente de 1984. Un coup de peinture aux couleurs du saucisson et quelques éléments de décor plus tard, et leurs anciennes vies sont effacées. Des véhicules anciens sans toute l'assistance des véhicules modernes ! Sans climatisation, sans ABS, sans GPS, sans direction assisté… Seul luxe, un autoradio mais qui ne sert jamais, parce que le bruit du moteur le couvre !  
 
Pour ces "deudeuches", le Tour est donc tout sauf une promenade de santé, il faut dire que les organisateurs de la course ne facilitent pas toujours la vie des mythiques Citroën. Rouler dans la plaine, c'est une chose, mais  en montagne, grimper le Ventoux ou l'Alpe d'Huez, c'en est une autre ! L'altitude casse les pattes des quelques chevaux du moteur. Dès que la pente s'élève, si elles sont arrêtées, elles ont besoin du petit coup de pouce du public pour relancer la mécanique ! Mais qu'importe l'allure, les voitures parviennent toujours à leurs fins. Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, les 2CV sont là et filent jusqu'à près de 100km/h… en descente, avec du vent et un chargement pas trop imposant ! Dans les véhicules, il y a le stock de bobs, de saucissons mais en plus… il y a les pièces détachées et les outils pour réparer au bord de la route !
 
Quoi qu'il en soit, depuis le départ de Brest, les "deudeuches" n'ont pas vu le temps passer. Elles ont eues pas mal de pluie, mais aussi de belles éclaircies, elles ont vu de magnifiques paysages, et un public nombreux pour les acclamer. La traversée des Alpes s'est aussi faite sans embûches, le mont Ventoux également, avec zéro arrêt en côte ! Pas mal pour des voitures largement trentenaires.
 
"A quoi reconnaît-on une voiture de légende ? Au nombre de zéros nécessaires pour remplir le chèque ? Pas nécessairement. Tout ne se résume pas à l'argent, messieurs… surtout dans le monde automobile ! Car une voiture mythique n'est pas forcément une voiture de luxe. La preuve avec l'une des plus mythiques d'entre tous, du moins pour nous autres français… la 2CV de Citroën !"
 
Éric.L


                 
                   
                              Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

jeudi 8 juillet 2021

Perros-Guirec… Une ville sur la route du tour de France !

Le tour de France est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une formidable vitrine pour notre patrimoine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de quelques villes étapes du Tour de France 2021 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !
 
A la découverte de Perros-Guirec... Carrefour des artistes et des voyageurs !
Petite commune de 7 500 habitants, bordée de 12 km de côtes, tour à tour ports, rochers, criques ou grandes plages de sable fin, Perros-Guirec a pourtant un lointain passé derrière elle ! Car dès l’Antiquité, le port de Ploumanac’h a été un haut lieu d’échanges commerciaux avec l’Europe !
 
Situé au cœur de la Côte de Granit rose, Perros-Guirec nous offre un site naturel protégé d'une exceptionnelle beauté, paysages insolites et grandioses où la terre et la mer sont parsemées de rochers de granit rose aux formes découpées par le vent et les vagues depuis des millénaires. Avec un littoral de 13 km et trois grandes plages de sable fin, Perros-Guirec jouit d'une vue panoramique sur l'archipel des 7 Îles, l'une des plus importantes réserves ornithologiques de France !
 
Le saviez-vous ?
- Pourquoi « Perros-Guirec » ? L’origine étymologique de Perros est Pen-Ar-Roz. L’association des deux mots en bretons Penn (tête, pointe, cap) et Roz (rose, la couleur et le tertre) peut se traduire par « la pointe de la colline » ou bien le « cap de la rose » rappelant la Côte de Granit Rose. Ce qui a inspiré le slogan de la Ville : La Vie en Roz !

- Dès 1885, Joseph Le Bihan, y fonde l’Hôtel de la Plage, premier établissement de tourisme !

Carnet de visites…
- La Côte de Granit Rose.
Dans le département des Côtes-d'Armor, entre Trébeurden et Perros-Guirec, elle doit son nom aux gigantesques blocs de granit qui émergent de la lande, en bordure de littoral. C'est le royaume des petites criques au sable blanc et à l'eau turquoise. Trois littoraux au monde possèdent cette particularité du granit rose, issu du mélange de trois minéraux, le mica, le feldspath et le quartz : l'un se situe en Chine, l'autre en Corse et le dernier en Bretagne. Cette curiosité géologique naturelle mérite plus d'une visite. D'est en ouest, le parcours commence aux rochers de Ploumanac'h à Perros-Guirec, un ancien port de pêche devenu station balnéaire, avec ses deux ports de plaisance et ses trois grandes plages.
 
- Archipel des Sept-îles
Au large de la Côte de Granit Rose, entre Perros-Guirec et Trégastel, se trouve l’Archipel des Sept-Iles (Île Rouzic, Île Malban, Île Bono, Île aux Moines, Île Plate, les Costans, les Cerfs), royaume incontesté des oiseaux marins. Cet ensemble d’îlots rocheux est un site naturel protégé depuis 1912 et classé Réserve Naturelle en 1976. Il abrite plus de 25 000 couples d’oiseaux (macareux-moines, fous de Bassan...). Sur l'île Rouzic, existe une colonie française de fous de Bassan. Un groupe d'une trentaine de phoques gris vit également sur cette réserve.
 
- La vallée des Traouïero
Situés en plein cœur de la Côte de Granit rose, les Traouïero sont deux profondes vallées où coulent deux ruisseaux qui aboutissent dans le port naturel de Ploumanac'h. La vallée est un site naturel classé, vallée boisée, chaos granitiques, grottes, grande richesse botanique. Des chaos rocheux aux formes mystérieuses où sont nés les contes et légendes de Bretagne.
 
- Chapelle Notre-Dame de la Clarté
La chapelle Notre-Dame de la Clarté a été construite au milieu du XVe siècle. Véritable bijou architectural classé aux Monuments Historiques, elle présente un mélange de styles Renaissance, gothique et architecture nouvelle. En granit, la chapelle Notre-Dame de la Clarté abrite un très beau chemin de croix réalisé en 1931 par Maurice Denis, ainsi qu'une flèche du XVIIe siècle. Patronne des marins, elle présente également trois maquettes de bateaux suspendues face à l'autel, ainsi qu'une statue en chêne de la Vierge. Dans le cimetière attenant repose le comédien et imitateur Thierry Le Luron.
 
- Village de Ploumanac’h
Ploumanac’h, bourg portuaire qui fait partie de Perros-Guirec, a été consacré en 2015 « village préféré des Français ». Un village unique en son genre, reflet du charme de la Bretagne. Ploumanac’h est notamment célèbre pour ses rochers de granit rose, dont les plus hauts peuvent s’élever à plus de 20 mètres. Ce miroir naturel du terroir breton est devenu un site touristique. Il accueille plus d’un million de visiteurs par an. Autre caractéristique de Ploumanac’h : son port naturel, qui est l’un des plus protégés de la côte nord de Bretagne. Il est formé par la réunion des deux ruisseaux.
 
- Phare de Ploumanac’h
Il indique l'entrée de la passe menant au port éponyme. Monument entièrement en granit rose, il est érigé à l'origine en 1860. Détruit par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale, il a été reconstruit intégralement en 1946. Œuvre des architectes Henry Auffret et Joël Hardion, il présente en son intérieur de très belles mosaïques d'Odorico. Haut de quinze mètres, il offre une vue imprenable sur le château de Costaérès, l'île Renote, et l'archipel des Sept-Îles.
 
- Château de Costaérès
Le manoir a été édifié sur un îlot acheté par Bruno Abakanowicz, ingénieur et mathématicien d'origine polonaise en 1892 au douanier René Le Brozec, qui y cultivait des pommes de terre et y faisait sécher du lichen et du poisson. Il a été achevé vers 1896 par l'ingénieur Lanmoniez et l'entrepreneur lannionnais Pierre Le Tensorer. Après 1900, date du décès du propriétaire, sa fille Sofia, devenue madame Poray, fait agrandir la villa d'une aile à l'ouest en retour sur la façade postérieure. Durant la Seconde Guerre mondiale, la villa est réquisitionnée par l'armée allemande, et subit quelques dommages intérieurs. À la suite de travaux de toiture, le 6 septembre 1990, un incendie détruit en partie l'intérieur de l'édifice. L'image de ce château sur son îlot est souvent utilisée pour illustrer cartes postales et guides touristiques de la Côte de granit rose, des Côtes-d'Armor et de la Bretagne.
 
"Surnommée la cité des hortensias, Perros-Guirec cache derrière sa façade de station balnéaire chic et branchée, un patrimoine naturel, hors du commun !
 
Éric.L 

Perros-Guirec.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin


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lundi 5 juillet 2021

Landerneau… Une ville sur la route du tour de France !

Le tour de France est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une formidable vitrine pour notre patrimoine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de quelques villes étapes du Tour de France 2021 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !
 
A la découverte de Landerneau… « Faire du bruit dans Landerneau ! »
Située dans la rade de Brest, sur les rives de l'Elorn, au carrefour du Léon et de la Cornouaille, la ville de Landerneau abrite de beaux hôtels particuliers d'armateurs ayant prospéré du commerce de la toile de lin, exportée à partir du port (quartier autour de l'Eglise Saint-Thomas notamment).
 
L'essor de la cité est historiquement lié à sa situation géographique, au fond de la ria (baie) où débute l'estuaire de l'Elorn, une rivière qui faisait office de frontière entre les régions historiques du Léon (nord) et de Cornouaille (sud). Son port et surtout son pont (le seul durant longtemps sur la rivière) en firent très tôt un carrefour commercial. Sous domination des vicomtes de Rohan dès le XIVe siècle, Landerneau devient une place forte du commerce du lin, du cuir, du bétail pour l'exportation et du vin, importé d'Espagne. En termes de patrimoine historique bâti, le cœur de Landerneau est un véritable musée à ciel ouvert. Sur les quais, de superbes maisons datant pour la plupart des XVIIe et XVIIIe siècles, construites par des négociants au temps de la splendeur du port de commerce, sont ornées de lucarnes ouvragées, de tourelles, de pans de bois, et l'on distingue sur les façades les armoiries en forme de lune, le symbole de la ville. Certaines ont été en partie construites en pierre jaune de Logonna (carrières de la région). La maison de la Sénéchaussée, celle de la Duchesse-Anne ou encore celle dite des Treize Lunes sont particulièrement remarquables !
 
Le saviez-vous ?
- «Faire du bruit dans Landerneau» L’expression ferait référence au coup de canon tiré du bagne de Brest qu’on aurait entendu jusqu’à Landerneau, lorsqu’un prisonnier parvenait à s’évader. Cette expression s’emploie encore aujourd’hui à propos des « nouvelles de peu d’importance, mais de nature à piquer la curiosité publique ». Enfin, créé en 2009, le festival musical landernéen porte le nom de «Fête du Bruit dans Landerneau» ! 
 
- La lune, symbole de la ville depuis le XVIIe siècle, apparut dans les armoiries lorsque le seigneur de Rohan dut remplacer le soleil qu'il arborait jusqu'alors pour ne pas contrarier Louis XIV !
 
Carnet de visites…
- Le pont de Rohan.
Né au point où la marée finit sa course, le pont de Rohan plonge ses six arches de pierre dans l’eau salée. Construit au XVIe siècle, le monument enjambe l’Elorn, succédant à un édifice de bois datant du XIIe. A cette époque, il comportait en sa partie centrale un moulin ainsi que deux boutiques, ce qui en fait un pont habité depuis le XVIe siècle. Centre névralgique de la ville, il a marqué pendant des siècles l’unique point de passage entre le nord et le sud du territoire. Un dicton illustre bien son rôle de carrefour : « Quand je suis sur le pont de Landerneau, j’ai un pied en Léon et un autre en Cornouaille ». L’édifice mesure 70 m de long et reste l’un des trois ponts habités en France, et certainement l’un des plus beaux en Europe !
 
- La Fosse aux Loups.
La rue de la Fosse aux Loups se situe dans le prolongement de la rue du Pontic, en direction de Pencran et de Saint-Urbain. On suppose que la proximité du bois et la présence d’un piège à loup sont à l’origine du nom de cette rue, les sources remontant aux XVIIe et XVIIIe siècles. L’un des derniers loups aperçus dans le Nord-Finistère aurait été éliminé à Pencran en 1895.
 
- Les enclos paroissiaux, l’éternité bretonne.
Aux XVIe et XVIIe siècles, la Bretagne connaît une période de grande prospérité économique. Ici, on cultive lin et chanvre, on file, on tisse et on exporte dans toute l’Europe au départ des ports de Landerneau et de Morlaix. Les enclos paroissiaux, ensembles architecturaux religieux uniques en Europe, sont le fruit de cet enrichissement. Ils sont constitués d’une église avec un porche d’entrée où nichent les apôtres, d’un calvaire, d’un ossuaire, d’un cimetière, le tout cerné d’un mur d’enceinte et d’une porte triomphale pour y pénétrer. A l’intérieur, ces édifices révèlent des trésors d’orfèvrerie, des vitraux somptueux, œuvres d’artistes locaux de grand talent.
 
- Château de Roc’h Morvan – La Roche Maurice.
Probablement construit au XIe siècle par un certain Morvan, vicomte de Cornouaille, ce château occupait une position stratégique défensive. Au fil des années, il est passé entre les mains de la famille des vicomtes de Léon, puis celles des vicomtes de Rohan. Au XVe siècle, un incendie a détruit en partie l’édifice qui n’a pas été reconstruit. Aujourd’hui propriété du Département du Finistère, le site a fait l’objet de fouilles qui ont révélé des éléments architecturaux et mobiliers. Elles ont également permis de comprendre l’organisation du lieu.
 
"Grâce à un patrimoine architectural très riche (plusieurs bâtiments classés), se balader dans le centre ville de Landerneau est un enchantement ! Maisons en pierre de taille, aux façades à pan de bois et recouvertes d'ardoises jusqu'au très célèbre pont habité !" 
 
Éric.L 


Landerneau.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin


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jeudi 1 juillet 2021

La lavande… L’or bleu de la Provence !

Une petite fleur bleue au parfum emblématique de Provence… La lavande prête à la terre sa couleur bleu et violet le plus lumineux, avec une couleur si particulière qui colore et parfume les collines et les coteaux ensoleillés !

« La lavande, c’est l’âme de la Haute Provence »
Jean Giono.

Il y a principalement trois espèces de lavandes cultivées en France. La plus connue et la plus méritante est la lavande vraie (Lavandula angustifolia), qui pousse à l’état sauvage dans la montagne entre 800 et 1600 mètres d’altitude. Il y a aussi la lavande aspic (Lavandulalatifolia), une grande lavande très peu cultivée en Provence mais plutôt au pied des Cévennes. Il y a enfin le lavandin (Lavandula x intermedia), qui est un hybride des deux précédents. Celui-ci est cultivé en plaine ou en altitude et offre un meilleur rendement. La lavande est souvent confondue avec le lavandin. À la différence de la lavande, le lavandin est stérile et se multiplie uniquement par bouturage. Ses épis sont fournis et réguliers. Le lavandin est très cultivé, car il donne de bons rendements et pousse à plus basse altitude. Moins coûteux (4 à 5 fois inférieur) et plus abondant, 1 hectare de lavandin produit environ 100 kg d'huile essentielle. L'usage du lavandin s'est développé en savonnerie, produits ménagers, détergents et même en parfumerie, en raison de son prix peu élevé. L'usage de la lavande reste l'apanage de la parfumerie sélective.
Alors…Lavande ou lavandin?


Un peu d’histoire…
Originaire de Perse et des îles Canaries, la lavande est implantée en Provence depuis l’Antiquité. Les Egyptiens en parfumaient leurs tombeaux. Les Grecs et les Romains l’utilisaient pour parfumer l’eau de leur bain et de leur lessive. C’est probablement de ces fonctions purifiantes que naquit son nom botanique, Lavandula, issu du latin lavare signifiant laver.
 
Le saviez-vous ?
- La culture de lavande en France couvre plus de 4 000 ha et produit annuellement 84 tonnes d'huile essentielle dont environ 19 tonnes d'huile essentielle de lavande de Haute-Provence ou essence de lavande de Haute-Provence.
- En France, on compte 1300 exploitations et 150 unités de distillations.
-  L'aire géographique de l'AOC huile essentielle de lavande de Haute-Provence concerne quatre départements (Alpes de Haute Provence, Hautes Alpes, Drôme et Vaucluse).
- Les pratiques de culture des lavandes dans les Alpes-de-Haute-Provence ont été inscrites à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2018.
- Le prix de l'huile essentielle de lavande est environ 4 à 5 fois supérieur à celle du lavandin.
- La lavande française est de plus en plus concurrencée par les pays à faible coût de main d’œuvre comme la Bulgarie (premier producteur mondial) et la Chine.

Carnet de visites…
Musée de la Lavande à Coustellet : www.museedelalavande.com
Distillerie de lavande Les Agnels à Apt : www.lesagnels.com
Fête de la lavande à Sault : www.fetedelalavande.fr
 
"La lavande est liée étroitement à l’image traditionnelle de la Provence… Elle participe à la beauté des paysages qui en font sa renommée ! Mais elle joue également un rôle essentiel dans l’économie agricole de l’arrière pays !"  

Éric.L

La lavande, l'or bleu de la Provence.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/

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Posté par le p'tit rapporteur du Magarin