“Dans une œuvre… Tout vous émeut, tout vous sollicite, la beauté est partout ! Un rêve où la mémoire et l'imagination se confondent… L’œuvre fourmille de détails d’une telle richesse qu’on ne voit plus son étonnante construction !”
Éric.L
Huile sur toile peinte en 1910 par Lolo l'âne, dit "Joachim-Raphaël Boronali".
Cette oeuvre fait partie de la collection permanente exposée à l'espace culturel PaulBedu à Milly-la-Forêt. En 2016, elle fut exposée au Grand Palais de Paris.
Pour la petite histoire…
Ce tableau est un canular des plus retentissants à l’époque ! Un jour, le peintre "Boronali" exposa sa toile abstraite : "coucher de soleil sur l’Adriatique" au Salon des Indépendants et la critique fut enthousiaste !
Huile sur toile peinte en 1910 par Lolo l'âne, dit "Joachim-Raphaël Boronali".
Cette oeuvre fait partie de la collection permanente exposée à l'espace culturel PaulBedu à Milly-la-Forêt. En 2016, elle fut exposée au Grand Palais de Paris.
Pour la petite histoire…
Ce tableau est un canular des plus retentissants à l’époque ! Un jour, le peintre "Boronali" exposa sa toile abstraite : "coucher de soleil sur l’Adriatique" au Salon des Indépendants et la critique fut enthousiaste !
En fait... il s’agissait en
réalité d’une œuvre de Lolo, un âne de Frédéric Gérard dit Le père Frédé,
patron du Lapin Agile, célèbre cabaret de Montmartre, à qui on avait attaché un
pinceau à la queue ! En effet, "Boronali" n'est autre que l'anagramme
d'Aliboron, le nom donné à l'âne par Jean de La Fontaine. L'écrivain Roland Dorgelès, en
compagnie de deux amis, André Warnod et Jules Depaquit, avait attaché un
pinceau à la queue de l'animal qui devint ainsi la vedette du Salon. Le tableau
fut acheté 20 louis d'or, c'est-à-dire 400 francs de l’époque par un
collectionneur ! Cette somme fut reversée par Roland Dorgelès à l'orphelinat des Arts.
Jusqu'au jour où le journal Le Matin reçoit la visite de Roland
Dorgelès qui révèle, constat d'huissier à l'appui le canular… gros scandale
chez les snobs !
Éric.L
"Cette œuvre a
laissé une trace indélébile dans l’histoire de l’Art… Une anecdote cocasse, qui
marquait déjà une critique mordante de l’art contemporain, fait sourire les
amateurs éclairés et les étudiants facétieux. De nos jours, elle est souvent
évoquée dès qu’il est question de définir ce qu’est une œuvre d’art, ou pour
dénoncer les abus du marché !"
Éric.L
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin
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