Tout le monde reconnaît la belle fleur du coquelicot, Il
impose sa légèreté et ses couleurs vives sur tous les terrains, des grands
champs de blé de Monet jusqu’à l’orée des villes. Le coquelicot est à l’origine
de magnifiques paysages ! La plante est très appréciée dans le jardin pour
ses couleurs éclatantes, et pour habiller des espaces baignés par le soleil.
Fleur sauvage aux nombreuses vertus, le coquelicot cache bien des secrets…
L’histoire du coquelicot…
Le coquelicot (appelé également pavot des champs, pavot
sauvage ou pavot rouge) appartient à la famille des Papavéracées ou
« pavots ». Compagnon des moissons, il serait arrivé depuis le
Moyen-Orient jusqu’en Europe par le commerce des céréales. Le coquelicot est
connu depuis toujours pour procurer un sommeil serein. Les égyptiens
disposaient des pétales dans les tombeaux pour assurer au défunt un « doux
sommeil ». A ne pas confondre avec son cousin, le pavot somnifère, dont on
extrait la morphine ! Le coquelicot contient lui de la rhoeadine, aux
propriétés sédatives et sans accoutumance. Il était très utilisé jadis pour
procurer aux enfants et aux adultes un sommeil réparateur, au point d’être
appelé « l’opium inoffensif du peuple ». Il soigne avec cela la
nervosité, l’hyperémotivité, les affections de la gorge et de l’appareil
respiratoire.
Depuis 1848, la ville de Nemours utilise cette plante
pour confectionner sa spécialité, une confiserie appelée… le coquelicot !
Enfin, ses graines sont utilisées en boulangerie pour parfumer les pains.
Quelques conseils d’entretien…
Le coquelicot se développe très vite et attire peu de
prédateurs. Si vous souhaitez mettre de la couleur dans votre jardin estival,
rien de plus simple : beaucoup de soleil, un sol calcaire, léger et
perméable, et un arrosage classique. Pour une floraison dès le mois de mai,
pensez à faire vos semis sur place en septembre. Sinon, les semis effectués au
printemps verront leur floraison en juin-juillet. Pensez également à éclaircir les
plants s’ils sont trop denses. Pas besoin ensuite de replanter ! Grâce
aux graines qui s’échappent du fruit, le coquelicot se ressème seul d’année en
année, et même où bon lui semble ! Au point que sa culture peut parfois
devenir difficile à maîtriser.
Le saviez-vous…
- Une fois cueillis, les coquelicots se fanent très vite…
Voici une petite astuce pour profiter plus longtemps de ces jolies
fleurs : dès la cueillette si possible, brûlez vivement l’extrémité coupée
de la tige, de manière à faire coaguler le suc.
- Les noces de coquelicot symbolisent huit années de
mariage.
- Son nom nous viendrait de l’ancien français, «
coquerico » qui désignait le coq par son cri. On a ensuite fait le parallèle
entre la crête du coq et l’aspect rouge et légèrement tombant de cette
fleur !
Une petite recette…
Le sirop de coquelicot est une préparation
médicinale bien connue, mais aussi une gourmandise que vous pouvez employer
pour aromatiser salades de fruits, fromages blancs, yaourts et boissons.
Récoltez 400 g de pétales, jetez-les dans un litre d'eau bouillante et laissez
infuser hors du feu dix minutes. Filtrez en exprimant bien à travers un linge,
puis pesez le jus recueilli. Ajoutez le même poids de sucre et portez à nouveau
à ébullition. Aux premiers bouillons, baissez le feu et laissez cuire très
doucement deux à trois minutes en tournant, jusqu'à la consistance désirée.
Arrêtez la cuisson et versez dans des bouteilles que vous aurez préalablement
ébouillantées. Fermez aussitôt.
"Une fleur
rouge écarlate aux pétales de soie… qui par sa présence au bord des chemins de
nos vacances évoque l’éclat éphémère de l’été !"
Éric.L
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin
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