jeudi 24 juillet 2025

Saint-Malo… Une ville sur la route du tour de France !

Le tour de France est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une formidable vitrine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de ces villes étapes du Tour de France 2024 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !
 
A la découverte de Saint-Malo… “La cité des corsaires !”

Il est des lieux où le temps semble s’être figé… Cité corsaire tournée vers la mer, carrefour maritime d’importance aux XVII et XVIIIe siècles, Saint-Malo recèle bien des trésors sous ses allures de forteresse imprenable ! Outre un patrimoine architectural d’exception, cette presqu’île rocheuse est surtout connue pour sa ville close encerclée d’imposants remparts de granit  qui sont classés Monuments Historiques depuis 1886. Fière d’un riche passé, lieu d'histoire et de légendes, berceau d'illustres personnages, la ville a su conserver une authenticité conférée par ses remparts, ses pavés et ses vieilles pierres… Vaisseau de pierre sur l'embouchure de la Rance, donnent ainsi à la ville sa silhouette unique !

Saint-Malo une ville sur la route du tour de France.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/


Carnet de visites…
 
- Les remparts.
Sur près de 2 km, les remparts protègent la vieille ville. Ils comprennent huit portes, trois bastions et trois poternes, qui donnent eux aussi à imaginer l’utilité et le fonctionnement de cette muraille dans les époques passées. La première enceinte de granit a été construite par Jean de Chatillon en 1155, mais il ne reste que peu de chose des remparts de cette époque, dit ˝petits murs˝: la Grande Porte (à côté du château) et une partie entre la Tour Bidouane et le Bastion de la Hollande (plus au sud). C’est au XVIIIe siècle qu’elle acquiert sa forme et son ampleur actuelle, grâce aux travaux d’agrandissements menés par l’ingénieur-architecte Siméon Garangeau, disciple du célèbre Vauban. La promenade des remparts est incontournable et offre de splendides et imprenables vues sur la mer !
Classés Monument historique en 1886. 
 
- La Place Chateaubriand de Saint Malo.
Cette place est située derrière la porte Saint-Vincent, l'entrée principale de la vieille ville de Saint-Malo intra-muros. Ce lieu est un carrefour historique qui témoigne de l'histoire de la ville et de la vie de l'un de ses plus célèbres habitants : François-René de Chateaubriand. La place est bordée de cafés, de restaurants, de boutiques, mais aussi de nombreux hôtels particuliers, dont le fameux hôtel Hay au numéro 2, où Chateaubriand vécut de 3 à 8 ans. La place abrite également plusieurs monuments historiques majeurs de Saint-Malo, dont : Le Château de Saint-Malo, la Tour Quic-en-Groigne, le Musée d'Histoire de la Ville. En flânant sur cette Place remplie d’histoire maritime bretonne, que vous soyez passionné d’histoire, de littérature ou d’architecture, ce lieu offre une expérience mémorable à travers le passé et le présent de Saint-Malo !
 
- Le château de Saint-Malo.
Au départ simple donjon édifié au XIVème siècle par les ducs de Bretagne pour affermir leur pouvoir face à l’esprit d’indépendance des Malouins, le château fut régulièrement agrandi et modifié au cours des siècles. Le Grand Donjon s'appuie sur une portion de l'enceinte de Saint-Malo du XIVème siècle à savoir le Petit Donjon et la courtine ouest. En 1475, le duc François II fait construire la tour La Générale, moins haute que le Grand Donjon, mais plus massive. Sa fille Anne, future reine de France, fait construire de 1498 à 1501 la tour Qui qu’en-Grogne, ainsi nommée parce qu'elle aurait été édifiée contre la volonté des Malouins. La tour des Dames (seule tour dont les femmes avaient accès à la plate-forme) et celle des Moulins sont construites dans les années qui suivent. Il abrite aujourd’hui l’hôtel de ville et ne se visite pas. On peut toutefois jeter un coup d’œil dans la cour intérieure pour voir les façades des casernes des XVIIème et XVIIIème siècles. Le grand donjon, sur la droite, accueillait auparavant le musée d’Histoire, qui a définitivement fermé ses portes en 2020. Ses collections, autour de l’art de la navigation, de la construction navale, de la grande pêche à Terre-Neuve, ou encore des malouins illustres, devraient prendre place dans un tout nouveau musée d’Histoire maritime, dont l’ouverture est prévue pour 2028.
Classé Monument historique en 1886.
 
- Fort National.
Au large de Saint-Malo, le Fort National est un véritable navire de guerre à l'ancre. Le Fort National, appelé autrefois Fort Royal, a été construit en 1689 par l’ingénieur Siméon Garangeau, d’après les plans de Vauban et sur les ordres de Louis XIV, en même temps que les remparts de Saint-Malo étaient renforcés. Bastion avancé de la cité corsaire, il s’inscrit dans l’ensemble des fortifications qui allaient du fort La Latte jusqu'à la pointe de la Varde. Le fort n’a jamais été pris de son histoire. Visite libre ou guidée à marée basse, on y accède très facilement, sans même retirer ses baskets. Pour les escarpins, je ne sais pas trop.... Panorama exceptionnel !
Classé Monument historique en 1906 et 1913.  
 
- La cathédrale Saint-Vincent.
Élevée à partir du XIIème siècle, elle ne fut achevée qu’au XVIIIème siècle, et a la particularité d’épouser la pente du rocher sur laquelle elle fut édifiée. La cathédrale Saint-Vincent mélange les styles roman et gothique, derrière une façade néoclassique. Au départ simple église monastique, elle devint cathédrale en 1146, mais ce n’est qu’au XVe siècle que des travaux d’importance furent effectués. Une mosaïque témoigne du lieu où Jacques Cartier s’agenouilla avant sa deuxième expédition vers le Canada, le 16 mai 1535 ; on peut voir sa tombe, ainsi que celle de Duguay-Trouin, dans l’une des chapelles. Chaque soir à 22h, la coutume veut que l’on sonne le couvre-feu : jadis, cela signifiait la fermeture des portes de la ville. 
Classée Monument historique en 1910.
 
- L’Hôtel Magon de La Lande.
Envie d’évasion et de dépaysement? Découvrez la Demeure du Corsaire pour un voyage dans le temps ! Lors de leur passage à Saint-Malo, les corsaires ne laissent pas de carte aux trésors marquée d’un X…  A la place, ils construisent des hôtels particuliers ! L’un d’entre eux, La demeure de corsaire aussi connu sous le nom de La Demeure d’Asfeld pour les connaisseurs. C’est l’un des derniers hôtels avec le style bien spécifique des maisons de Corsaires. On vous assure, elle mérite vraiment le coup d’œil ! Imaginez un peu le design: une façade sobre à hautes fenêtres, un perron en hémicycle surmonté de lucarnes, d’un toit aigu et de cheminées monumentales… À l’intérieur, vous avez 684 m2 d’espace avec soixante pièces en tout, dont la moitié avec une cheminée. Ne manquez pas son escalier à rampe en fer forgé, une attraction à lui tout seul! Cet élément distribue plusieurs pièces et dessert d’autres escaliers. L’un d’eux vous conduit tout droit à une belle terrasse d’où vous pouvez admirer le port de la ville. Construite entre 1723 et 1725, Cette belle demeure appartenait à François Auguste Magon de la Lande (1679-1761), corsaire de Louis XIV et témoigne de la fortune de ces corsaires hors du commun ! En visitant cette demeure chargée d’histoire, vous découvrirez les récits qui ont fait la renommée de la vieille ville… Émotions garanties !
Classée Monument historique en 2000.   
 
- La Maison de la Duchesse Anne.
Situé 2 Cour la Houssaye, on peut admirer la vieille maison dite de la Duchesse Anne. Egalement connue sous le nom de maison du Cheval Blanc, cette maison du 15éme siècle devait à l’origine se trouver dans le premier rempart de la ville aujourd’hui disparu. Facilement reconnaissable avec sa tour pointue et son balcon ancien, elle occupe l'emplacement de l'entrée de l'ancien Château-Gaillard démoli en 1573. Elle présente une fenêtre à linteau chanfreiné, surmontée d'une archivolte en accolade et quelques appuis sculptés. Elle est flanquée d'une tourelle d'escalier circulaire à sa base, octogonale à son sommet, avec mâchicoulis. La partie inférieure pourrait être plus ancienne que la partie haute. Elle aurait accueilli la duchesse lors de son séjour à Saint-Malo afin de contrôler les travaux d’édification du château. La reine Catherine de Médicis y aurait également séjourné, en 1570.
Classé Monument historique en 1931.
 
- La Malouinière de la Chipaudière.
A 7Km des remparts de Saint-Malo, nichée dans son très grand parc, au bout de son miroir d’eau, c’est l'une des plus vastes malouinières, ces demeures de plaisance édifiées aux XVIIème et XVIIIème siècles par des armateurs de Saint-Malo. Construite entre 1710 et 1720 pour François-Auguste Magon de la Lande (1679-1761), l’un des plus riches armateurs de Saint-Malo. Le jardin à la française, est attribué à André Le Nôtre le  jardinier du roi Louis XIV. Il s’ouvre par ses trois terrasses successives sur une perspective menant à un miroir d’eau prolongé par deux allées bordées de tilleuls centenaires. Le raffinement du parc donne la mesure du prestige des propriétaires. La malouinière de La Chipaudière, sa chapelle et ses jardins à la française, témoins de l'âge d'or de la Cité Corsaire.
Classé Monument historique en 1982.
 
- La Tour Solidor.
C’est un donjon fortifié d’une hauteur de 33 mètres, de style médiéval composé de trois tours réunies par de petites courtines, situé au débouché de la Rance. Il fut construit par le duc Jean IV de Bretagne de 1369 à 1382, afin d'avoir un contrôle sur la Rance à une période où la ville de Saint-Malo était rebelle à son autorité. La tour a été bâtie sur un site déjà fortifié, lui-même construit sur des fortifications gallo-romaines. L’évolution des technologies militaires l’ayant rendue inutile, la tour fut transformée en prison sous la Révolution puis en entrepôt sous l’Empire. Elle hébergea ensuite un musée des cap-horniers dont les collections doivent être transférées au Musée d’histoire maritime de Saint-Malo, annoncé pour 2028. Lieux emblématiques de Saint-Malo, photographiée sous tous les angles, elle fait actuellement l’objet de pourparlers entre son propriétaire l’État, et la Ville de Saint-Malo. La tour Solidor se cherche un avenir…
Classé Monument historique en 1886.
 
- L’Étoile du Roy.
S’il est à quai et ouvert au public, ne manquez pas la visite de ce trois-mâts, le troisième plus grand voilier traditionnel avec pavillon français, réplique d’une frégate corsaire de 47 m du XVIIIème siècle. Il pouvait transporter 310 tonneaux et 240 hommes. Sans oublier ses 20 canons pour pouvoir attaquer d'autres navires. Les guides, déguisés en corsaires, vous emmènent de la cale au carré des officiers, on s’y croirait !
 
- Le Grand Aquarium de Saint-Malo.
Cet imposant complexe situé à La Ville-Jouan présente le monde marin à travers de multiples galeries et aquariums, où évoluent 600 espèces, des mers froides ou chaudes. L’Anneau des mers, un gigantesque aquarium circulaire, sert d’habitat à des mérous géants, à des raies, à des tortues et à des requins. Pour la séquence grands frissons, descendez à bord du “sous-marin” Nautibus, en hommage au monde de Jules Verne. Si vous n’avez pas le temps d’aller au Grand Aquarium, rendez-vous vous au Micro-Zoo qui présente, à l’intérieur des remparts de la cité malouine, reptiles, poissons et amphibiens dans leur habitat naturel reconstitué. 
 
- La Roseraie Sainte-Anne.
Comme son nom l’indique, c’est un champ de rose qui s’étendra sous vos yeux ! Inaugurée le 23 juin 2001, y sont recensés 150 variétés de rosiers et 2500 rosiers. Naissance de la rose Reflets de Saint-Malo, créée par Michel Adam, dont 105 pieds ont été plantés à la Roseraie Sainte-Anne. Aménagé dans l'ancien potager de la maison Sainte-Anne, à Saint-Servan, ce jardin de style médiéval, délimité d'un magnifique mur de pierres, compte 4000 m² de parterres, les roses sont sélectionnées selon l'aspect décoratif, le parfum, la rusticité et la résistance aux maladies. La Roseraie Sainte-Anne à Saint-Malo est un véritable paradis floral qui ravit les amateurs de roses et les amoureux de la nature !
 
- Le Parc et Domaine de la Briantais.
Le Château a été construit à partir de 1864, en remplacement d'un vieux manoir du XVIIème siècle qui appartenait à de notables armateurs malouins. Le château s’est agrandi lentement tout comme le domaine dans lequel on a fait construire un petit temple et des statues grecs. Aménagé en 1648 par son premier propriétaire, le parc a traversé les siècles, réaménagé au XIXe siècle par les frères Bülher (architectes-paysagistes qui jouirent d’une renommée considérable en leur temps). Le parc du domaine fait 27 hectares et possède plus de 4 000 arbres, dont une bonne centaine âgée de plus 100 ans. Évidemment qui dit arbre dit aussi faune et en vous baladant, vous rencontrerez de nombreuses espèces d’oiseaux qui ont pris abri sous les feuilles. Ce très beau parc présente une belle diversité végétale, offre des vues imprenables sur l’estuaire de la Rance, la tour Solidor et la baie de Saint-Malo !
 
- Domaine du Montmarin.
Idéalement niché entre la cité corsaire de Saint-Malo et la station balnéaire de Dinard, le Domaine du Montmarin, est une élégante malouinière du XVIIIème siècle. Construit en 1760, le Montmarin fut d’abord une malouinière construite par Aaron-Pierre Magon, qui y laissa sa fortune. En 1885, le domaine revient à la famille Bazin de Jessey qui agrandit le parc et ouvre le domaine au public. Le château s’ouvre sur un plan d’eau de plus d’un kilomètre de largeur. Une imposante porte donne sur la cour d'honneur ornée d'une splendide fontaine du XVIIe siècle en marbre blanc de Carrare. Le parc de 6 hectares descend doucement vers la Rance en une série de terrasses. Devant le château, le jardin à la française, pratiquement inchangé depuis sa conception, surplombe le parc romantique avec ses arbres historiques et vénérables, ses larges pelouses, ses bosquets, sa rocaille et ses bordures fleuries. La pépinière vous fera découvrir de nouvelles essences uniques venant enrichir le parc chaque année. Le Domaine du Montmarin, chantier naval au XVIIIème siècle est un véritable joyau historique, c’est au Montmarin que certains bateaux de Bougainville furent armés. Dans le « Pavillon », dernier survivant des bâtiments du chantier naval, vous découvrirez la maquette le représentant du temps de sa grandeur. Le château est classé aux monuments historiques depuis juillet 1966 et le parc du château est classé depuis mai 1995. Ses jardins ont été labellisés « Jardin remarquable » à deux reprises.

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A ces multiples visites et découvertes s'ajoute la détente ! Avec la belle plage de sable fin du Sillon. Cette  plage débute le long des remparts, elle est longue d’environ 3 kilomètres. La caractéristique de cette plage, ce sont les rangées de brise-lames qui s’y trouvent. Ces longs bâtons en bois sont enfoncés dans le sable le long de la digue pour casser les vagues lors des grandes marées. Ces pieux existent depuis le 19ème siècle et font plutôt bien leur boulot ! Élue en 2023 plus belle plage de France et classée dans le Top 10 des plus belles plages d’Europe !

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Le saviez-vous ?
Saint-Malo est également connue à travers le monde pour ses habitants. Le plus célèbre d’entre eux, Jacques Cartier explore le Canada en 1534. Mais il y a aussi René Duguay-Trouin l'insaisissable corsaire qui prend en 1711 Rio de Janeiro, Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais qui colonise l’archipel des Mascareignes (Madagascar, Réunion, Maurice…), Robert Surcouf, le plus célèbre des corsaires français, sans oublier l’écrivain François- René deChateaubriand. 
 
 
La Bretagne est une terre de tradition culinaire que Saint-Malo partage fièrement avec ses visiteurs. Si les paysages de la ville sont de toute beauté, les plats, eux, n’ont rien à leur envier ! La cité corsaire est réputée pour ses recettes salées et sucrées qui font le bonheur des gourmands. La générosité culinaire est une fête ! 
 
Si vous pensez que la connaissance d’un territoire passe par sa cuisine, alors suivez-moi ! Je vous emmène pour une dégustation gourmande… Préparez vos papilles, c’est Saint-Malo qui régale !
 
Saveurs d’ici… Escale gourmande !
"On grignote, on mange, on déguste, on se délecte !"

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- Les Craquelins de Saint-Malo.
Idéal pour un apéritif entre amis, les Craquelins de Saint-Malo existent depuis 1923. Craquant sous la dent et fondant en bouche, le craquelin est un petit biscuit confectionné à base de farine de froment, œufs frais entiers, sucre, lait et extrait de malt. Il possède une forme concave bien caractéristique et se déguste tel quel ou agrémenté d’une garniture sucrée ou salée au petit-déjeuner, au goûter ou en apéritif. Découvrez les secrets de cette mythique recette !
 
- Les poissons et les fruits de mer.
Comment visiter la cité corsaire sans déguster des produits de la mer ? Ils font partie intégrante de la gastronomie malouine. Les poissonneries et les marchés de Saint-Malo regorgent de produits tout frais, issus de la pêche du jour. Ils sont également au menu de tous les restaurants et varient suivant les saisons et la pêche du jour. Un vrai régal !
 
- Les huîtres de Cancale.
Culture bretonne oblige, les fruits de mer sont à l’honneur sur les tables malouines mais ici plus qu’ailleurs les huîtres sont mises en avant. En effet, à quelques kilomètres de St-Malo, les Cancalais produisent des huîtres qui sont la fierté de toute une région, Les huîtres de Cancale vous transportent dans un voyage gustatif légèrement iodé !
Pour tout savoir sur les huîtres de Cancale et les savourer de manière encore plus intense nous vous invitons à profiter de votre passage à Saint-Malo pour faire une visite à la ferme marine. 
 
- Les moules marinières à la malouine.
Ce plat traditionnel de la cuisine bretonne met à l’honneur les moules de bouchot en provenance directe de la baie du Mont Saint-Michel. Simple et succulente, la sauce mêlant vin blanc, échalotes, laurier, thym, persil, crème fraiche et beurre demi-sel fait la particularité de cette recette malouine.
 
- Les cassolettes de noix de Saint-Jacques.
Légère sur la balance, riche en saveurs et source d’oméga 3 et de minéraux, la noix de Saint-Jacques est très appréciée dans la région. Sa saveur incomparable inspire beaucoup les chefs qui inventent des recettes autour de ce produit d'exception. En carpaccio, en cassolette ou juste snackées à la plancha, les coquilles se consomment crues ou cuites !
 
- L’andouille chaude et sa purée de pomme de terre.
Voici un autre grand classique des recettes bretonnes ! L’andouille de Guémené est une charcuterie, la spécialité par excellence. Son goût fort et fumé la distingue parmi les autres charcuteries. Cette charcuterie bretonne est souvent fumée au bois de chêne ou de hêtre de 1 semaine jusqu’à parfois 6 mois ! Accompagnée d'une purée de pomme de terre maison, c'est un délice !
 
- Les galettes et crêpes.
En venant à Saint-Malo, vous en mangerez au moins une fois ! Les crêpes et les galettes se dégustent dans toute la ville, aussi bien dans le centre historique que sur le port de Saint-Malo. En version salée (sarrasin) pour le plat principal ou sucrée (froment) pour un goûter ou un dessert, cette spécialité culinaire régionale se consomme à toute heure. De la galette complète (œuf, jambon fromage) aux versions plus créatives, une multitude de recettes sont à tester dans les meilleures crêperies et les restaurants de Saint-Malo. Repas et ambiance conviviale garantis !
 
- La galette malouine.
Les premières mentions de la galette malouine remontent au Moyen Âge. À l’époque, cette galette était préparée par les marins malouins avant leurs longs voyages en mer. Les ingrédients simples et locaux permettaient de conserver cette denrée pendant plusieurs semaines, la rendant idéale pour les périples maritimes. Avec le temps, la galette malouine a évolué pour inclure divers ingrédients et garnitures. Dans les années 1900, on commençait à y ajouter du jambon, des œufs et du fromage, des ingrédients qui étaient plus facilement disponibles à cette époque. Aujourd’hui, on trouve des galettes malouines agrémentées de fruits de mer, une autre spécialité de la région. En découvrant la galette malouine, on ne savoure pas seulement une préparation culinaire, mais on plonge également dans l’histoire et les traditions d’une région riche en patrimoine gastronomique !
 
- Galette-saucisse.
À Saint-Malo, en plus de trouver des crêpes et des galettes sucrées, on retrouve des galettes de sarrasin bretonnes entourant une saucisse de campagne. Ce plat se déguste en général debout et avec les doigts, donc il ne faut pas faire de manières ! Les visiteurs apprécient en général beaucoup ce mets… après tout, manger une saucisse enveloppée dans une galette de sarrasin, qui l’eût cru ?  Si vous ne savez pas où en trouver, rendez-vous au marché de Saint-Malo, vous serez sûr de pouvoir goûter cette merveille !  
 
- Le beurre Bordier.
Qu’est-ce donc ? Le beurre Bordier est une variété de beurre à la texture décrite comme “soyeuse”, et au délicieux parfum de crème. Si vous vous rendez à Saint-Malo, vous trouverez le dernier artisan à malaxer le beurre dans un malaxeur en bois. Cette méthode unique et traditionnelle permet de faire du beurre doux jusqu’au demi-sel et est utilisée par les plus grands gourmets et chefs français. Il est même possible d’en trouver aux algues ou aux piments d’Espelette. Sur une tranche de pain complet, le beurre Bordier séduit et ravit les papilles gustatives !
 
Après un bon repas gastronomique, il reste toujours un peu de place pour des douceurs ! Envie de sucré ? Découvrez…

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- Le Kouign Amann.
Le fameux dessert à base de beurre et de sucre ! Ce gâteau typique de la région tire son nom du breton “kouign” (gâteau) et “amann” (beurre). Composé de pâte levée feuilletée, de beurre demi-sel et de sucre caramélisé, le kouign amann n’est pas réputé pour sa légèreté ! Cette pâtisserie fondante et délicieuse figure en bonne place dans les vitrines des boulangers de Saint-Malo. 
 
- Le Ker-y-Pom.
Restons dans le sucré et parlons maintenant des Ker Y Pom. Ces délicieux sablés bretons sont cuits avec une demi-pomme à l’intérieur ainsi qu’un dôme de pâte sablée pour la recouvrir. Les enfants aiment les déguster avec du chocolat, des bananes ou du Nutella. Venant tout droit de la ville de Saint-Malo, c’est typiquement le genre de pâtisserie que l’on retrouve dans les boulangeries, et à l’heure du goûter. Ce petit dôme de pâte ne laisse personne indifférent, et certainement pas vous !
 
- Le pavé malouin.
Ce gâteau très moelleux est constitué d’une base de mille feuilles de quatre-quarts breton. Fourré au caramel ou à la framboise et enrobé d’une fine couche de pâte d’amande parfumé au rhum. Il possède une forme carrée, en référence aux pavés qui ornent les rues de la vieille ville. Aucun risque d’être déçu !
 
- Les Craquelins de Saint-Malo.
Connus depuis le XVIIème siècle dans le pays de Saint-Malo, ces petits pains font partis du patrimoine local. Petits pains biscuités, soufflés, servis au petit déjeuner ou comme toasts apéritifs, ils ont une forme particulière due à la cuisson par pochage avant son passage au four. C’est d’ailleurs cette méthode qui apporte aux craquelins toute leur légèreté. Ils se dégustent nappés de beurre, de confiture, de miel…
 
- Les caramels au beurre salé.
Cette confiserie bretonne par excellence se décline en version bonbon et pâte à tartiner sur du pain, de la brioche, des crêpes… ou à déguster à la petite cuillère ! Vous en trouverez dans toutes les épiceries fines de la cité. Le caramel au beurre salé se décline dans de nombreux parfums : vanille, rhum, spéculoos, noix de coco, etc. Une petite douceur réconfortante ! à mettre dans vos valises en souvenir de votre passage dans la cité corsaire de Saint-Malo.
 
- Les patates de Saint-Malo.
Spécialité de Saint-Malo, les patates sont de petits bonbons fabriqués à base d’amandes pilées et de sucre, aromatisées au kirsch et roulées dans la poudre de cacao, procurant un goût absolument divin.  De couleur beige, elles imitent les pommes de terre nouvelles cultivées dans les campagnes malouines depuis le XIXe siècle. La forme originale de ce mets suscite en général la curiosité des visiteurs, qui n’avaient jusque-là rien goûté de tel auparavant. Dégustez ces petites patates de Saint-Malo qui raviront vos papilles !
 
- Poires pochées au cidre.
On les aime pochées au vin rouge, mais les poires peuvent aussi se pocher avec du cidre, accompagné d’une boule de glace, à la vanille pour un accord parfait. Une recette sous le signe de la légèreté… un dessert un peu plus léger ne fera pas de mal !
 
- Le sorbet au cidre.
Voici une belle recette de sorbet qui va réveiller vos papilles gustatives en fin de repas… Tout comme le Mont St Michel, les Bretons et les Normands se taquinent pour l'appartenance de cette délicieuse recette. Petit conseil : Pour accompagner votre dessert glacé, choisissez un cidre brut ou doux avec une pointe d’acidité, sans amertume.
 

Bon appétit - Pred mat deoch holl !

Tout ceci vous aura mis l’eau à la bouche… et vous avez bien raison ! Et puis bien sûr sans oublier…
 
Pour accompagner ces mets délicieux, quoi de mieux qu’un bon cidre breton qui constitue la boisson de prédilection. Il en existe de très variées, du doux au brut, qui se marient parfaitement avec les plats locaux. Élaborées avec passion par les cidreries artisanales locales. Et pour finir votre repas, vous pourrez expérimenter le chouchen, peut se déguster en digestif ou en cocktail, apportant une touche d’originalité à votre repas. À consommer, quoi qu’il en soit, avec modération !

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- Le cidre du Val de Rance.
Le Cidre de Bretagne se caractérise par des arômes riches, charpentés et rustiques ou aux notes fruitées et fleuries, parfois enrichis d'arômes de maturation (notes épicées). Il varie selon les assemblages d'une dominante acide et une couleur plutôt pâle à une dominante amère et une couleur brun acajou. Ce cidre IGP est connu pour l’équilibre des saveurs entre amertume, acidité et sucre. Au gré des recettes sucrées ou salées, osez le plaisir de déguster autrement le cidre à travers des suggestions gourmandes simples et surprenantes, pour vivre de nouvelles expériences cidronomiques ! 
 
- La bière des flibustiers.
Au sein de ses fortifications, la cité corsaire abrite plusieurs micro-brasseries de grande qualité dont Les Brassins de Saint-Malo qui produit des bières artisanales. Elle conjugue des classiques, telle la Saint-Malo, blonde ou dorée, et des bouteilles saisonnières comme la Saint-Malo de printemps, une blanche élaborée avec quatre types de céréales.
 
- Le chouchen.
Boisson bretonne traditionnelle, le chouchen est un alcool liquoreux obtenu après fermentation de miel dans du jus de pommes fraîchement pressées. Proche voisin de l’hydromel, il est fabriqué en Bretagne depuis l’époque des Celtes. En général, il faut un tiers de volume en miel pour que le chouchen atteigne le bon degré, soit, 12 à 15°. Généralement, on laisse le chouchen vieillir pendant un an minimum, afin qu'il atteigne toute sa saveur et qu'il dégage tous ses arômes de miel et de pomme. Même s’il accompagne très bien certains mets comme le melon, le saumon ou le foie gras, il est traditionnellement servi bien frais, mais sans glaçons, en apéritif seul, en cocktail, ou encore en digestif. Le kir celtique, par exemple, est un incontournable ! Mélange de crème de fruit, de chouchen et de cidre fermier, il est à la carte de toutes les bonnes crêperies. N'attendez plus pour déguster (avec modération) cette liqueur au goût fruité !
 
Yec'hed mad !
 
Des plats qui sauront éveiller vos papilles… Le terroir exalte dans l’assiette et dans le verre ! 
 
"Cité corsaire, capitale de la mer, joyau de la Côte d'Émeraude… quels que soient les qualificatifs qui lui sont attribués, Saint-Malo a toujours été au cours de son histoire, le rendez-vous de toutes les aventures, de tous les rêves…"
 
Éric.L 

Pour plus d'information :

   


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Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

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