Cesària Évora,
c’est d’abord une voix à fendre l’âme, comme on en entend peu.
Cesaria Evora, c’est aussi une présence sur scène comme on en voit peu
avec pour tout bagage son créole portugais, ses fous rires et sa cinquantaine
bien vécue. C’est une image d’un autre monde aux antipodes des stéréotypes véhiculés
par le star system !
C’est aussi un parfum, un son du Cap Vert qui
s’installent à partir de la fin des années quatre-vingt, en Occident en
général, en France en particulier. La musique tient une place importante
dans la société cap verdienne. Comme dans toutes les sociétés esclavagistes,
elle a été un moyen d’évasion… associée à la danse, elle permet, en se
retrouvant ensemble, d’oublier plus facilement les peines et de redécouvrir le
goût de vivre !
Cesària
Évora, née le 27 août 1941 à Cap-Vert, aurait eu 78 ans cette
année. La chanteuse est devenue une icône nationale en popularisant auprès du
grand public la musique "morna" ! Un mélange de jazz et de
musique latine, portugaise et créole, typique du Cap Vert et qui offre au
passage à son île une notoriété inédite. Sa voix sublime a chanté les
mille nuances d'une nostalgie toute cap-verdienne jusqu'à sa mort. Cesària
Évora a conquis la scène et le monde et n'a cessé d'influencer les
artistes internationaux, reprenant ses titres de légende. Tout au long de sa
vie, elle aura narré, avec ses inflexions si particulières et en créole
portugais, la vérité de l'âme cap-verdienne.
Charismatique, simple, volontiers rieuse,
la diva aux robes fleuries et aux pieds nus a laissé une empreinte indélébile
dans le paysage musical mondial ! En témoigne la chanson de
Stromae: "Ave Cesaria, chapeau pour la route à pieds/ Nue est, et nue
était/ Diva aux pieds nus, restera".
Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…Posté par le p'tit rapporteur du Magarin
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