C'était le temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas
connaître... Pour les autres, parcourir la nationale 7, c’était un somptueux
voyage à travers les terroirs de France et sa diversité de paysages, intimistes
ou spectaculaires. C’était, de Paris à Menton, prendre le chemin de la forêt de
Fontainebleau, un brin de pays de Loire avant la Bourgogne, l’Auvergne, puis le
Beaujolais pour gagner ensuite la Provence et la Côte d’Azur. Ou encore les
vacances en famille, les étapes gastronomiques, le défilement des champs
réguliers et des vallées verdoyantes. Déroulant ses lignes blanches et ses
platanes sur 996 km de Paris à Menton, en passant par Lyon, la N 7
était la plus longue route nationale de France !
En 2005, l’État a
décidé de se désengager de l’entretien d’une grande moitié des 38 000
kilomètres de voies dont elle avait la charge. Ce sont les départements qui
prennent le relais, l’État n’étant plus responsable que d’axes considérés
d'intérêt national ou européen. Ainsi, la N7 a été déclassée et elle est à
présent scindée en plusieurs départementales… D607 (Seine-et-Marne), D307
(Rhône), D907 (entre Orange et Avignon), D7N (Bouches-du-Rhône), DN7 (Var),
D6007 (Alpes-Maritimes).
Mais cette route a marqué plusieurs générations et la nostalgie est encore vivace ! Musées et sites internet lui sont consacrés, ainsi que des livres, des films, des bandes dessinées... Parmi elles, "C'était la Nationale 7" de Thierry Dubois (éditions Paquet). Le dessinateur, amateur d'histoire, rassemble 15 000 abonnés sur sa page Facebook consacrée à la RN7. Elle fut également la source d’inspiration du célèbre jeu de cartes des 1000 Bornes et une attraction du parc Astérix lui a été dédiée… signe de la postérité de cette route devenue culte ! De nos jours, Prendre la N 7, c’est ainsi faire le choix de la lenteur contemplative… mais également avec un itinéraire sans péages !
Mais cette route a marqué plusieurs générations et la nostalgie est encore vivace ! Musées et sites internet lui sont consacrés, ainsi que des livres, des films, des bandes dessinées... Parmi elles, "C'était la Nationale 7" de Thierry Dubois (éditions Paquet). Le dessinateur, amateur d'histoire, rassemble 15 000 abonnés sur sa page Facebook consacrée à la RN7. Elle fut également la source d’inspiration du célèbre jeu de cartes des 1000 Bornes et une attraction du parc Astérix lui a été dédiée… signe de la postérité de cette route devenue culte ! De nos jours, Prendre la N 7, c’est ainsi faire le choix de la lenteur contemplative… mais également avec un itinéraire sans péages !
"S’élancer sur
la N 7 c’est faire un voyage dans le temps… Un peu comme voir un film de Godard, une
scène avec Gabin ou Bardot, ou encore danser dans les rues d’Antibes aux accents
déchirants du saxo alto de Sidney Bechet. Symbole des Trente Glorieuses, elle nous
offre un voyage vers ces années 1955-1970, lorsqu’elle était « l’autoroute des
Vacances », celle qui menait au paradis… Le Midi !"
Éric.L
Pour plus d’information :
http://www.nationale7.com
le site consacré à la RN7 du dessinateur
thierry Dubois.
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire