L’anguille peut-être…Eh bien oui ! Voilà une espèce
symbole de l’interconnexion des milieux.
La larve d’anguille européenne, Anguilla anguilla, appelée leptocéphale, utilise la dérive Nord-Atlantique, courant issu du Gulf Stream, pour traverser l’océan Atlantique de la mer des Sargasses où elle est née, jusqu’aux côtes européennes. En se rapprochant de nos côtes et avant d’arriver aux embouchures des estuaires, la larve se métamorphose en civelle. Celle-ci utilise alors les courants côtiers pour coloniser l’embouchure de l’estuaire de la Gironde et celle des estuaires charentais et vendéens. Certaines civelles vont arrêter leur migration dans les pertuis et les estuaires où elles vont croître avant de repartir dans la mer des Sargasses pour s’y reproduire. D’autres vont pénétrer dans nos marais pour y grandir et devenir, après plusieurs années, des anguilles qualifiées de jaune ou verte selon les régions.
L'anguille, espèce en très fort déclin et inscrite au livre rouge de la faune menacée, est l'espèce emblématique des marais du Fier d'ars, sur l'île de Ré. Âgée de 3 à 15 ans, l’anguille prend une couleur argentée. Elle quitte alors les marais, les rivières, les estuaires en direction de la mer des Sargasses. Les panaches estuariens, particulièrement pendant les crues qui accentuent leur ampleur, puis les courants marins sont essentiels à son retour dans l’ouest Atlantique. Les graisses accumulées pendant son séjour dans notre secteur lui permettent de survivre pendant cette longue traversée et de se reproduire une fois arrivée dans sa mer de naissance. Elles y finiront alors leur vie…
La larve d’anguille européenne, Anguilla anguilla, appelée leptocéphale, utilise la dérive Nord-Atlantique, courant issu du Gulf Stream, pour traverser l’océan Atlantique de la mer des Sargasses où elle est née, jusqu’aux côtes européennes. En se rapprochant de nos côtes et avant d’arriver aux embouchures des estuaires, la larve se métamorphose en civelle. Celle-ci utilise alors les courants côtiers pour coloniser l’embouchure de l’estuaire de la Gironde et celle des estuaires charentais et vendéens. Certaines civelles vont arrêter leur migration dans les pertuis et les estuaires où elles vont croître avant de repartir dans la mer des Sargasses pour s’y reproduire. D’autres vont pénétrer dans nos marais pour y grandir et devenir, après plusieurs années, des anguilles qualifiées de jaune ou verte selon les régions.
L'anguille, espèce en très fort déclin et inscrite au livre rouge de la faune menacée, est l'espèce emblématique des marais du Fier d'ars, sur l'île de Ré. Âgée de 3 à 15 ans, l’anguille prend une couleur argentée. Elle quitte alors les marais, les rivières, les estuaires en direction de la mer des Sargasses. Les panaches estuariens, particulièrement pendant les crues qui accentuent leur ampleur, puis les courants marins sont essentiels à son retour dans l’ouest Atlantique. Les graisses accumulées pendant son séjour dans notre secteur lui permettent de survivre pendant cette longue traversée et de se reproduire une fois arrivée dans sa mer de naissance. Elles y finiront alors leur vie…
"De
nombreuses autres espèces sont accueillies dans nos eaux. Par exemple, les
conditions de vie de l’estuaire de la Gironde sont favorables à l’anchois, la
sole, le sprat ou encore la crevette grise. Plus au large, différentes espèces
de tortues marines peuvent fréquemment être observées".
Éric.L
Source
d’inspiration : Ré à la une.
Posté par le P'tit Rapporteur du Magarin
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