En deux mots, le melon charentais contient… deux erreurs.
Premièrement, contrairement à ce qu’il laisse entendre, le melon charentais n’a
bien souvent de charentais que le nom ! Deuxièmement, le mot melon, issu
du latin melo, lui-même de racine grecque, signifie pomme. Or ce fruit est un
cucurbitacée comme toute la famille des courges. Considéré d’abord comme
légume, il est cultivé en Égypte 2 000 ans avant notre ère.
Son arrivée sur les tables françaises est tardive. Il faut attendre la fin du XVe siècle pour que Charles VIII le rapporte des guerres d’Italie où il est apprécié depuis l’époque romaine. C’est la Renaissance qui verra sa culture fleurir en Touraine pour alimenter les tables des châteaux de la Loire. Ici, on acclimate le melon Cantaloup dont le nom tire son origine des jardins vaticans de Cantalupi. La variété avait été rapportée d’Arménie pour les délicats palais des papes. Un fruit rare et cher, longtemps réservé à une élite. Plus tard, ce Cantaloup sera implanté en Charente, d’où il tirera alors définitivement son nom, pour être consommé par une plus large population.
S'il est arrivé tardivement dans nos contrées après avoir voyagé depuis l'Egypte versla Grèce puis vers le sud de la France et les pays de Loire, il ne s'en est pas moins fort bien acclimaté. Un ensoleillement optimal, des températures clémentes, une hygrométrie suffisante... tous les éléments nécessaires pour cultiver et récolter le melon dans les meilleures conditions !
Ramassé de juin à septembre, le melon est de qualité optimale en juillet et août...
Son arrivée sur les tables françaises est tardive. Il faut attendre la fin du XVe siècle pour que Charles VIII le rapporte des guerres d’Italie où il est apprécié depuis l’époque romaine. C’est la Renaissance qui verra sa culture fleurir en Touraine pour alimenter les tables des châteaux de la Loire. Ici, on acclimate le melon Cantaloup dont le nom tire son origine des jardins vaticans de Cantalupi. La variété avait été rapportée d’Arménie pour les délicats palais des papes. Un fruit rare et cher, longtemps réservé à une élite. Plus tard, ce Cantaloup sera implanté en Charente, d’où il tirera alors définitivement son nom, pour être consommé par une plus large population.
S'il est arrivé tardivement dans nos contrées après avoir voyagé depuis l'Egypte vers
Ramassé de juin à septembre, le melon est de qualité optimale en juillet et août...
500 tonnes de melons ont été ramassées la semaine
dernière chez Soldive, le plus gros producteur de Charente-Maritime basé à
Semussac. C'est plus de 7% de la production totale réalisée depuis le début de
saison.
La saison a démarré à la même période que d'habitude, pas de précocité, mais de la quantité et du calibre. Les melons
sont plus gros cette année, 1,5 kg en moyenne contre 1 kg habituellement. Il
n'y a quasiment pas de petit melon cette année. C'est bien sûr une conséquence
du soleil, et de la canicule.
Et c'est une bonne aubaine pour les saisonniers qui font
plus d'heures, et sont plus nombreux. D'autant que la saison ne sera pas plus
courte, il y aura bien des melons à ramasser jusqu'à fin août.
Le Poitou-Charentes est la première région de production
du melon en France (principalement dans la Vienne et les Deux-Sévres où se
trouvent 80% des exploitations). Un melon français sur quatre provient du
Poitou-Charentes.
De mémoire de producteur, on ne se rappelle pas
avoir récolté autant et si vite. Antoine Martin qui dirige Soldive, à
Semussac pas bien loin de Royan, n'en revient toujours pas ! "L'activité
déborde dans le hangar de calibrage, alors que d'habitude en début d'été,
c'est beaucoup plus calme".
Le melon Charentais, il faut pouvoir le soupeser, le
sentir, apprécier sa densité, observer sa peau pour choisir un bon melon
charentais... Fruit d'été par excellence, le melon "cantaloup" est
devenu "star de la table"...
D'une belle couleur orangée, délicieusement parfumé et délicatement sucré, il s'accommode de tout. En entrée avec un peu de pineau, et ou du jambon de pays, avec des carottes râpées et des petits morceaux de fromage, ou en dessert, sorbet ou autres salades de fruits... Depuis quelques années, il se décline également en confiture, gelée et coulis... Sans oublier les "petits plus" en apéritif ou en pique-nique...
D'une belle couleur orangée, délicieusement parfumé et délicatement sucré, il s'accommode de tout. En entrée avec un peu de pineau, et ou du jambon de pays, avec des carottes râpées et des petits morceaux de fromage, ou en dessert, sorbet ou autres salades de fruits... Depuis quelques années, il se décline également en confiture, gelée et coulis... Sans oublier les "petits plus" en apéritif ou en pique-nique...
Production du
melon charentais
En France, 3 grandes régions produisent des melons charentais :
Le bassin sud-est qui produit 124.386
tonnes.
Le bassin sud-ouest qui produit 49.727
tonnes.
La région centre-ouest qui produit 86.773
tonnes.
La France est le 3ème pays producteur de melon
en Europe, avec 290.000 tonnes. Elle se classe derrière l’Espagne qui produit 1
million de tonnes et l’Italie qui en produit 580.000.
1 commentaire:
C'est pour cela que l'on a du melon charentais qui vient d'Espagne ou du Maroc. Très intéressant cet article.
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