Il a été le Professionnel, l'Incorrigible,
le Guignolo, l'As des As, l’homme de Rio, Pierrot le fou, et surtout…
Le Magnifique ! Des années 1960 à 1980, il a été le roi du box-office,
réunissant près de 130 millions de spectateurs dans les salles obscures.
Surnommé affectueusement "Bébel", Jean-Paul Belmondo a été l'un des
acteurs les plus populaires du cinéma français, alliant charme et gouaille ! "Bébel"
s'est éteint lundi 07 septembre. Mais son sourire sincère
sera toujours là !
Né le 9 avril 1933, Jean-Paul Belmondo est le fils du
sculpteur Paul Belmondo et de l'artiste peintre Sarah Rainaud-Richard. A
l'école, le jeune Jean-Paul n'est pas très assidu, mais pratique avec passion
le sport sous toutes ses formes: football, cyclisme et, bien sûr, boxe. Mis au
vert après une crise de tuberculose, Jean-Paul Belmondo a une épiphanie: il
sera comédien, ou rien. Après plusieurs tentatives, Bébel réussit à intégrer en
1952 le Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où il forme avec
Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle et Bruno Cremer en autre une bande de
joyeux drilles, la fameuse "bande du Conservatoire".
"Vous ne réussirez jamais dans ce métier avec votre
physique !" Ce jugement n'a pas empêché Jean-Paul Belmondo, avec sa
gouaille, de devenir le "Magnifique" dans le cœur des Français et un
monstre sacré du cinéma ! De "Pierrot le fou" à "L'As des
as", l'acteur au charisme exceptionnel a eu l'itinéraire d'un enfant gâté
du cinéma, champion du box-office, avec quelque 80 films et 50 ans de carrière !
« Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la
montagne, si vous n’aimez pas la ville… Allez-vous faire foutre ! »
A bout de souffle (1960), de Jean-Luc Godard.
A bout de souffle (1960), de Jean-Luc Godard.
« – Qu’est-ce qu’il se passe chez vous ?
– Il se passe que je vous emmerde monsieur, vous, votre affreux boudin de femme et votre sale chat.
– Vous savez à qui vous parlez ?
– Au gros tas que je croise tous les jours dans l’escalier. »
Le Cerveau (1969), de Gérard Oury.
– Il se passe que je vous emmerde monsieur, vous, votre affreux boudin de femme et votre sale chat.
– Vous savez à qui vous parlez ?
– Au gros tas que je croise tous les jours dans l’escalier. »
Le Cerveau (1969), de Gérard Oury.
« Monsieur Hénault, si la connerie n’est pas
remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille. »
Un singe en hiver (1962), d’Henri Verneuil.
Un singe en hiver (1962), d’Henri Verneuil.
"Jean-Paul
Belmondo… c’était une gueule, mais aussi une voix et des punchlines ! Il restera
pour beaucoup de français inoubliable et sera à jamais gravées dans nos mémoires !"
Éric.L
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire