mercredi 20 mars 2019

Les praslines de Montargis… Bien plus qu’une gourmandise !

Cette gourmandise qui est un véritable plaisir de bouche, peut se parer du titre de plus ancien bonbon de France (vers 1636) ! Son procédé de fabrication, qui est inchangé depuis sa création, s’est perpétué pendant des siècles à Montargis !

Avouons-le… le plaisir en bouche de ce bonbon tient à son croquant ! De délicieuses amandes sont sélectionnées pour leur qualité, mondées puis légèrement torréfiées. Un sirop de sucre va se cristalliser autour, créant une robe de caramel à l’aspect granuleux et d’une belle couleur brune. Les coquettes seront enfin lustrées d’une gomme arabique pour assurer leur brillance (opération qu’on appelle le pralinage) et permettre une meilleure conservation.

Un peu d’histoire…
En ce temps là, le maréchal Duc de Plessis-Praslin qui était un fort galant personnage, amateur de jolies dames et de douceurs, était également ministre et pair du Royaume sous Louis XIII et Louis XIV. Celui-ci offrait très galamment aux dames de la cour, de délicieuses amandes grillées et rocailleuses que l'on appela bien vite "Praslines". Ces bonbons exquis étaient la création de Clément Jaluzot, officier de bouche du Maréchal, qui eut l'idée de faire griller des amandes pour ensuite les enrober dans du sucre caramélisé. Les pralines sont nées mais pas encore baptisées ! Ses confiseries qui obtiennent un grand succès auprès des convives émerveillés, s'enquièrent du nom de son inventeur… le duc, sans l'ombre d'un scrupule, affirme que c'est lui l'heureux inventeur ! Aussi, ce brave Jaluzot de retour à la vie civile, se retire dans sa ville natale de Montargis, il y ouvre une confiserie à l'enseigne de la "Maison de la prasline". Pudique et modeste, il n'a jamais osé afficher son propre nom ! Rachetée par Le confiseur Mazet en 1903, la recette survit encore de nos jours sous l'enseigne du duc de Praslin et ce, grâce à la confiserie Mazet, véritable paradis gourmand, qui pérennise avec un soin jaloux la recette originale !

"Et il en est ainsi… ou l’on n'est pas toujours reconnu par ses pairs ! Mais pour notre plus grand plaisir... subsiste ce petit délice emblématique du Loiret, vieux de bientôt quatre siècles et connue partout dans le monde !"

Éric.L

















               Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

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