La région de Grasse, dans le sud-est de la France, est un
haut lieu mondial de la fabrication des parfums et ce, depuis le XVIe siècle !
Les savoir-faire liés au parfum de Grasse font désormais partie de la
prestigieuse liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco !
Le Pays de Grasse, berceau de la parfumerie mondiale a
obtenu mercredi 28 novembre dernier, l'inscription de ses savoir-faire liés au
parfum au patrimoine culturel immatériel de l'Humanité. Cette candidature, portée
par l’association Patrimoine vivant du Pays de Grasse, réunit l’ensemble des
cultivateurs de plantes à parfum, les experts et ouvriers de la transformation
des matières premières naturelles et des parfumeurs français.
Par savoir-faire, l'Unesco entend la culture
de la plante à parfum, la connaissance des matières premières et leur
transformation et l'art de composer le parfum. Des traditions
transmises de génération en génération dans la région grassoise !
La ville de Grasse, comptait sur cette inscription pour mieux protéger ses
champs de tubéreuses ou de jasmins. Depuis 70 ans, ils sont mis à mal par la
pression foncière, la montée des produits synthétiques et la concurrence
d'autres centres producteurs. Le label Unesco devrait favoriser la possibilité
de bloquer des terrains au service des jeunes agriculteurs et encourager des
sociétés de parfumerie à signer des contrats à long terme pour garantir aux
horticulteurs de pouvoir vivre de leurs récoltes… En tous les cas, cela est à
espérer !
Un peu d’histoire…
Pratiquées depuis le XVIe siècle au moins, la
culture des plantes à parfum et leur transformation ainsi que la création
d’assemblages odorants se sont développées en Pays de Grasse autour de ses
tanneries qui réclamaient des matières premières aromatiques pour apprêter les
peaux et parfumer les gants, dans un environnement artisanal.
"Une
reconnaissance mondiale qui devrait aider Grasse à relancer ses grands champs
de fleurs et à pousser encore un peu plus vers le haut son industrie de la
parfumerie !"
Éric.L
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire