Durant plus d'un siècle, elles ont revêtu une importance
capitale… mais cette fois-ci, c'est bien la fin ! Si utiles il n'y a pas
si longtemps encore, les cabines téléphoniques ont disparu de nos rues et de
nos villages, et ce… sans faire de bruit ! Le mouvement de
désinstallation a commencé en douceur à la fin des années 1990, en même temps
que le mobile creusait son sillon…
Le 6 août 2015, le coup de grâce est donné de part la loi
Macron (votée à l'époque où celui-ci était ministre de l'Economie), qui a
officiellement enterré les cabines qui ne relèvent plus de ce qu'on appelle le
service universel. Orange n'a donc plus l'obligation de maintenir le moindre
téléphone public, et peut désormais démanteler les cabines restantes. Y compris
dans le rural, ainsi que dans les communes officiellement classées en zone
blanche, c'est-à-dire sans couverture pour le téléphone portable. Orange
indique en tenir compte ! Mais sur le terrain, cela ne change pas
grand-chose… celles-ci ne fonctionnent plus ! A Paris, où le premier
téléphone public est apparu en 1884, on ne voit déjà plus une seule cabine. La
dernière, située rue Ordener (XVIIIe arrondissement), a été démontée en
juin dernier dans l'indifférence générale. Il y a 20 ans, on comptait près
de 300.000 cabines sur la voie publique, mais le développement du téléphone
mobile a précipité leur déclin, et bientôt, elles feront partie de pièces de
musées. Les cabines téléphoniques vivent leurs derniers instants de gloire en France !
A la recherche d'une nouvelle utilité…
Elles ont d'ores et déjà d'autres utilités. Les communes
ont en effet la possibilité, si elles le souhaitent, de conserver l'habitacle
« dans le cadre d'un projet culturel ou artistique », indique Orange.
Qui précise: « Nous faisons alors don de l'habitacle à la mairie, qui en
devient alors propriétaire ». Les cabines restent ainsi des lieux d'échanges ! Plusieurs villes ont d'ailleurs reconverti leurs cabines en « bornes à
livres », y ajoutant des étagères permettant aux utilisateurs de
s'échanger des ouvrages.
Le saviez-vous…
Des sites de ventes entre particuliers proposent à la
vente des cabines téléphoniques entre 80 et 750 euros, pour les modèles
les plus anciens.
"Les
nostalgiques se consoleront en apercevant de-ci, de-là, des cabines recyclées
en bibliothèques par des mairies pragmatiques. Ils pourront aussi se raccrocher
aux musées des Télécoms pour en voir. C'est là qu'est désormais leur place.
Comme à Soisy-sous-Montmorency (Val-d'Oise) qui abrite la collection historique
d'Orange, ou à la Cité des télécoms de Pleumeur-Bodou (Côtes-d'Armor)."
Éric.L
Source
d’inspiration : World Wide Web…
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin
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