vendredi 12 janvier 2018

La fin des cabines téléphoniques… Ou la matérialisation d’un abandon !

Durant plus d'un siècle, elles ont revêtu une importance capitale… mais cette fois-ci, c'est bien la fin ! Si utiles il n'y a pas si longtemps encore, les cabines téléphoniques ont disparu de nos rues et de nos villages, et ce… sans faire de bruit ! Le mouvement de désinstallation a commencé en douceur à la fin des années 1990, en même temps que le mobile creusait son sillon… 

Le 6 août 2015, le coup de grâce est donné de part la loi Macron (votée à l'époque où celui-ci était ministre de l'Economie), qui a officiellement enterré les cabines qui ne relèvent plus de ce qu'on appelle le service universel. Orange n'a donc plus l'obligation de maintenir le moindre téléphone public, et peut désormais démanteler les cabines restantes. Y compris dans le rural, ainsi que dans les communes officiellement classées en zone blanche, c'est-à-dire sans couverture pour le téléphone portable. Orange indique en tenir compte ! Mais sur le terrain, cela ne change pas grand-chose… celles-ci ne fonctionnent plus ! A Paris, où le premier téléphone public est apparu en 1884, on ne voit déjà plus une seule cabine. La dernière, située rue Ordener (XVIIIe arrondissement), a été démontée en juin dernier dans l'indifférence générale. Il y a 20 ans, on comptait près de 300.000 cabines sur la voie publique, mais le développement du téléphone mobile a précipité leur déclin, et bientôt, elles feront partie de pièces de musées. Les cabines téléphoniques vivent leurs derniers instants de gloire en France !

A la recherche d'une nouvelle utilité…
Elles ont d'ores et déjà d'autres utilités. Les communes ont en effet la possibilité, si elles le souhaitent, de conserver l'habitacle « dans le cadre d'un projet culturel ou artistique », indique Orange. Qui précise: « Nous faisons alors don de l'habitacle à la mairie, qui en devient alors propriétaire ». Les cabines restent ainsi des lieux d'échanges ! Plusieurs villes ont d'ailleurs reconverti leurs cabines en « bornes à livres », y ajoutant des étagères permettant aux utilisateurs de s'échanger des ouvrages.

Le saviez-vous…
Des sites de ventes entre particuliers proposent à la vente des cabines téléphoniques entre 80 et 750 euros, pour les modèles les plus anciens.

"Les nostalgiques se consoleront en apercevant de-ci, de-là, des cabines recyclées en bibliothèques par des mairies pragmatiques. Ils pourront aussi se raccrocher aux musées des Télécoms pour en voir. C'est là qu'est désormais leur place. Comme à Soisy-sous-Montmorency (Val-d'Oise) qui abrite la collection historique d'Orange, ou à la Cité des télécoms de Pleumeur-Bodou (Côtes-d'Armor)."

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…

Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

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