vendredi 7 avril 2017

Ces gaspillages publics… un puits sans fond Qui coûtent des milliards d’euros aux contribuables !

L’argent versé ne l’est pas toujours à bon escient hélas ! Privilèges, bâtiments surdimensionnés, projets qui font flop... Quelques gaspillages (qui sont malheureusement parmi tant d’autres) et qui ont coûté des milliards d’euros à l'État français ! Je vous laisse faire le calcul...

·         L'hôtel de région de Clermont-Ferrand : 80 millions d’euros…
Inauguré en juin 2014, le bâtiment devait abriter le conseil régional d’Auvergne. Mais patatras ! Avec le redécoupage des régions et la fusion de l’Auvergne et de Rhône-Alpes, c’est Lyon qui a été choisi comme siège de la nouvelle entité. Les édiles d’Auvergne se sont refusés à vendre l’édifice ou à déplacer les 400 agents régionaux qui y travaillent actuellement. Et une partie des locaux reste désespérément vide…

·         Le musée du Louvre à Lens : 201 millions d’euros…
Et dire que son directeur rêvait de franchir la barre du million de visiteurs par an ! On en est loin : la fréquentation de l’antenne nordiste du Louvre est passée de 863.111 personnes en 2013 à 435.213 visiteurs en 2015. En outre, les entrées gratuites ont représenté 81% du total en 2013 et encore 60% en 2014. Outre le coût du bâtiment (201 millions d’euros), le musée génère seulement 2,7 millions de recettes pour 16 millions de dépenses.

·         Le TER Oloron-Sainte-Marie à Bedous : 102 millions d’euros…
La ligne avait été abandonnée il y a 35 ans faute de trafic. Depuis juin 2016, un TER relie les 24,7 kilomètres qui séparent Oloron-Sainte-Marie à Bedous, dans les Pyrénées-Atlantiques. 102 millions d’euros ont été lâchés par la région Nouvelle-Aquitaine pour cette ligne malgré un rapport d’enquête de 2013 de Réseau ferré de France qui s’inquiète d’un «niveau de rentabilité socio-économique très faible, voire négatif». D’après Georges Manaut, président d’une association d’opposants, le TER a remplacé «un service de bus qui transportait seulement 3,9 passagers par voyage».

·         La nouvelle route du littoral à la Réunion : 1,66 milliard d’euros…
Débuté fin 2013, le chantier de cette route avance : le «Zourite», un navire-usine de la taille d’un stade de foot, a commencé l’installation du viaduc, qui sera le plus long de France. Un record qui ne fait pas oublier aux contribuables réunionnais qu’il en cache un deuxième : la NRL (Nouvelle Route du Littoral) sera la route la plus chère du monde, à 133 millions d’euros le kilomètre. Elle remplacera l’actuelle route, fréquemment menacée et endommagée par les chutes de pierres de la falaise. La mise en service de la NRL est prévue pour 2019 ou 2020…espérons qu’elle résiste aux pierres, elle.

·         L’écotaxe : 1 milliard d’euros…
Cet impôt écologique voté en 2009 prévoyait de taxer les poids lourds de plus de 3,5 tonnes roulant sur le réseau routier. Devant la fronde des transporteurs et des bonnets rouges bretons, l’État a fait machine arrière en 2014. Un revirement tardif qui a coûté plus d’un milliard d’euros aux finances publiques, entre le démontage des portiques et les sommes dues à Ecomouv’ (la société qui devait gérer l’écotaxe).

·         Le Cese : 38 millions d’euros…
«Développement de la culture du dialogue social en France» «La dette : un pont entre passé et avenir», «Les forces vives au féminin», etc. Ces rapports "originaux" émanent du Cese, le Conseil économique, social et environnemental. Les 233 conseillers, qui y rédigent de tels rapports, issus de la société civile, touchent une substantielle indemnité mensuelle de 3.746 euros. Pour certains, l’assemblée consultative est une planque en or pour recaser les copains. Chaque année, cette assemblée consultative coûte 38 millions d’euros à l’Etat.

·         Le bicentenaire de la Caisse des dépôts : 2,6 millions d’euros…
C’est la somme folle qu’a dépensée la Caisse des dépôts pour fêter ses 200 ans au Grand Palais à Paris en janvier 2016, a révélé «le Canard Enchainé». 500.000 euros ont ainsi été déboursés pour faire venir les salariés de province, 700.000 euros dépensés pour les gaver de petits-fours au sein du Grand Palais, loué 340.000 euros pour l’occasion.

·         Le superlogiciel de paie : 346 millions d’euros…
Un échec chèrement payé ! L’ONP ou «Opérateur national de paie» devait gérer la paie de 2,7 millions d’agents de 15 ministères. Une fois mis en place, ce logiciel devait permettre de faire des économies. Mais le projet lancé en 2007 a été abandonné sept ans plus tard, après nous avoir tout de même coûté 346 millions d’euros. Réjouissons-nous, la facture aurait pu être plus lourde….

·         Le temps de travail des agents territoriaux : 1,2 milliard d’euros…
1.562 heures annuelles au lieu des 1.607 heures réglementaires, c’est la durée moyenne de travail dans les collectivités locales. Ce constat révélé par la Cour des comptes en 2016 pointe notamment de trop nombreux congés supplémentaires octroyés par les élus à leur personnel. En supprimant ces congés, on pourrait économiser 1,2 milliard d’euros, estiment les magistrats de la rue Cambon.

·         Le salaire majoré des fonctionnaires dans les DOM-TOM : 1 milliard d’euros…
Les fonctionnaires travaillant dans les DOM-TOM bénéficient de plusieurs avantages, dont une rémunération majorée (40% dans les Antilles, 53% à la Réunion). Un coup de pouce de l’État pour compenser le surcoût de la vie sur les îles, mais que la Cour des comptes juge surévalué. Cette surrémnuération coûte 1 milliard d’euros chaque année aux contribuables.

·         Les retraites de la SNCF et de la RATP : 4 milliards d’euros…
On ne compte plus les promesses des politiques pour revenir sur le généreux régime de retraite des agents de la SNCF et de la RATP. Faut-il rappeler que les bénéficiaires peuvent raccrocher plus tôt (respectivement 56,5 ans en moyenne pour les premiers et 54,7 ans pour les seconds) et qu’ils cotisent moins que les autres salariés ? Pour rééquilibrer les comptes de ces deux régimes spéciaux, l’Etat doit dépenser plusieurs milliards d’euros chaque année. En 2015, la facture s’est élevée à 4 milliards d’euros (3,3 milliards pour les retraités de la SNCF et 618 millions d'euros pour les employés de la RATP). Maigre consolation, cette facture devrait diminuer d'année en année.

·         Des IPhone et iPad offerts aux élus du Grand Est : 190.000 euros…
Les 169 élus du Conseil régional de la nouvelle région issue de la fusion de l'Alsace, de la Lorraine et de la Champagne-Ardenne ont reçu un joli cadeau en janvier 2016 : un kit comprenant un atlas et surtout un iPad et un iPhone flambant neuf. Avec les abonnements pris en charge. Une dépense de 190.000 euros pour la collectivité. Précisons que le matériel devra être restitué en fin de mandat… ouf l’honneur est sauf !

·         Les frais de taxi à France Télévisions : 2 millions d’euros…
Cette copieuse note a été révélée en octobre 2016 par la Cour des Comptes qui dressait un rapport sévère sur la gestion du groupe audiovisuel public. Parmi les anomalies constatées, l’exorbitant montant des frais de taxi : 2 millions d’euros en 2015. On y lit que 10 salariés ont réalisé chacun entre 7.500 et 22.000 euros de déplacements… alors que deux d'entre eux avaient une voiture de fonction ! Précisons que l'entreprise publique n'effectuait aucun contrôle sur ces déplacements. Depuis, elle s’est engagée à mieux réglementer ces pratiques.

"Ce ne sont là que quelques exemples de gaspillage… comment est-ce donc possible, pareil n'importe quoi ? Pareille désinvolture dans la gestion de l'argent public ? Pareil foutoir dans des administrations ou des entreprises publiques que le nombre de fonctionnaires devrait mettre à l'abri d'une telle gestion loufoque ? Questions d'autant plus cruelles qu'on n'entend jamais parler des suites données… Car l'impunité et la fatalité semblent recouvrir de leur manteau de poussière ces rituels toujours recommencés… et sans fin !"

Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…


Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

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