vendredi 23 décembre 2022

Illuminations de Noël… Entre tradition et alternatives éco-responsables !

Guirlandes lumineuses, sapins majestueux et chalets enneigés… Chaque année les municipalités en font toujours plus pour décorer leurs villes et réveiller l’esprit des fêtes de fin d’année. Mais ces décorations ont un coût et pour l’environnement et pour notre facture énergétique. Alors quoi ? On arrête tout, on ne décore plus ? Pas forcément. De plus en plus de villes font preuve d’imagination, et troquent leurs décorations habituelles pour des alternatives éco-responsables.
 
Il est à noter que la plupart des grandes villes, ont fait cette année le choix de la sobriété. Concrètement on en met moins ou on les allume moins longtemps. Ainsi à Metz les guirlandes s’éteignent à minuit, même chose à partir de 22 heures pour Toulouse. À Nantes, on prévoit une semaine en moins d’illuminations par rapport aux autres années. Pour donner l’exemple, l’emblématique avenue des Champs-Élysées s’illumine-t-elle aussi seulement six semaines cet hiver, au lieu de sept les autres années, et les vitrines de l’allée s’éteignent tous les soirs à 22 heures. Ainsi entre ces villes qui maintiennent la tradition des illuminations de Noël, celles qui les éteignent à 22 ou 23 heures, celles qui ne font plus rien, ce trouve aussi celles qui ont trouvées des alternatives !   
 
Le marché de Noël de Colmar est l’un des plus traditionnels de France. Pourtant cette année une attraction particulièrement innovante étincelle place de la Montagne-Verte. La première grande roue de France munie de panneaux solaires. Chacune des 24 nacelles dispose de son propre panneau photovoltaïque, qui permet d’alimenter en lumière l’ensemble de l’installation. 
 
Dans le Maine-et-Loire, la commune de Lion-d’Angers n’installe pas d’illuminations cette année, pourtant la ville brillera bien à la tombée de la nuit La mairie a organisé une collecte des anciennes boules et guirlandes des habitants, pour leur donner une seconde vie. Les décorations ont ensuite été bombées à la peinture phosphorescente et sont désormais installées dans la rue principale du centre-ville.
 
A Bordeaux, en plein milieu de son centre commercial trône cette année un sapin de 10 mètres de haut, pas comme les autres. L’arbre ne vient pas d’une forêt mais d’une usine locale, où il a été fabriqué à partir de 3 000 bouteilles en plastique usagées. On peu y voir également, un sapin de verre et d’acier recyclé installé à la place du traditionnel arbre de Noël sur la place de l’hôtel de ville. 
 
La ville de Tours a de son côté trouvé une alternative a la traditionnelle patinoire extérieure Gourmande en énergie. Celle-ci est remplacée par une piste de patins à roulettes. Et ça tombe bien puisque le roller et son côté vintage reviennent à la mode !
 
Dans le Finistère, la commune de Quimperlé a décidé de faire une croix sur les illuminations cette année. À la place, la commune mise sur les spectacles vivants et les animations de rue pour donner un air de fête à son centre-ville. 
 
Les Français seront-ils convaincus par toutes ces alternatives ? Selon l’ADEME, moins d’un Français sur cinq pense à l’écologie au moment des fêtes. De plus, contrairement à ce que l’on pourrait croire, les décorations lumineuses de Noël ne représentent qu’une petite partie de la consommation électrique des villes. « C’est 0,2 % sur la facture annuelle d’une commune » en électricité, indique Julien Arnal, président du Syndicat de l’éclairage auprès de l’AFP. 

 "Alors, nos communes sauront elles cette année conserver ce moment festif de Noël en réinventant l’enchantement et ce, tout en maintenant des décorations et illuminations de Noël sans gaspi… A vous de voir !"       

Éric.L

https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

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