Guirlandes lumineuses, sapins majestueux et chalets
enneigés… Chaque année les municipalités en font toujours plus pour décorer
leurs villes et réveiller l’esprit des fêtes de fin d’année. Mais ces
décorations ont un coût et pour l’environnement et pour notre facture énergétique. Alors quoi ? On arrête tout,
on ne décore plus ? Pas forcément. De plus en plus de villes font preuve
d’imagination, et troquent leurs décorations habituelles pour des alternatives
éco-responsables.
Il est à noter que la plupart des grandes villes, ont
fait cette année le choix de la sobriété. Concrètement on en met moins ou
on les allume moins longtemps. Ainsi à Metz les guirlandes s’éteignent à
minuit, même chose à partir de 22 heures pour Toulouse. À Nantes, on
prévoit une semaine en moins
d’illuminations par rapport aux autres années. Pour donner l’exemple,
l’emblématique avenue des Champs-Élysées s’illumine-t-elle aussi seulement six
semaines cet hiver, au lieu de sept les autres années, et les vitrines de
l’allée s’éteignent tous les soirs à 22 heures. Ainsi entre ces villes qui
maintiennent la tradition des illuminations de Noël, celles qui les éteignent à
22 ou 23 heures, celles qui ne font plus rien, ce trouve aussi celles qui ont
trouvées des alternatives !
Le marché de Noël de Colmar est l’un des plus
traditionnels de France. Pourtant cette année une attraction particulièrement
innovante étincelle place de la Montagne-Verte. La première grande roue de
France munie de panneaux solaires. Chacune des 24 nacelles dispose de son
propre panneau photovoltaïque, qui permet d’alimenter en lumière l’ensemble de
l’installation.
Dans le Maine-et-Loire, la commune de Lion-d’Angers
n’installe pas d’illuminations cette année, pourtant la ville brillera bien à
la tombée de la nuit… La mairie a organisé une collecte des anciennes boules
et guirlandes des habitants, pour leur donner une seconde vie. Les décorations
ont ensuite été bombées à la peinture phosphorescente et sont désormais
installées dans la rue principale du centre-ville.
A Bordeaux, en plein milieu de son centre commercial
trône cette année un sapin de 10 mètres de haut, pas comme les autres. L’arbre
ne vient pas d’une forêt mais d’une usine locale, où il a été fabriqué à partir
de 3 000 bouteilles en plastique usagées. On peu y voir également, un
sapin de verre et d’acier recyclé installé à la place du traditionnel
arbre de Noël sur la place de l’hôtel de ville.
La ville de Tours a de son côté trouvé une
alternative a la traditionnelle patinoire extérieure Gourmande en énergie.
Celle-ci est remplacée par une piste de patins à roulettes. Et ça tombe bien
puisque le roller et son côté vintage reviennent à la mode !
Dans le Finistère, la commune de Quimperlé a décidé de
faire une croix sur les illuminations cette année. À la place, la commune mise
sur les spectacles vivants et les animations de rue pour donner un air de fête
à son centre-ville.
"Alors, nos communes sauront elles cette année conserver
ce moment festif de Noël en réinventant l’enchantement et ce, tout en maintenant des
décorations et illuminations de Noël sans gaspi… A vous de voir !"
Éric.L
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