Baisse des APL, hausse du gaz, revalorisation des
pensions de retraite, interdiction de vapoter dans les lieux publics, mention
"photo retouchée" sur les images de mannequins qui ont été modifiées…
Voici donc tout ce qui change en bien... ou en mal pour votre portefeuille ce 1er
octobre !
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Baisse
des APL…
Tous les bénéficiaires de l’aide personnalisée au logement
(APL) vont toucher cinq euros de moins par mois. Une mesure qui concerne
6,5 millions de ménages français. Jusqu’ici, en moyenne, un bénéficiaire de
l’APL touchait 225 euros par mois mais les montants de l’APL varient selon la
zone de résidence. Pour une personne seule, le montant maximum de l’APL en zone
1 (Île de France) s’élevait à 292,85 euros et à 255,23 euros en zone 2
(agglomérations de plus de 100 000 habitants et Corse). En zone 3 (toutes les
autres agglomérations), le montant s’élève à 239,31 euros. Ce sera désormais
moins. Le gouvernement a promis qu’aucune baisse supplémentaire n’était prévue
en 2018.
La baisse des APL a provoqué la colère des étudiants, qui
sont près de 800 000 à en bénéficier !
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Revalorisation
des pensions de retraite…
Après trois années de quasi-gel, le montant de la pension
de retraite de base va augmenter de 0,8%. Cette revalorisation concerne
les régimes dits alignés, à savoir le régime général des salariés du privé, le
régime social des indépendants (RSI) et la Mutuelle sociale des agriculteurs
(MSA). Indexée sur les prix, la revalorisation annuelle des pensions, qui a
lieu chaque 1er octobre, était gelée depuis 2013 en raison de l’inflation quasi
nulle.
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Les
tarifs du gaz augmentent…
Les tarifs réglementés du gaz naturel, encore
appliqués par Engie à plusieurs millions de clients en France, augmentent en
moyenne de 1,2% au 1er octobre. Les tarifs réglementés augmentent de 0,4% pour
les consommateurs qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 1,2% pour ceux qui
l'utilisent pour se chauffer et de 0,7% pour ceux qui en font un double usage
chauffage et cuisson. Il s'agit de la première augmentation des tarifs
réglementés depuis le mois de mars et elle s'explique par la hausse du prix du
gaz sur les marchés de gros.
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La cigarette
électronique interdite dans les lieux publics…
Il sera désormais interdit de vapoter dans certains
lieux accueillant du public : "les établissements scolaires et les
établissements destinés à l’accueil, à la formation et à l’hébergement des
mineurs", et "dans les moyens de transport collectif
fermés"(tram, bus, train, métro…). Le vapotage est également interdit au
travail, dans un open space, mais reste possible dans un bureau individuel. Les
fumeurs qui ne respectent pas cette interdiction risquent une amende pouvant
aller jusqu’à 150 euros. Le décret impose également la mise en place d’une
"signalisation apparente" dans les lieux où le vapotage est interdit,
au risque de payer une amende de 450 euros pour le responsable des lieux qui
n’aurait pas installé la signalisation requise.
Vapoter en open space est interdit.
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Mention
"photo retouchée" obligatoire…
À partir du 1er octobre, "il sera obligatoire
d’accompagner les photographies à usage commercial de la mention
'photographie retouchée’ lorsque l’apparence corporelle des mannequins a
été modifiée par un logiciel de traitement d’image, pour affiner ou épaissir
leur silhouette". Cette obligation concerne les photographies
"insérées dans des messages publicitaires" dans la presse, sur des
affiches, sur internet ou encore dans les catalogues et prospectus. Selon le
ministère de la Santé, cette mesure vise "à agir sur l’image du corps dans
la société pour éviter la promotion d’idéaux de beauté inaccessibles et
prévenir l’anorexie chez les jeunes".
La mention "photo retouchée", vise notamment à
prévenir l’anorexie.
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Le
plafond du paiement sans contact augmente…
Le plafond autorisé pour les paiements sans
contact par carte bleue va passer de 20 à 30 euros. A noter toutefois que
les cartes actuellement équipée du "sans contact", ne permettront pas
de bénéficier de ce nouveau plafond. Les nouvelles seront émises à partir du
mois d’octobre et le parc ne sera entièrement renouvelé qu’en 2020.
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Assurance
chômage : hausse des cotisations patronales…
Le taux de cotisations patronales d’assurance chômage
passe de 4 à 4,05% du salaire brut pour l’ensemble des contrats, pour une durée
maximale de 36 mois. La mesure doit rapporter, chaque année, environ 270
millions d’euros à l’assurance chômage. Le patronat a concédé cette hausse
de cotisations chômage, moyennant une baisse identique (-0,05 point en juillet)
des cotisations au régime de garantie des salaires (AGS), distinct du régime
d’assurance chômage. Les cotisations salariales restent, elle, à 2,4%, mais
l’Etat compte les supprimer au 1er janvier en les compensant par une hausse de
la CSG.
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Validation
des acquis et de l’expérience : de nouvelles modalités…
La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) permet
de faire valoir son expérience professionnelle ou extra-professionnelle et de
la sanctionner par un diplôme, un titre professionnel ou une certification
(CQP), notamment dans le but d’évoluer. Les modalités de mise en oeuvre de
la VAE changent au 1er octobre. Parmi les avancées notables, un an d’expérience
en milieu professionnel suffit désormais, contre 3 ans jusqu’ici.
Éric.L
Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin