Le tour de France
est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une
formidable vitrine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages
quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de ces villes étapes du
Tour de France 2024 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui
sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !
A la découverte de
Saint-Malo… “La cité des corsaires !”
Il est des lieux où le temps semble s’être
figé… Cité corsaire tournée vers la mer, carrefour maritime d’importance
aux XVII et XVIIIe siècles, Saint-Malo recèle bien des trésors sous ses allures
de forteresse imprenable ! Outre un patrimoine architectural d’exception, cette
presqu’île rocheuse est surtout connue pour sa ville close encerclée
d’imposants remparts de granit qui sont classés Monuments Historiques
depuis 1886. Fière d’un riche passé, lieu d'histoire et de légendes, berceau
d'illustres personnages, la ville a su conserver une authenticité conférée par
ses remparts, ses pavés et ses vieilles pierres… Vaisseau de pierre sur
l'embouchure de la Rance, donnent ainsi à la ville sa silhouette unique !
Carnet de visites…
- Les remparts.
Sur près de 2 km, les remparts protègent la vieille
ville. Ils comprennent huit portes, trois bastions et trois poternes, qui
donnent eux aussi à imaginer l’utilité et le fonctionnement de cette muraille
dans les époques passées. La première enceinte de granit a été construite par
Jean de Chatillon en 1155, mais il ne reste que peu de chose des remparts de cette
époque, dit ˝petits murs˝: la Grande Porte (à côté du château) et une partie
entre la Tour Bidouane et le Bastion de la Hollande (plus au sud). C’est au
XVIIIe siècle qu’elle acquiert sa forme et son ampleur actuelle, grâce aux
travaux d’agrandissements menés par l’ingénieur-architecte Siméon Garangeau,
disciple du célèbre Vauban. La promenade des remparts est incontournable et
offre de splendides et imprenables vues sur la mer !
Classés Monument historique en 1886.
- La Place
Chateaubriand de Saint Malo.
Cette place est située derrière la porte
Saint-Vincent, l'entrée principale de la vieille ville de Saint-Malo
intra-muros. Ce lieu est un carrefour historique qui témoigne de
l'histoire de la ville et de la vie de l'un de ses plus célèbres habitants
: François-René
de Chateaubriand. La place est bordée de cafés, de restaurants, de
boutiques, mais aussi de nombreux hôtels particuliers, dont le fameux
hôtel Hay au numéro 2, où Chateaubriand vécut de 3 à 8
ans. La place abrite également plusieurs monuments historiques majeurs
de Saint-Malo, dont : Le Château de Saint-Malo, la Tour
Quic-en-Groigne, le Musée d'Histoire de la Ville. En flânant sur cette Place
remplie d’histoire maritime bretonne, que vous soyez passionné d’histoire, de
littérature ou d’architecture, ce lieu offre une expérience mémorable à travers
le passé et le présent de Saint-Malo !
- Le château de
Saint-Malo.
Au départ simple donjon édifié au XIVème siècle par
les ducs de Bretagne pour affermir leur pouvoir face à l’esprit
d’indépendance des Malouins, le château fut régulièrement agrandi et
modifié au cours des siècles. Le Grand Donjon s'appuie sur une portion de
l'enceinte de Saint-Malo du XIVème siècle à savoir le Petit Donjon et la
courtine ouest. En 1475, le duc François II fait construire la tour La
Générale, moins haute que le Grand Donjon, mais plus massive. Sa fille Anne,
future reine de France, fait construire de 1498 à 1501 la tour Qui
qu’en-Grogne, ainsi nommée parce qu'elle aurait été édifiée contre la volonté
des Malouins. La tour des Dames (seule tour dont les femmes avaient accès à la
plate-forme) et celle des Moulins sont construites dans les années qui suivent.
Il abrite aujourd’hui l’hôtel de ville et ne se visite pas. On peut
toutefois jeter un coup d’œil dans la cour intérieure pour voir
les façades des casernes des XVIIème et XVIIIème siècles. Le grand
donjon, sur la droite, accueillait auparavant le musée d’Histoire, qui a
définitivement fermé ses portes en 2020. Ses collections, autour de l’art
de la navigation, de la construction navale, de la grande pêche à Terre-Neuve,
ou encore des malouins illustres, devraient prendre place dans un
tout nouveau musée d’Histoire maritime, dont l’ouverture est prévue pour
2028.
Classé Monument historique en 1886.
- Fort National.
Au large de Saint-Malo, le Fort National est un véritable
navire de guerre à l'ancre. Le Fort National, appelé autrefois Fort Royal,
a été construit en 1689 par l’ingénieur Siméon Garangeau, d’après les plans de
Vauban et sur les ordres de Louis XIV, en même temps que les remparts de
Saint-Malo étaient renforcés. Bastion avancé de la cité corsaire, il s’inscrit
dans l’ensemble des fortifications qui allaient du fort La Latte jusqu'à la
pointe de la Varde. Le fort n’a jamais été pris de son histoire. Visite libre
ou guidée à marée basse, on y accède très facilement, sans même retirer ses
baskets. Pour les escarpins, je ne sais pas trop.... Panorama exceptionnel !
Classé Monument historique en 1906 et 1913.
- La cathédrale
Saint-Vincent.
Élevée à partir du XIIème siècle, elle ne fut
achevée qu’au XVIIIème siècle, et a la particularité d’épouser la pente du
rocher sur laquelle elle fut édifiée. La cathédrale Saint-Vincent mélange
les styles roman et gothique, derrière une façade néoclassique. Au
départ simple église monastique, elle devint cathédrale en 1146, mais ce n’est
qu’au XVe siècle que des travaux d’importance furent effectués. Une mosaïque
témoigne du lieu où Jacques Cartier s’agenouilla avant sa deuxième
expédition vers le Canada, le 16 mai 1535 ; on peut voir sa tombe, ainsi que
celle de Duguay-Trouin, dans l’une des chapelles. Chaque soir à
22h, la coutume veut que l’on sonne le couvre-feu : jadis, cela
signifiait la fermeture des portes de la ville.
Classée Monument historique en 1910.
- L’Hôtel Magon de La
Lande.
Envie d’évasion et de dépaysement? Découvrez
la Demeure du Corsaire pour un voyage dans le temps ! Lors de leur
passage à Saint-Malo, les corsaires ne laissent pas de carte aux trésors
marquée d’un X… A la place, ils construisent des hôtels
particuliers ! L’un d’entre eux, La demeure de corsaire aussi connu sous
le nom de La Demeure d’Asfeld pour les connaisseurs. C’est l’un des derniers
hôtels avec le style bien spécifique des maisons de Corsaires. On vous assure,
elle mérite vraiment le coup d’œil ! Imaginez un peu le design: une
façade sobre à hautes fenêtres, un perron en hémicycle surmonté de lucarnes,
d’un toit aigu et de cheminées monumentales… À l’intérieur, vous avez 684
m2 d’espace avec soixante pièces en tout, dont la moitié avec une
cheminée. Ne manquez pas son escalier à rampe en fer forgé, une attraction à
lui tout seul! Cet élément distribue plusieurs pièces et dessert d’autres
escaliers. L’un d’eux vous conduit tout droit à une belle terrasse d’où vous
pouvez admirer le port de la ville. Construite entre 1723 et 1725, Cette belle
demeure appartenait à François
Auguste Magon de la Lande (1679-1761), corsaire de Louis XIV et témoigne de
la fortune de ces corsaires hors du commun ! En visitant cette
demeure chargée d’histoire, vous découvrirez les récits qui ont fait la
renommée de la vieille ville… Émotions garanties !
Classée Monument historique en 2000.
- La Maison de la
Duchesse Anne.
Situé 2
Cour la Houssaye, on peut admirer la vieille maison dite de la
Duchesse Anne. Egalement connue sous le nom de maison du Cheval Blanc, cette
maison du 15éme siècle devait à l’origine se trouver dans le premier rempart de
la ville aujourd’hui disparu. Facilement reconnaissable avec sa tour pointue et
son balcon ancien, elle occupe l'emplacement de l'entrée de l'ancien
Château-Gaillard démoli en 1573. Elle présente une fenêtre à linteau
chanfreiné, surmontée d'une archivolte en accolade et quelques appuis sculptés.
Elle est flanquée d'une tourelle d'escalier circulaire à sa base, octogonale à
son sommet, avec mâchicoulis. La partie inférieure pourrait être plus ancienne
que la partie haute. Elle aurait accueilli la duchesse lors de son séjour à
Saint-Malo afin de contrôler les travaux d’édification du château. La reine
Catherine de Médicis y aurait également séjourné, en 1570.
Classé Monument historique en 1931.
- La Malouinière de la
Chipaudière.
A 7Km des remparts de Saint-Malo, nichée dans son très
grand parc, au bout de son miroir d’eau, c’est l'une des plus vastes malouinières, ces
demeures de plaisance édifiées aux XVIIème et XVIIIème siècles
par des armateurs de Saint-Malo. Construite entre
1710 et 1720 pour François-Auguste Magon de la Lande (1679-1761),
l’un des plus riches armateurs de Saint-Malo. Le jardin à la française, est
attribué à André
Le Nôtre le jardinier du roi Louis XIV. Il s’ouvre par ses trois
terrasses successives sur une perspective menant à un miroir d’eau prolongé par
deux allées bordées de tilleuls centenaires. Le raffinement du parc donne
la mesure du prestige des propriétaires. La malouinière de La Chipaudière,
sa chapelle et ses jardins à la française, témoins de l'âge d'or de la Cité
Corsaire.
Classé Monument historique en 1982.
- La Tour Solidor.
C’est un donjon fortifié d’une hauteur de 33 mètres, de
style médiéval composé de trois tours réunies par de petites courtines, situé
au débouché de la Rance. Il fut construit par le duc Jean IV de Bretagne de
1369 à 1382, afin d'avoir un contrôle sur la Rance à une période où la ville de
Saint-Malo était rebelle à son autorité. La tour a été bâtie sur un site déjà
fortifié, lui-même construit sur des fortifications gallo-romaines. L’évolution
des technologies militaires l’ayant rendue inutile, la tour fut transformée en
prison sous la Révolution puis en entrepôt sous l’Empire. Elle hébergea ensuite
un musée des cap-horniers dont les collections doivent être transférées au
Musée d’histoire maritime de Saint-Malo, annoncé pour 2028. Lieux emblématiques
de Saint-Malo, photographiée sous tous les angles, elle fait actuellement
l’objet de pourparlers entre son propriétaire l’État, et la Ville de
Saint-Malo. La tour Solidor se cherche un avenir…
Classé Monument historique en 1886.
- L’Étoile du Roy.
S’il est à quai et ouvert au public, ne manquez pas la
visite de ce trois-mâts, le troisième plus grand voilier
traditionnel avec pavillon français, réplique d’une frégate corsaire
de 47 m du XVIIIème siècle. Il pouvait transporter 310 tonneaux et 240 hommes.
Sans oublier ses 20 canons pour pouvoir attaquer d'autres navires. Les guides,
déguisés en corsaires, vous emmènent de la cale au carré des officiers, on s’y
croirait !
- Le Grand Aquarium de
Saint-Malo.
Cet imposant complexe situé à La Ville-Jouan présente le
monde marin à travers de multiples galeries et aquariums, où
évoluent 600 espèces, des mers froides ou chaudes. L’Anneau des mers,
un gigantesque aquarium circulaire, sert d’habitat à des mérous
géants, à des raies, à des tortues et à des requins. Pour
la séquence grands frissons, descendez à bord du “sous-marin”
Nautibus, en hommage au monde de Jules Verne. Si vous n’avez pas le temps
d’aller au Grand Aquarium, rendez-vous vous au Micro-Zoo qui
présente, à l’intérieur des remparts de la cité malouine, reptiles, poissons et
amphibiens dans leur habitat naturel reconstitué.
- La Roseraie
Sainte-Anne.
Comme son nom l’indique, c’est un champ de rose qui
s’étendra sous vos yeux ! Inaugurée le 23 juin 2001, y sont recensés 150
variétés de rosiers et 2500 rosiers. Naissance de la rose Reflets de
Saint-Malo, créée par Michel Adam, dont 105 pieds ont été plantés à la Roseraie
Sainte-Anne. Aménagé dans l'ancien potager de la maison Sainte-Anne, à
Saint-Servan, ce jardin de style médiéval, délimité d'un magnifique mur de
pierres, compte 4000 m² de parterres, les roses sont sélectionnées selon
l'aspect décoratif, le parfum, la rusticité et la résistance aux maladies. La
Roseraie Sainte-Anne à Saint-Malo est un véritable paradis floral qui ravit les
amateurs de roses et les amoureux de la nature !
- Le Parc et Domaine de
la Briantais.
Le Château a été construit à partir de 1864, en
remplacement d'un vieux manoir du XVIIème siècle qui appartenait à de notables
armateurs malouins. Le château s’est agrandi lentement tout comme le domaine
dans lequel on a fait construire un petit temple et des statues
grecs. Aménagé en 1648 par son premier propriétaire, le parc a traversé
les siècles, réaménagé au XIXe siècle par les frères
Bülher (architectes-paysagistes qui jouirent d’une renommée considérable
en leur temps). Le parc du domaine fait 27 hectares et possède plus de 4
000 arbres, dont une bonne centaine âgée de plus 100 ans. Évidemment qui dit
arbre dit aussi faune et en vous baladant, vous rencontrerez de nombreuses
espèces d’oiseaux qui ont pris abri sous les feuilles. Ce très beau parc présente
une belle diversité végétale, offre des vues imprenables sur
l’estuaire de la Rance, la tour Solidor et la baie de Saint-Malo !
- Domaine du Montmarin.
Idéalement niché entre la cité corsaire de Saint-Malo et
la station balnéaire de Dinard, le Domaine du Montmarin, est une élégante
malouinière du XVIIIème siècle. Construit en 1760, le Montmarin fut d’abord une
malouinière construite par Aaron-Pierre Magon, qui y laissa sa fortune. En
1885, le domaine revient à la famille Bazin de Jessey qui agrandit le
parc et ouvre le domaine au public. Le château s’ouvre sur un plan d’eau de
plus d’un kilomètre de largeur. Une imposante porte donne sur la cour
d'honneur ornée d'une splendide fontaine du XVIIe siècle en marbre blanc
de Carrare. Le parc de 6 hectares descend doucement vers la Rance en une série
de terrasses. Devant le château, le jardin à la française, pratiquement
inchangé depuis sa conception, surplombe le parc romantique avec ses
arbres historiques et vénérables, ses larges pelouses, ses bosquets, sa
rocaille et ses bordures fleuries. La pépinière vous fera
découvrir de nouvelles essences uniques venant enrichir le parc chaque année. Le
Domaine du Montmarin, chantier naval au XVIIIème siècle est un véritable joyau
historique, c’est au Montmarin que certains bateaux de Bougainville furent
armés. Dans le « Pavillon », dernier survivant des bâtiments du chantier naval,
vous découvrirez la maquette le représentant du temps de sa grandeur. Le
château est classé aux monuments historiques depuis juillet 1966 et le
parc du château est classé depuis mai 1995. Ses jardins ont été labellisés
« Jardin remarquable » à deux reprises.
A ces multiples visites et découvertes s'ajoute la détente !
Avec la belle plage de sable fin du Sillon. Cette plage débute le long des remparts, elle est
longue d’environ 3 kilomètres. La caractéristique de cette plage, ce sont les
rangées de brise-lames qui s’y trouvent. Ces longs bâtons en bois sont enfoncés
dans le sable le long de la digue pour casser les vagues lors des grandes
marées. Ces pieux existent depuis le 19ème siècle et font plutôt bien leur
boulot ! Élue en 2023 plus belle plage de France et classée dans le
Top 10 des plus belles plages d’Europe !
La Bretagne est une terre de tradition culinaire que
Saint-Malo partage fièrement avec ses visiteurs. Si les paysages de la ville
sont de toute beauté, les plats, eux, n’ont rien à leur envier ! La cité
corsaire est réputée pour ses recettes salées et sucrées qui font le bonheur
des gourmands. La générosité culinaire est une fête !
Si vous pensez que la connaissance d’un territoire passe
par sa cuisine, alors suivez-moi ! Je vous emmène pour une dégustation
gourmande… Préparez vos papilles, c’est Saint-Malo qui régale !
Saveurs d’ici… Escale
gourmande !
"On grignote,
on mange, on déguste, on se délecte !"
- Les Craquelins de
Saint-Malo.
Idéal pour un apéritif entre amis, les Craquelins de
Saint-Malo existent depuis 1923. Craquant sous la dent et fondant en
bouche, le craquelin est un petit biscuit confectionné à base de farine de
froment, œufs frais entiers, sucre, lait et extrait de malt. Il possède une
forme concave bien caractéristique et se déguste tel quel ou agrémenté d’une
garniture sucrée ou salée au petit-déjeuner, au goûter ou en
apéritif. Découvrez les secrets de cette mythique recette !
- Les poissons et les
fruits de mer.
Comment visiter la cité corsaire sans déguster des
produits de la mer ? Ils font partie intégrante de la gastronomie malouine. Les
poissonneries et les marchés de Saint-Malo regorgent de produits tout
frais, issus de la pêche du jour. Ils sont également au menu de tous les
restaurants et varient suivant les saisons et la pêche du jour. Un vrai régal !
- Les huîtres de
Cancale.
Culture bretonne oblige, les fruits de mer sont
à l’honneur sur les tables malouines mais ici plus qu’ailleurs les huîtres sont
mises en avant. En effet, à quelques kilomètres de St-Malo, les Cancalais
produisent des huîtres qui sont la fierté de toute une région, Les huîtres de
Cancale vous transportent dans un voyage gustatif légèrement iodé !
Pour tout savoir sur les huîtres de Cancale et
les savourer de manière encore plus intense nous vous invitons à profiter de
votre passage à Saint-Malo pour faire une visite à la ferme marine.
- Les moules marinières
à la malouine.
Ce plat traditionnel de la cuisine bretonne met à
l’honneur les moules de bouchot en provenance directe de la baie du Mont
Saint-Michel. Simple et succulente, la sauce mêlant vin blanc, échalotes,
laurier, thym, persil, crème fraiche et beurre demi-sel fait la particularité
de cette recette malouine.
- Les cassolettes de
noix de Saint-Jacques.
Légère sur la balance, riche en saveurs et source d’oméga
3 et de minéraux, la noix de Saint-Jacques est très appréciée dans la région.
Sa saveur incomparable inspire beaucoup les chefs qui inventent des recettes
autour de ce produit d'exception. En carpaccio, en cassolette ou juste snackées
à la plancha, les coquilles se consomment crues ou cuites !
- L’andouille chaude et
sa purée de pomme de terre.
Voici un autre grand classique des recettes bretonnes !
L’andouille de Guémené est une charcuterie, la spécialité par excellence. Son
goût fort et fumé la distingue parmi les autres charcuteries. Cette charcuterie
bretonne est souvent fumée au bois de chêne ou de hêtre de 1 semaine jusqu’à
parfois 6 mois ! Accompagnée d'une purée de pomme de terre maison, c'est un
délice !
- Les galettes et
crêpes.
En venant à Saint-Malo, vous en mangerez au moins une
fois ! Les crêpes et les galettes se dégustent dans toute la ville, aussi
bien dans le centre historique que sur le port de Saint-Malo. En version
salée (sarrasin) pour le plat principal ou sucrée (froment) pour un goûter ou
un dessert, cette spécialité culinaire régionale se consomme à toute heure. De
la galette complète (œuf, jambon fromage) aux versions plus créatives, une
multitude de recettes sont à tester dans les meilleures crêperies et
les restaurants de Saint-Malo. Repas et ambiance conviviale garantis !
- La galette malouine.
Les premières mentions de la galette malouine remontent
au Moyen Âge. À l’époque, cette galette était préparée par les marins malouins
avant leurs longs voyages en mer. Les ingrédients simples et locaux
permettaient de conserver cette denrée pendant plusieurs semaines, la rendant
idéale pour les périples maritimes. Avec le temps, la galette malouine a évolué
pour inclure divers ingrédients et garnitures. Dans les années 1900, on
commençait à y ajouter du jambon, des œufs et du fromage, des ingrédients qui
étaient plus facilement disponibles à cette époque. Aujourd’hui, on trouve des
galettes malouines agrémentées de fruits de mer, une autre spécialité de la
région. En découvrant la galette malouine, on ne savoure pas seulement une
préparation culinaire, mais on plonge également dans l’histoire et les
traditions d’une région riche en patrimoine gastronomique !
- Galette-saucisse.
À Saint-Malo, en plus de trouver des crêpes et des
galettes sucrées, on retrouve des galettes de sarrasin bretonnes entourant une
saucisse de campagne. Ce plat se déguste en général debout et avec les doigts,
donc il ne faut pas faire de manières ! Les visiteurs apprécient en général
beaucoup ce mets… après tout, manger une saucisse enveloppée dans une galette
de sarrasin, qui l’eût cru ? Si vous ne savez pas où en trouver,
rendez-vous au marché de Saint-Malo, vous serez sûr de pouvoir goûter cette
merveille !
- Le beurre Bordier.
Qu’est-ce donc ? Le beurre Bordier est une variété de
beurre à la texture décrite comme “soyeuse”, et au délicieux parfum de crème.
Si vous vous rendez à Saint-Malo, vous trouverez le dernier artisan à malaxer
le beurre dans un malaxeur en bois. Cette méthode unique et traditionnelle
permet de faire du beurre doux jusqu’au demi-sel et est utilisée par les
plus grands gourmets et chefs français. Il est même possible d’en trouver aux
algues ou aux piments d’Espelette. Sur une tranche de pain complet, le beurre
Bordier séduit et ravit les papilles gustatives !
Après un bon repas gastronomique, il reste toujours un peu de
place pour des douceurs ! Envie de sucré ? Découvrez…
Le fameux dessert à base de beurre et de sucre ! Ce
gâteau typique de la région tire son nom du breton “kouign” (gâteau) et “amann”
(beurre). Composé de pâte levée feuilletée, de beurre demi-sel et de sucre
caramélisé, le kouign amann n’est pas réputé pour sa légèreté ! Cette
pâtisserie fondante et délicieuse figure en bonne place dans les vitrines des
boulangers de Saint-Malo.
- Le Ker-y-Pom.
Restons dans le sucré et parlons maintenant des Ker Y
Pom. Ces délicieux sablés bretons sont cuits avec une demi-pomme à l’intérieur
ainsi qu’un dôme de pâte sablée pour la recouvrir. Les enfants aiment les
déguster avec du chocolat, des bananes ou du Nutella. Venant tout droit de la
ville de Saint-Malo, c’est typiquement le genre de pâtisserie que l’on retrouve
dans les boulangeries, et à l’heure du goûter. Ce petit dôme de pâte ne laisse
personne indifférent, et certainement pas vous !
- Le pavé malouin.
Ce gâteau très moelleux est constitué d’une base de mille
feuilles de quatre-quarts breton. Fourré au caramel ou à la framboise et enrobé
d’une fine couche de pâte d’amande parfumé au rhum. Il possède une forme
carrée, en référence aux pavés qui ornent les rues de la vieille ville. Aucun
risque d’être déçu !
- Les Craquelins de
Saint-Malo.
Connus depuis le XVIIème siècle dans le pays de
Saint-Malo, ces petits pains font partis du patrimoine local. Petits pains
biscuités, soufflés, servis au petit déjeuner ou comme toasts apéritifs, ils
ont une forme particulière due à la cuisson par pochage avant son passage au
four. C’est d’ailleurs cette méthode qui apporte aux craquelins toute leur
légèreté. Ils se dégustent nappés de beurre, de confiture, de miel…
- Les caramels au
beurre salé.
Cette confiserie bretonne par excellence se décline en
version bonbon et pâte à tartiner sur du pain, de la brioche, des crêpes… ou à
déguster à la petite cuillère ! Vous en trouverez dans toutes les épiceries
fines de la cité. Le caramel au beurre salé se décline dans de nombreux parfums
: vanille, rhum, spéculoos, noix de coco, etc. Une petite douceur réconfortante !
à mettre dans vos valises en souvenir de votre passage dans la cité
corsaire de Saint-Malo.
- Les patates de
Saint-Malo.
Spécialité de Saint-Malo, les patates sont de petits
bonbons fabriqués à base d’amandes pilées et de sucre, aromatisées au kirsch et
roulées dans la poudre de cacao, procurant un goût absolument divin. De couleur beige, elles imitent les pommes de
terre nouvelles cultivées dans les campagnes malouines depuis le XIXe
siècle. La forme originale de ce mets suscite en général la curiosité des
visiteurs, qui n’avaient jusque-là rien goûté de tel auparavant. Dégustez ces petites
patates de Saint-Malo qui raviront vos papilles !
- Poires pochées au
cidre.
On les aime pochées au vin rouge, mais les poires peuvent
aussi se pocher avec du cidre, accompagné d’une boule de glace, à la vanille
pour un accord parfait. Une recette sous le signe de la légèreté… un dessert un
peu plus léger ne fera pas de mal !
- Le sorbet au cidre.
Voici une belle recette de sorbet qui va réveiller vos
papilles gustatives en fin de repas… Tout comme le Mont St Michel, les
Bretons et les Normands se taquinent pour l'appartenance de cette délicieuse
recette. Petit conseil : Pour accompagner votre dessert glacé, choisissez un
cidre brut ou doux avec une pointe d’acidité, sans amertume.
Bon appétit - Pred mat
deoc’h holl !
Tout ceci vous aura mis l’eau à la bouche… et vous avez bien
raison ! Et puis bien sûr sans oublier…
Pour accompagner ces mets délicieux, quoi de mieux qu’un
bon cidre breton qui constitue la boisson de prédilection. Il en existe de
très variées, du doux au brut, qui se marient parfaitement avec les plats
locaux. Élaborées avec passion par les cidreries artisanales locales. Et pour
finir votre repas, vous pourrez expérimenter le chouchen, peut se déguster en
digestif ou en cocktail, apportant une touche d’originalité à votre repas. À
consommer, quoi qu’il en soit, avec modération !
- Le cidre du Val de Rance.
Le Cidre de Bretagne se caractérise par des arômes
riches, charpentés et rustiques ou aux notes fruitées et fleuries, parfois
enrichis d'arômes de maturation (notes épicées). Il varie selon les assemblages
d'une dominante acide et une couleur plutôt pâle à une dominante amère et une
couleur brun acajou. Ce cidre IGP est connu pour l’équilibre des saveurs entre
amertume, acidité et sucre. Au gré des recettes sucrées ou salées, osez le
plaisir de déguster autrement le cidre à travers des suggestions gourmandes
simples et surprenantes, pour vivre de nouvelles expériences
cidronomiques !
- La bière des
flibustiers.
Au sein de ses fortifications, la cité corsaire abrite
plusieurs micro-brasseries de grande qualité dont Les Brassins de Saint-Malo
qui produit des bières artisanales. Elle conjugue des classiques, telle la
Saint-Malo, blonde ou dorée, et des bouteilles saisonnières comme la Saint-Malo
de printemps, une blanche élaborée avec quatre types de céréales.
- Le chouchen.
Boisson bretonne traditionnelle, le chouchen est un
alcool liquoreux obtenu après fermentation de miel dans du jus de pommes fraîchement
pressées. Proche voisin de l’hydromel, il est fabriqué en Bretagne depuis
l’époque des Celtes. En général, il faut un tiers de volume en miel pour que le
chouchen atteigne le bon degré, soit, 12 à 15°. Généralement, on laisse le
chouchen vieillir pendant un an minimum, afin qu'il atteigne toute sa saveur et
qu'il dégage tous ses arômes de miel et de pomme. Même s’il accompagne très
bien certains mets comme le melon, le saumon ou le foie gras, il est
traditionnellement servi bien frais, mais sans glaçons, en apéritif seul, en
cocktail, ou encore en digestif. Le kir celtique, par exemple, est un
incontournable ! Mélange de crème de fruit, de chouchen et de cidre fermier, il
est à la carte de toutes les bonnes crêperies. N'attendez plus pour déguster
(avec modération) cette liqueur au goût fruité !
Yec'hed mad !
Des plats qui sauront éveiller vos papilles… Le terroir
exalte dans l’assiette et dans le verre !
"Cité corsaire,
capitale de la mer, joyau de la Côte d'Émeraude… quels que soient les
qualificatifs qui lui sont attribués, Saint-Malo a toujours été au cours de son
histoire, le rendez-vous de toutes les aventures, de tous les rêves…"
Éric.L
Pour plus d'information :
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin