lundi 28 juillet 2025

Festival Interceltique de Lorient 2025... Nos cousins d’Amérique sont à l’honneur !

La 54ème édition du Festival interceltique de Lorient met le cap sur nos cousins d’Amérique du 01 au 10 août prochain, de l’Acadie à la Louisiane en passant par le Québec, le Nouveau-Brunswick, l’Ile de Cap Breton, la Nouvelle-Écosse, Boston et New-York, les terres lorientaises vont vibrer aux accents de la côte Est américaine ! Une Occasion de construire des ponts culturels entre nos deux continents.
 
Chaque année, pendant plusieurs jours, l’événement réunit 11 nations celtes à Lorient en plusieurs sites de la ville (Ecosse, Irlande, Pays de Galles, Cornouailles, Ile de Man, Galice, Asturies, Bretagne, États-Unis, L’Acadie au Canada, Australie). 5 000 artistes qui se retrouvent pour fêter la celtitude avec leurs musiques envoûtantes. 300 spectacles et animations proposées sur 12 scènes, allant de la tradition, au rock et au jazz, plus de 900 000 visiteurs et spectateurs ! Mais aussi des ateliers, des conférences, des fest-noz, des Nuits Interceltiques et bien sûr la Grande Parade ! Et ça fait plus de 50 ans que ça dure, confirmant ainsi l’intérêt du public pour un festival qui contribue au rayonnement de la Bretagne et fait la promotion de la langue bretonne à travers le monde !
 
À ne pas rater, Le dimanche 03 août, à partir de 10 h, aura lieu la grande Parade des Nations celtes. Un moment unique et inoubliable à vivre au moins une fois dans sa vie ! 3000 artistes, costumes traditionnels, danseurs, musiciens, bagadoù, cercles, pipe bands, bandas de gaita, venus de tous les pays celtes défileront dans les rues de Lorient pour un spectacle haut en couleur,  afin  de faire vibrer le cœur des festivaliers à grand renfort de bombardes !
 
Voici les noms de quelques artistes (mais pas que…) qui seront au rendez-vous :
Solas, Alan Stivell, Lynda Lemay, Luz Casal, Le Vent du Nord & L’Orchestre National de Bretagne, Descofar, ou encore Dominique Dupuis, Talisk, Bagad de Lann Bihoué, Horizons Celtiques, Nolwenn Korbell, ‘Ndiaz, Calum Stewart & Celtic Odyssée… Et beaucoup d’autres ! 
 
A découvrir !
La Taverne Celte, un nouvel espace dédié à la gastronomie et à la musique celtique, où chaque nation sera mise à l’honneur lors de dîners-concerts thématiques.
 
Dix jours et dix nuits de festival pour apprécier la culture et le patrimoine celte. Avec des festivaliers toujours aussi nombreux, le tout formant un melting pot riche et vivant. Il ne manque plus qu'à lever son verre et à trinquer " yecʼhed mat ! "
 
Alors, vous venez ?
 
" Le plus grand rassemblement mondial des cultures celtiques! Mais aussi un festival de recherches, de créations et de rencontres, ouvert au monde ! 50 ans… soit un demi-siècle durant lequel, une culture commune qui a su rassembler des peuples celtes dispersés aux quatre coins de la planète. L'affiche promet de belles rencontres pour un spectacle musical d'exception ! " 
 
Éric.L
 
Pour ne rien manquer du programme du Festival Interceltique de Lorient 2025 :
X (ex-Twitter)  : https://x.com/FESTIVALLORIENT



    

Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

jeudi 24 juillet 2025

Saint-Malo… Une ville sur la route du tour de France !

Le tour de France est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une formidable vitrine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de ces villes étapes du Tour de France 2024 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !
 
A la découverte de Saint-Malo… “La cité des corsaires !”

Il est des lieux où le temps semble s’être figé… Cité corsaire tournée vers la mer, carrefour maritime d’importance aux XVII et XVIIIe siècles, Saint-Malo recèle bien des trésors sous ses allures de forteresse imprenable ! Outre un patrimoine architectural d’exception, cette presqu’île rocheuse est surtout connue pour sa ville close encerclée d’imposants remparts de granit  qui sont classés Monuments Historiques depuis 1886. Fière d’un riche passé, lieu d'histoire et de légendes, berceau d'illustres personnages, la ville a su conserver une authenticité conférée par ses remparts, ses pavés et ses vieilles pierres… Vaisseau de pierre sur l'embouchure de la Rance, donnent ainsi à la ville sa silhouette unique !

Saint-Malo une ville sur la route du tour de France.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/


Carnet de visites…
 
- Les remparts.
Sur près de 2 km, les remparts protègent la vieille ville. Ils comprennent huit portes, trois bastions et trois poternes, qui donnent eux aussi à imaginer l’utilité et le fonctionnement de cette muraille dans les époques passées. La première enceinte de granit a été construite par Jean de Chatillon en 1155, mais il ne reste que peu de chose des remparts de cette époque, dit ˝petits murs˝: la Grande Porte (à côté du château) et une partie entre la Tour Bidouane et le Bastion de la Hollande (plus au sud). C’est au XVIIIe siècle qu’elle acquiert sa forme et son ampleur actuelle, grâce aux travaux d’agrandissements menés par l’ingénieur-architecte Siméon Garangeau, disciple du célèbre Vauban. La promenade des remparts est incontournable et offre de splendides et imprenables vues sur la mer !
Classés Monument historique en 1886. 
 
- La Place Chateaubriand de Saint Malo.
Cette place est située derrière la porte Saint-Vincent, l'entrée principale de la vieille ville de Saint-Malo intra-muros. Ce lieu est un carrefour historique qui témoigne de l'histoire de la ville et de la vie de l'un de ses plus célèbres habitants : François-René de Chateaubriand. La place est bordée de cafés, de restaurants, de boutiques, mais aussi de nombreux hôtels particuliers, dont le fameux hôtel Hay au numéro 2, où Chateaubriand vécut de 3 à 8 ans. La place abrite également plusieurs monuments historiques majeurs de Saint-Malo, dont : Le Château de Saint-Malo, la Tour Quic-en-Groigne, le Musée d'Histoire de la Ville. En flânant sur cette Place remplie d’histoire maritime bretonne, que vous soyez passionné d’histoire, de littérature ou d’architecture, ce lieu offre une expérience mémorable à travers le passé et le présent de Saint-Malo !
 
- Le château de Saint-Malo.
Au départ simple donjon édifié au XIVème siècle par les ducs de Bretagne pour affermir leur pouvoir face à l’esprit d’indépendance des Malouins, le château fut régulièrement agrandi et modifié au cours des siècles. Le Grand Donjon s'appuie sur une portion de l'enceinte de Saint-Malo du XIVème siècle à savoir le Petit Donjon et la courtine ouest. En 1475, le duc François II fait construire la tour La Générale, moins haute que le Grand Donjon, mais plus massive. Sa fille Anne, future reine de France, fait construire de 1498 à 1501 la tour Qui qu’en-Grogne, ainsi nommée parce qu'elle aurait été édifiée contre la volonté des Malouins. La tour des Dames (seule tour dont les femmes avaient accès à la plate-forme) et celle des Moulins sont construites dans les années qui suivent. Il abrite aujourd’hui l’hôtel de ville et ne se visite pas. On peut toutefois jeter un coup d’œil dans la cour intérieure pour voir les façades des casernes des XVIIème et XVIIIème siècles. Le grand donjon, sur la droite, accueillait auparavant le musée d’Histoire, qui a définitivement fermé ses portes en 2020. Ses collections, autour de l’art de la navigation, de la construction navale, de la grande pêche à Terre-Neuve, ou encore des malouins illustres, devraient prendre place dans un tout nouveau musée d’Histoire maritime, dont l’ouverture est prévue pour 2028.
Classé Monument historique en 1886.
 
- Fort National.
Au large de Saint-Malo, le Fort National est un véritable navire de guerre à l'ancre. Le Fort National, appelé autrefois Fort Royal, a été construit en 1689 par l’ingénieur Siméon Garangeau, d’après les plans de Vauban et sur les ordres de Louis XIV, en même temps que les remparts de Saint-Malo étaient renforcés. Bastion avancé de la cité corsaire, il s’inscrit dans l’ensemble des fortifications qui allaient du fort La Latte jusqu'à la pointe de la Varde. Le fort n’a jamais été pris de son histoire. Visite libre ou guidée à marée basse, on y accède très facilement, sans même retirer ses baskets. Pour les escarpins, je ne sais pas trop.... Panorama exceptionnel !
Classé Monument historique en 1906 et 1913.  
 
- La cathédrale Saint-Vincent.
Élevée à partir du XIIème siècle, elle ne fut achevée qu’au XVIIIème siècle, et a la particularité d’épouser la pente du rocher sur laquelle elle fut édifiée. La cathédrale Saint-Vincent mélange les styles roman et gothique, derrière une façade néoclassique. Au départ simple église monastique, elle devint cathédrale en 1146, mais ce n’est qu’au XVe siècle que des travaux d’importance furent effectués. Une mosaïque témoigne du lieu où Jacques Cartier s’agenouilla avant sa deuxième expédition vers le Canada, le 16 mai 1535 ; on peut voir sa tombe, ainsi que celle de Duguay-Trouin, dans l’une des chapelles. Chaque soir à 22h, la coutume veut que l’on sonne le couvre-feu : jadis, cela signifiait la fermeture des portes de la ville. 
Classée Monument historique en 1910.
 
- L’Hôtel Magon de La Lande.
Envie d’évasion et de dépaysement? Découvrez la Demeure du Corsaire pour un voyage dans le temps ! Lors de leur passage à Saint-Malo, les corsaires ne laissent pas de carte aux trésors marquée d’un X…  A la place, ils construisent des hôtels particuliers ! L’un d’entre eux, La demeure de corsaire aussi connu sous le nom de La Demeure d’Asfeld pour les connaisseurs. C’est l’un des derniers hôtels avec le style bien spécifique des maisons de Corsaires. On vous assure, elle mérite vraiment le coup d’œil ! Imaginez un peu le design: une façade sobre à hautes fenêtres, un perron en hémicycle surmonté de lucarnes, d’un toit aigu et de cheminées monumentales… À l’intérieur, vous avez 684 m2 d’espace avec soixante pièces en tout, dont la moitié avec une cheminée. Ne manquez pas son escalier à rampe en fer forgé, une attraction à lui tout seul! Cet élément distribue plusieurs pièces et dessert d’autres escaliers. L’un d’eux vous conduit tout droit à une belle terrasse d’où vous pouvez admirer le port de la ville. Construite entre 1723 et 1725, Cette belle demeure appartenait à François Auguste Magon de la Lande (1679-1761), corsaire de Louis XIV et témoigne de la fortune de ces corsaires hors du commun ! En visitant cette demeure chargée d’histoire, vous découvrirez les récits qui ont fait la renommée de la vieille ville… Émotions garanties !
Classée Monument historique en 2000.   
 
- La Maison de la Duchesse Anne.
Situé 2 Cour la Houssaye, on peut admirer la vieille maison dite de la Duchesse Anne. Egalement connue sous le nom de maison du Cheval Blanc, cette maison du 15éme siècle devait à l’origine se trouver dans le premier rempart de la ville aujourd’hui disparu. Facilement reconnaissable avec sa tour pointue et son balcon ancien, elle occupe l'emplacement de l'entrée de l'ancien Château-Gaillard démoli en 1573. Elle présente une fenêtre à linteau chanfreiné, surmontée d'une archivolte en accolade et quelques appuis sculptés. Elle est flanquée d'une tourelle d'escalier circulaire à sa base, octogonale à son sommet, avec mâchicoulis. La partie inférieure pourrait être plus ancienne que la partie haute. Elle aurait accueilli la duchesse lors de son séjour à Saint-Malo afin de contrôler les travaux d’édification du château. La reine Catherine de Médicis y aurait également séjourné, en 1570.
Classé Monument historique en 1931.
 
- La Malouinière de la Chipaudière.
A 7Km des remparts de Saint-Malo, nichée dans son très grand parc, au bout de son miroir d’eau, c’est l'une des plus vastes malouinières, ces demeures de plaisance édifiées aux XVIIème et XVIIIème siècles par des armateurs de Saint-Malo. Construite entre 1710 et 1720 pour François-Auguste Magon de la Lande (1679-1761), l’un des plus riches armateurs de Saint-Malo. Le jardin à la française, est attribué à André Le Nôtre le  jardinier du roi Louis XIV. Il s’ouvre par ses trois terrasses successives sur une perspective menant à un miroir d’eau prolongé par deux allées bordées de tilleuls centenaires. Le raffinement du parc donne la mesure du prestige des propriétaires. La malouinière de La Chipaudière, sa chapelle et ses jardins à la française, témoins de l'âge d'or de la Cité Corsaire.
Classé Monument historique en 1982.
 
- La Tour Solidor.
C’est un donjon fortifié d’une hauteur de 33 mètres, de style médiéval composé de trois tours réunies par de petites courtines, situé au débouché de la Rance. Il fut construit par le duc Jean IV de Bretagne de 1369 à 1382, afin d'avoir un contrôle sur la Rance à une période où la ville de Saint-Malo était rebelle à son autorité. La tour a été bâtie sur un site déjà fortifié, lui-même construit sur des fortifications gallo-romaines. L’évolution des technologies militaires l’ayant rendue inutile, la tour fut transformée en prison sous la Révolution puis en entrepôt sous l’Empire. Elle hébergea ensuite un musée des cap-horniers dont les collections doivent être transférées au Musée d’histoire maritime de Saint-Malo, annoncé pour 2028. Lieux emblématiques de Saint-Malo, photographiée sous tous les angles, elle fait actuellement l’objet de pourparlers entre son propriétaire l’État, et la Ville de Saint-Malo. La tour Solidor se cherche un avenir…
Classé Monument historique en 1886.
 
- L’Étoile du Roy.
S’il est à quai et ouvert au public, ne manquez pas la visite de ce trois-mâts, le troisième plus grand voilier traditionnel avec pavillon français, réplique d’une frégate corsaire de 47 m du XVIIIème siècle. Il pouvait transporter 310 tonneaux et 240 hommes. Sans oublier ses 20 canons pour pouvoir attaquer d'autres navires. Les guides, déguisés en corsaires, vous emmènent de la cale au carré des officiers, on s’y croirait !
 
- Le Grand Aquarium de Saint-Malo.
Cet imposant complexe situé à La Ville-Jouan présente le monde marin à travers de multiples galeries et aquariums, où évoluent 600 espèces, des mers froides ou chaudes. L’Anneau des mers, un gigantesque aquarium circulaire, sert d’habitat à des mérous géants, à des raies, à des tortues et à des requins. Pour la séquence grands frissons, descendez à bord du “sous-marin” Nautibus, en hommage au monde de Jules Verne. Si vous n’avez pas le temps d’aller au Grand Aquarium, rendez-vous vous au Micro-Zoo qui présente, à l’intérieur des remparts de la cité malouine, reptiles, poissons et amphibiens dans leur habitat naturel reconstitué. 
 
- La Roseraie Sainte-Anne.
Comme son nom l’indique, c’est un champ de rose qui s’étendra sous vos yeux ! Inaugurée le 23 juin 2001, y sont recensés 150 variétés de rosiers et 2500 rosiers. Naissance de la rose Reflets de Saint-Malo, créée par Michel Adam, dont 105 pieds ont été plantés à la Roseraie Sainte-Anne. Aménagé dans l'ancien potager de la maison Sainte-Anne, à Saint-Servan, ce jardin de style médiéval, délimité d'un magnifique mur de pierres, compte 4000 m² de parterres, les roses sont sélectionnées selon l'aspect décoratif, le parfum, la rusticité et la résistance aux maladies. La Roseraie Sainte-Anne à Saint-Malo est un véritable paradis floral qui ravit les amateurs de roses et les amoureux de la nature !
 
- Le Parc et Domaine de la Briantais.
Le Château a été construit à partir de 1864, en remplacement d'un vieux manoir du XVIIème siècle qui appartenait à de notables armateurs malouins. Le château s’est agrandi lentement tout comme le domaine dans lequel on a fait construire un petit temple et des statues grecs. Aménagé en 1648 par son premier propriétaire, le parc a traversé les siècles, réaménagé au XIXe siècle par les frères Bülher (architectes-paysagistes qui jouirent d’une renommée considérable en leur temps). Le parc du domaine fait 27 hectares et possède plus de 4 000 arbres, dont une bonne centaine âgée de plus 100 ans. Évidemment qui dit arbre dit aussi faune et en vous baladant, vous rencontrerez de nombreuses espèces d’oiseaux qui ont pris abri sous les feuilles. Ce très beau parc présente une belle diversité végétale, offre des vues imprenables sur l’estuaire de la Rance, la tour Solidor et la baie de Saint-Malo !
 
- Domaine du Montmarin.
Idéalement niché entre la cité corsaire de Saint-Malo et la station balnéaire de Dinard, le Domaine du Montmarin, est une élégante malouinière du XVIIIème siècle. Construit en 1760, le Montmarin fut d’abord une malouinière construite par Aaron-Pierre Magon, qui y laissa sa fortune. En 1885, le domaine revient à la famille Bazin de Jessey qui agrandit le parc et ouvre le domaine au public. Le château s’ouvre sur un plan d’eau de plus d’un kilomètre de largeur. Une imposante porte donne sur la cour d'honneur ornée d'une splendide fontaine du XVIIe siècle en marbre blanc de Carrare. Le parc de 6 hectares descend doucement vers la Rance en une série de terrasses. Devant le château, le jardin à la française, pratiquement inchangé depuis sa conception, surplombe le parc romantique avec ses arbres historiques et vénérables, ses larges pelouses, ses bosquets, sa rocaille et ses bordures fleuries. La pépinière vous fera découvrir de nouvelles essences uniques venant enrichir le parc chaque année. Le Domaine du Montmarin, chantier naval au XVIIIème siècle est un véritable joyau historique, c’est au Montmarin que certains bateaux de Bougainville furent armés. Dans le « Pavillon », dernier survivant des bâtiments du chantier naval, vous découvrirez la maquette le représentant du temps de sa grandeur. Le château est classé aux monuments historiques depuis juillet 1966 et le parc du château est classé depuis mai 1995. Ses jardins ont été labellisés « Jardin remarquable » à deux reprises.

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A ces multiples visites et découvertes s'ajoute la détente ! Avec la belle plage de sable fin du Sillon. Cette  plage débute le long des remparts, elle est longue d’environ 3 kilomètres. La caractéristique de cette plage, ce sont les rangées de brise-lames qui s’y trouvent. Ces longs bâtons en bois sont enfoncés dans le sable le long de la digue pour casser les vagues lors des grandes marées. Ces pieux existent depuis le 19ème siècle et font plutôt bien leur boulot ! Élue en 2023 plus belle plage de France et classée dans le Top 10 des plus belles plages d’Europe !

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Le saviez-vous ?
Saint-Malo est également connue à travers le monde pour ses habitants. Le plus célèbre d’entre eux, Jacques Cartier explore le Canada en 1534. Mais il y a aussi René Duguay-Trouin l'insaisissable corsaire qui prend en 1711 Rio de Janeiro, Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais qui colonise l’archipel des Mascareignes (Madagascar, Réunion, Maurice…), Robert Surcouf, le plus célèbre des corsaires français, sans oublier l’écrivain François- René deChateaubriand. 
 
 
La Bretagne est une terre de tradition culinaire que Saint-Malo partage fièrement avec ses visiteurs. Si les paysages de la ville sont de toute beauté, les plats, eux, n’ont rien à leur envier ! La cité corsaire est réputée pour ses recettes salées et sucrées qui font le bonheur des gourmands. La générosité culinaire est une fête ! 
 
Si vous pensez que la connaissance d’un territoire passe par sa cuisine, alors suivez-moi ! Je vous emmène pour une dégustation gourmande… Préparez vos papilles, c’est Saint-Malo qui régale !
 
Saveurs d’ici… Escale gourmande !
"On grignote, on mange, on déguste, on se délecte !"

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- Les Craquelins de Saint-Malo.
Idéal pour un apéritif entre amis, les Craquelins de Saint-Malo existent depuis 1923. Craquant sous la dent et fondant en bouche, le craquelin est un petit biscuit confectionné à base de farine de froment, œufs frais entiers, sucre, lait et extrait de malt. Il possède une forme concave bien caractéristique et se déguste tel quel ou agrémenté d’une garniture sucrée ou salée au petit-déjeuner, au goûter ou en apéritif. Découvrez les secrets de cette mythique recette !
 
- Les poissons et les fruits de mer.
Comment visiter la cité corsaire sans déguster des produits de la mer ? Ils font partie intégrante de la gastronomie malouine. Les poissonneries et les marchés de Saint-Malo regorgent de produits tout frais, issus de la pêche du jour. Ils sont également au menu de tous les restaurants et varient suivant les saisons et la pêche du jour. Un vrai régal !
 
- Les huîtres de Cancale.
Culture bretonne oblige, les fruits de mer sont à l’honneur sur les tables malouines mais ici plus qu’ailleurs les huîtres sont mises en avant. En effet, à quelques kilomètres de St-Malo, les Cancalais produisent des huîtres qui sont la fierté de toute une région, Les huîtres de Cancale vous transportent dans un voyage gustatif légèrement iodé !
Pour tout savoir sur les huîtres de Cancale et les savourer de manière encore plus intense nous vous invitons à profiter de votre passage à Saint-Malo pour faire une visite à la ferme marine. 
 
- Les moules marinières à la malouine.
Ce plat traditionnel de la cuisine bretonne met à l’honneur les moules de bouchot en provenance directe de la baie du Mont Saint-Michel. Simple et succulente, la sauce mêlant vin blanc, échalotes, laurier, thym, persil, crème fraiche et beurre demi-sel fait la particularité de cette recette malouine.
 
- Les cassolettes de noix de Saint-Jacques.
Légère sur la balance, riche en saveurs et source d’oméga 3 et de minéraux, la noix de Saint-Jacques est très appréciée dans la région. Sa saveur incomparable inspire beaucoup les chefs qui inventent des recettes autour de ce produit d'exception. En carpaccio, en cassolette ou juste snackées à la plancha, les coquilles se consomment crues ou cuites !
 
- L’andouille chaude et sa purée de pomme de terre.
Voici un autre grand classique des recettes bretonnes ! L’andouille de Guémené est une charcuterie, la spécialité par excellence. Son goût fort et fumé la distingue parmi les autres charcuteries. Cette charcuterie bretonne est souvent fumée au bois de chêne ou de hêtre de 1 semaine jusqu’à parfois 6 mois ! Accompagnée d'une purée de pomme de terre maison, c'est un délice !
 
- Les galettes et crêpes.
En venant à Saint-Malo, vous en mangerez au moins une fois ! Les crêpes et les galettes se dégustent dans toute la ville, aussi bien dans le centre historique que sur le port de Saint-Malo. En version salée (sarrasin) pour le plat principal ou sucrée (froment) pour un goûter ou un dessert, cette spécialité culinaire régionale se consomme à toute heure. De la galette complète (œuf, jambon fromage) aux versions plus créatives, une multitude de recettes sont à tester dans les meilleures crêperies et les restaurants de Saint-Malo. Repas et ambiance conviviale garantis !
 
- La galette malouine.
Les premières mentions de la galette malouine remontent au Moyen Âge. À l’époque, cette galette était préparée par les marins malouins avant leurs longs voyages en mer. Les ingrédients simples et locaux permettaient de conserver cette denrée pendant plusieurs semaines, la rendant idéale pour les périples maritimes. Avec le temps, la galette malouine a évolué pour inclure divers ingrédients et garnitures. Dans les années 1900, on commençait à y ajouter du jambon, des œufs et du fromage, des ingrédients qui étaient plus facilement disponibles à cette époque. Aujourd’hui, on trouve des galettes malouines agrémentées de fruits de mer, une autre spécialité de la région. En découvrant la galette malouine, on ne savoure pas seulement une préparation culinaire, mais on plonge également dans l’histoire et les traditions d’une région riche en patrimoine gastronomique !
 
- Galette-saucisse.
À Saint-Malo, en plus de trouver des crêpes et des galettes sucrées, on retrouve des galettes de sarrasin bretonnes entourant une saucisse de campagne. Ce plat se déguste en général debout et avec les doigts, donc il ne faut pas faire de manières ! Les visiteurs apprécient en général beaucoup ce mets… après tout, manger une saucisse enveloppée dans une galette de sarrasin, qui l’eût cru ?  Si vous ne savez pas où en trouver, rendez-vous au marché de Saint-Malo, vous serez sûr de pouvoir goûter cette merveille !  
 
- Le beurre Bordier.
Qu’est-ce donc ? Le beurre Bordier est une variété de beurre à la texture décrite comme “soyeuse”, et au délicieux parfum de crème. Si vous vous rendez à Saint-Malo, vous trouverez le dernier artisan à malaxer le beurre dans un malaxeur en bois. Cette méthode unique et traditionnelle permet de faire du beurre doux jusqu’au demi-sel et est utilisée par les plus grands gourmets et chefs français. Il est même possible d’en trouver aux algues ou aux piments d’Espelette. Sur une tranche de pain complet, le beurre Bordier séduit et ravit les papilles gustatives !
 
Après un bon repas gastronomique, il reste toujours un peu de place pour des douceurs ! Envie de sucré ? Découvrez…

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- Le Kouign Amann.
Le fameux dessert à base de beurre et de sucre ! Ce gâteau typique de la région tire son nom du breton “kouign” (gâteau) et “amann” (beurre). Composé de pâte levée feuilletée, de beurre demi-sel et de sucre caramélisé, le kouign amann n’est pas réputé pour sa légèreté ! Cette pâtisserie fondante et délicieuse figure en bonne place dans les vitrines des boulangers de Saint-Malo. 
 
- Le Ker-y-Pom.
Restons dans le sucré et parlons maintenant des Ker Y Pom. Ces délicieux sablés bretons sont cuits avec une demi-pomme à l’intérieur ainsi qu’un dôme de pâte sablée pour la recouvrir. Les enfants aiment les déguster avec du chocolat, des bananes ou du Nutella. Venant tout droit de la ville de Saint-Malo, c’est typiquement le genre de pâtisserie que l’on retrouve dans les boulangeries, et à l’heure du goûter. Ce petit dôme de pâte ne laisse personne indifférent, et certainement pas vous !
 
- Le pavé malouin.
Ce gâteau très moelleux est constitué d’une base de mille feuilles de quatre-quarts breton. Fourré au caramel ou à la framboise et enrobé d’une fine couche de pâte d’amande parfumé au rhum. Il possède une forme carrée, en référence aux pavés qui ornent les rues de la vieille ville. Aucun risque d’être déçu !
 
- Les Craquelins de Saint-Malo.
Connus depuis le XVIIème siècle dans le pays de Saint-Malo, ces petits pains font partis du patrimoine local. Petits pains biscuités, soufflés, servis au petit déjeuner ou comme toasts apéritifs, ils ont une forme particulière due à la cuisson par pochage avant son passage au four. C’est d’ailleurs cette méthode qui apporte aux craquelins toute leur légèreté. Ils se dégustent nappés de beurre, de confiture, de miel…
 
- Les caramels au beurre salé.
Cette confiserie bretonne par excellence se décline en version bonbon et pâte à tartiner sur du pain, de la brioche, des crêpes… ou à déguster à la petite cuillère ! Vous en trouverez dans toutes les épiceries fines de la cité. Le caramel au beurre salé se décline dans de nombreux parfums : vanille, rhum, spéculoos, noix de coco, etc. Une petite douceur réconfortante ! à mettre dans vos valises en souvenir de votre passage dans la cité corsaire de Saint-Malo.
 
- Les patates de Saint-Malo.
Spécialité de Saint-Malo, les patates sont de petits bonbons fabriqués à base d’amandes pilées et de sucre, aromatisées au kirsch et roulées dans la poudre de cacao, procurant un goût absolument divin.  De couleur beige, elles imitent les pommes de terre nouvelles cultivées dans les campagnes malouines depuis le XIXe siècle. La forme originale de ce mets suscite en général la curiosité des visiteurs, qui n’avaient jusque-là rien goûté de tel auparavant. Dégustez ces petites patates de Saint-Malo qui raviront vos papilles !
 
- Poires pochées au cidre.
On les aime pochées au vin rouge, mais les poires peuvent aussi se pocher avec du cidre, accompagné d’une boule de glace, à la vanille pour un accord parfait. Une recette sous le signe de la légèreté… un dessert un peu plus léger ne fera pas de mal !
 
- Le sorbet au cidre.
Voici une belle recette de sorbet qui va réveiller vos papilles gustatives en fin de repas… Tout comme le Mont St Michel, les Bretons et les Normands se taquinent pour l'appartenance de cette délicieuse recette. Petit conseil : Pour accompagner votre dessert glacé, choisissez un cidre brut ou doux avec une pointe d’acidité, sans amertume.
 

Bon appétit - Pred mat deoch holl !

Tout ceci vous aura mis l’eau à la bouche… et vous avez bien raison ! Et puis bien sûr sans oublier…
 
Pour accompagner ces mets délicieux, quoi de mieux qu’un bon cidre breton qui constitue la boisson de prédilection. Il en existe de très variées, du doux au brut, qui se marient parfaitement avec les plats locaux. Élaborées avec passion par les cidreries artisanales locales. Et pour finir votre repas, vous pourrez expérimenter le chouchen, peut se déguster en digestif ou en cocktail, apportant une touche d’originalité à votre repas. À consommer, quoi qu’il en soit, avec modération !

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- Le cidre du Val de Rance.
Le Cidre de Bretagne se caractérise par des arômes riches, charpentés et rustiques ou aux notes fruitées et fleuries, parfois enrichis d'arômes de maturation (notes épicées). Il varie selon les assemblages d'une dominante acide et une couleur plutôt pâle à une dominante amère et une couleur brun acajou. Ce cidre IGP est connu pour l’équilibre des saveurs entre amertume, acidité et sucre. Au gré des recettes sucrées ou salées, osez le plaisir de déguster autrement le cidre à travers des suggestions gourmandes simples et surprenantes, pour vivre de nouvelles expériences cidronomiques ! 
 
- La bière des flibustiers.
Au sein de ses fortifications, la cité corsaire abrite plusieurs micro-brasseries de grande qualité dont Les Brassins de Saint-Malo qui produit des bières artisanales. Elle conjugue des classiques, telle la Saint-Malo, blonde ou dorée, et des bouteilles saisonnières comme la Saint-Malo de printemps, une blanche élaborée avec quatre types de céréales.
 
- Le chouchen.
Boisson bretonne traditionnelle, le chouchen est un alcool liquoreux obtenu après fermentation de miel dans du jus de pommes fraîchement pressées. Proche voisin de l’hydromel, il est fabriqué en Bretagne depuis l’époque des Celtes. En général, il faut un tiers de volume en miel pour que le chouchen atteigne le bon degré, soit, 12 à 15°. Généralement, on laisse le chouchen vieillir pendant un an minimum, afin qu'il atteigne toute sa saveur et qu'il dégage tous ses arômes de miel et de pomme. Même s’il accompagne très bien certains mets comme le melon, le saumon ou le foie gras, il est traditionnellement servi bien frais, mais sans glaçons, en apéritif seul, en cocktail, ou encore en digestif. Le kir celtique, par exemple, est un incontournable ! Mélange de crème de fruit, de chouchen et de cidre fermier, il est à la carte de toutes les bonnes crêperies. N'attendez plus pour déguster (avec modération) cette liqueur au goût fruité !
 
Yec'hed mad !
 
Des plats qui sauront éveiller vos papilles… Le terroir exalte dans l’assiette et dans le verre ! 
 
"Cité corsaire, capitale de la mer, joyau de la Côte d'Émeraude… quels que soient les qualificatifs qui lui sont attribués, Saint-Malo a toujours été au cours de son histoire, le rendez-vous de toutes les aventures, de tous les rêves…"
 
Éric.L 

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Saint-Malo une ville sur la route du tour de France.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

vendredi 18 juillet 2025

Giverny… Le jardins de Claude Monet !

 "Les Parcs et Jardins de France, attirent les amateurs du monde entier qui viennent s’imprégner de la sérénité des lieux. Des jardins à la française aux jardins exotiques, en passant par les jardins d’art ou encore des jardins de curés, les amoureux des plantes n’ont jamais fini de s’émerveiller ! Partons faire un p’tit tour à la découverte de ces jardins, laissez-vous surprendre par les beautés spectaculaires de ceux-ci ! Et qui sait… peut-être aurez-vous, vous aussi envie de vous y balader !"

 
Aujourd'hui, Giverny le jardin de Claude Monet …

Les jardins de Giverny.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/

Depuis le 1er avril 2023, La Fondation Claude Monet à Giverny accueille de nouveau les visiteurs. Accessibles d’avril à octobre, la maison du célèbre peintre impressionniste, son atelier et surtout les magnifiques jardins qui l’entourent promettent aux visiteurs des balades dépaysantes et romantiques.

Ce jardin aussi coloré qu’embaumé est le royaume des fleurs, imaginé et réalisé par le maître impressionniste lui-même. Claude Monet a d’ailleurs probablement peint chacune des fleurs de son jardin et elles sont nombreuses ! Chrysanthèmes, azalées, capucines, hortensias, roses trémières et myosotis côtoient les bambous, les cerisiers, les pommiers et les saules pleureurs. Véritable œuvre d’art végétale aux couleurs chatoyantes, ce paradis aux airs de jardin d’Eden composé de dizaines de variétés de fleurs différentes semble être en constante floraison.

Chaque allée, chaque haie, chaque buisson faisant partie de ce jardin évoquent irrésistiblement le grand maître de l'impressionnisme. Les promeneurs peuvent notamment admirer les mythiques nénuphars blancs qui flottent délicatement dans l’étang du jardin d’eau. Ce bassin de nénuphars a été une source d’inspiration foisonnante pour Claude Monet, qui en a tiré la plus célèbre série de tableaux impressionnistes  Les Nymphéas. 

Ainsi, cette année voit fleurir dans les allées du Jardin de Giverny de nombreuses nouvelles variétés de fleurs. On peut y admirer d’inédites tulipes, comme la tulipe Françoise, tout habillée d’ivoire et rehaussée de subtiles flammes jaune tendre. Mais aussi la Colour Fusion, qui apporte par les couleurs vives de ses pétales striées de violet, de blanc et de jaune, un contraste des plus saisissants ! Les roses ne sont pas en reste ! Parmi les nouveautés, nous pouvons nous délecter du parfum de la Burgundy lace, de la Crown of dynasty ou encore la Finola. Rouge vif, rose, blanc… Ici encore la palette de couleurs chatoyantes est un véritable spectacle pour les yeux des visiteurs. Le jardin d’eau aussi a reçu de nouvelles invitées, d’élégantes pivoines arbustives importées du Japon, tandis que les massifs qui bordent la maison de Claude Monet se parent pour la première fois de scilles du Pérou.  

Le Clos Normand du Jardin de Claude Monet abritait en son sein l’un des vestiges les plus importants de l’histoire de la maison du peintre. Très appréciée des promeneurs, sensibles à son charme romantique, cette allée bordée de cerceaux supportant de gracieux rosiers a été mise en place par le maître impressionniste dès son installation à Giverny. Claude Monet a imaginé une arche délicate, sous laquelle passaient d’ailleurs ses amis et invités, à l’occasion de ses traditionnels déjeuners dominicaux : Camille Pissarro, Octave Mirbeau, Auguste Rodin, Georges Clemenceau ou encore Sacha Guitry, ces grands représentants de l’histoire de France sont tous passés sous les rosiers grimpants du jardin de Giverny. Malheureusement, la tempête Aurore a eu raison de ce pan d’histoire fleuri, qui s’est ainsi effondré en octobre 2021. Démontée puis reconstruite à l’identique par une entreprise locale spécialisée dans la menuiserie métallique, les visiteurs des jardins de Claude Monet auront la joie de redécouvrir cette fameuse arche toute neuve enfin restaurée et toujours aussi parée de fleurs somptueuses et odorantes !

À ne pas manquer aussi pendant la visite des jardins de Giverny, le très joli pont japonais décoratif qui orne le jardin d’eau, et sur lequel pousse la fameuse glycine de Claude Monet. Enfin, Claude Monet ne collectionnait pas seulement des fleurs, mais aussi des estampes japonaises, dont la maison est entièrement décorée.

Les fleurs changent au fil des saisons. Si vous venez au mois de :
- Avril : des tulipes de toutes sortes innondent le jardin.
- Mai : quantité d’iris, de nymphéas et des glycines en fleur.
- Juin : ce sont les agapanthes, les grandes marguerites, les pavots, la lavande qui s’épanouissent.
- Juillet et Août : place aux dahlias, aux glaïeuls, aux roses….et à une fleur tellement belle : la pivoine.
- Septembre et Octobre : les crocus, hibiscus, sauges, tournesols et verveines prennent leur place.

Si vous êtes amateur de fleurs, le site de la fondation Monet propose un calendrier des floraisons :

Profitez également pour découvrir le petit village de Giverny qui est connu dans le monde entier. En effet, il est associé au peintre impressionniste Claude Monet. Mais Giverny n’est pas que le lieu abritant la maison et le fantastique jardin du peintre. C’est aussi un village au charme indéniable ! Vous pourrez Flânez le long des façades à colombages du quartier médiéval, ou encore faire le plein de créativité dans l’une des nombreuses galeries d’art et petites boutiques du centre-bourg. Et pourquoi pas vous assoir à la même table que Cézanne, Rodin, Renoir ou encore Sisley à l’Ancien Hôtel Baudy et puis à la belle saison, goûtez un authentique cidre fermier local au bord de l’eau à la Guinguette de Giverny. Dans ce village au charme intemporel, la lumière est comme nulle part ailleurs, dixit le maître de l’impressionnisme, Claude Monet… 
 
Le saviez-vous ?
Claude Monet a peint 272 toiles représentant la pièce d’eau, 52 le jardin fleuri et 238 représentant des vues du village ou de ses alentours. Cela représente plus d’un quart de l’ensemble de ses toiles (environ 2000 œuvres au cours de sa vie).
 
"Visiter les jardins de Claude Monet, c’est un peu comme entrer dans un univers féérique ! Tout est beau, magnifique, sublime, merveilleux, lumineux….. Impossible ne pas être émerveillé par la beauté des couleurs, des formes des fleurs, des arbres. Lorsqu’on se balade dans les allées du jardin ou autour de la pièce d’eau, le temps parait comme suspendu. Vos yeux ne cessent d’observer, d’admirer, de chercher. On comprend très bien pourquoi Claude Monet vécut ici pendant 43 ans !"
 
Éric.L
 
Les jardins de Giverny.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/


        
                                  Posté par le p'tit rapporteur du Magarin

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vendredi 11 juillet 2025

Rouen… Une ville sur la route du tour de France !

 Le tour de France est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une formidable vitrine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de ces villes étapes du Tour de France 2024 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !
 
A la découverte de Rouen… “La ville aux cent clochers !”

Ancienne capitale du duché de Normandie, Rouen "Villes d'Art et d'Histoire" demeure une étape incontournable lors d'un itinéraire normand. Elle constitue aussi une destination de choix, pour un petit week-end culturel, à l'occasion duquel, on change d'atmosphère. Avec son cœur historique de premier plan, ses belles maisons à pans de bois, ses ruelles pavées, ses églises gothiques…etc. Mais, Rouen n’est pas seulement la ville aux cent clochers, avec un patrimoine si important et une histoire aussi riche que passionnante. Il a plusieurs façons de partir à la découverte de Rouen. C’est également une ville à découvrir lors d’une promenade, dans les jardins et les parcs, lors d'une visite dans les musées rouennais ou au rythme des événements. Il est possible de suivre son instinct et ses envies pour s'émerveiller devant les trésors rouennais. Rouen est une ville qui ne laisse pas de marbre ! 

Rouen, une ville sur la route du tour de France.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/


Carnet de visites…
 
- Le centre ville historique.
Rouen possède un patrimoine extraordinaire, allant pour le plus remarquable du Moyen Âge au 18e siècle. Les immeubles d’habitation anciens forment un magnifique trésor à Rouen. Une partie du centre historique, qui se situait en bord de Seine, a disparu lors de bombardements durant la Seconde Guerre mondiale. Mais ce qui a échappé à la destruction demeure largement significatif, des sites remarquables se trouvent quasiment à chaque coin de rue dans le centre historique. Dans les rues s’alignent des maisons à pans de bois datant pour beaucoup de l’époque médiévale et de la Renaissance (dont certaines sont à en encorbellement), des hôtels particuliers et autres bâtiments en brique ou en pierre. La plupart des monuments, musées et autres lieux à voir se trouvent en centre-ville, sur la rive droite du fleuve et sur le flanc d’un coteau qui le domine. Et tout cela dans un périmètre relativement restreint. On ne peut guère faire mieux pour faciliter la vie à ses visiteurs. N’hésitez pas à vous aventurer au-delà du secteur historique le plus couru, car vous découvrirez également de belles choses dans des rues ordinaires !
 
- Place du vieux marché.
C'est l'une des places les plus importantes du centre-ville de Rouen. Elle tient son nom du marché qui s’y tient depuis plusieurs siècles. Des fouilles archéologiques ont permis de découvrir les fondations de l’église Saint-Sauveur (détruite pendant la révolution, en 1794-1795), dans laquelle Corneille fut baptisé, celles du pilori et la trace du niveau du sol médiéval rappelant l’époque du bûcher de Jeanne d’Arc. L’emplacement est aujourd’hui indiqué par une croix tandis que le souvenir de la sainte est évoqué par une statue de Maxime Real del Sarte adossée à l’église. Sainte-Jeanne d’Arc. La place du Vieux-Marché est aujourd’hui un incontournable de la capitale normande avec ses halles, son regroupement de restaurants et de bars dans un écrin de maison à pans de bois qui invite à l’évasion.
Bon à savoir : La Couronne, fondée en 1345, est prétendue être la plus vieille auberge de France, mais sans documentation de l'époque, est située sur cette place du Vieux-Marché.

- Abbatiale Saint-Ouen.
Cette abbaye du XIVe siècle, est un exemple sublime et remarquable du gothique rayonnant. Son intérieur colossal baigné de lumière par de magnifiques vitraux offre un spectacle époustouflant. L'entrée se fait par le charmant jardin côté sud, face à la rue des Faulx. Fondée vers 750, l'abbaye de Saint-Ouen fut l'un des plus puissants monastères bénédictins de Normandie. L'église abbatiale, que beaucoup de visiteurs prennent pour la cathédrale tant ses proportions sont majestueuses, se dresse au sein des anciens jardins du couvent. Ses proportions sont imposantes : 137m de long sous 33m de voûtes. L'intérieur vous émerveillera par son architecture élancée et sa luminosité exceptionnelle. Une série de 80 vitraux d'origines orne encore les trois niveaux de l'église. Le grand orgue, dernier des grands instruments réalisés par Cavaillé-Coll, autre titre de gloire de Saint Ouen, est l'un des instruments les plus enregistrés au monde.
Classé Monument Historique en 1840. 

- La Cathédrale de Rouen. 
Vous ne pourriez passer à côté de la cathédrale, sa visite est impressionnante ! Elle est l’une des cathédrales gothiques les plus connues au monde grâce à la série de tableaux que Claude Monet lui a consacrée. De style gothique, la construction a été entreprise au milieu du XIIe siècle, à l'emplacement de la cathédrale romane dont on a conservé la crypte. Une centaine d'années plus tard, elle était achevée, mais elle fut remaniée et terminée au cours des siècles suivants. Tout en majesté et en élégance, la façade de la cathédrale représente ainsi un précieux témoignage de l'évolution de l'art gothique du milieu du XIIe siècle jusqu'au début du XVIe siècle. L’intérieur de l’édifice est plus dépouillé, mais tout aussi impressionnant avec sa jolie tour-lanterne dont les voûtes culminent à 51 m de hauteur. Elle conserve son palais archiépiscopal et les constructions annexes environnantes datant de la même époque. Prenez le temps de découvrir les trésors de l’édifice qui abrite, entre autres, les sépultures de quelques ducs de Normandie comme Rollon et Richard Cœur de Lion.
Classé Monument Historique en 1862. 

- L’église Saint-Maclou. 
L’église Saint-Maclou fut construite à la fin du XVe siècle. Joyaux de l’architecture gothique flamboyante dont la façade, véritable dentelle de pierre, donne une véritable impression de grâce et de légèreté. Fortement endommagée pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, l’église a conservé intact son porche à cinq pans avec son tympan et ses vantaux en bois sculpté, chef-d’œuvre de la Renaissance de toute beauté. L’intérieur est dépouillé depuis la guerre, mais la tribune d’orgue de 1521 et son élégant escalier à vis valent le détour. 

- Le Gros Horloge. 
Dans les rues piétonnes, vous ne pouvez pas le louper, c’est LE monument emblématique de la ville ! L’arcade Renaissance enjambe la rue et abrite l’un des plus anciens mécanismes d’horloge d’Europe (1389). Le mécanisme unique en Europe est intégré dans un beffroi gothique et un cadran Renaissance. Il rythme la ville avec son semainier mythologique. Bon à savoir : Il se visite, avec en prime au sommet, un chouette panorama sur la ville. Classé Monument Historique en 1862-1889. Label Normandie Qualité Tourisme. 

- La maison natale de Pierre Corneille.
Bienvenue au 4 rue de la Pie, en plein cœur historique de Rouen. Vous êtes, ici, devant la maison du célèbre dramaturge et poète français. Pierre Corneille y naît en 1606 et y vit pendant cinquante-six ans. C’est aussi ici qu’il écrit Le Cid et la plupart de ses œuvres. Cette maison typiquement normande, avec ses pans de bois à grille et son essentage d’ardoises, a subi de nombreuses évolutions mais garde son caractère d’antan. On y découvre le cabinet de travail du dramaturge, reconstitué avec des meubles du XVIIème siècle, comportant son authentique secrétaire d’ébène, une maquette de la place du Vieux-Marché et des documents en lien avec les œuvres et la vie de l’auteur rouennais. L’ambiance de l’époque y est saisissante ! Label Maison des illustres ; Recensé à l'inventaire général
Actuellement fermé pour travaux. (Réouverture prévue automne-2025).

- Le Palais de justice.
Ancien siège du parlement de Normandie, c'est sans conteste l'une des plus importantes et des plus belles réalisations de l'architecture civile à la fin du Moyen-âge. La partie la plus ancienne est l'aile ouest, construite à partir de 1499 pour abriter tout à la fois le Parloir aux Bourgeois et l'Échiquier de Normandie (haute cour judiciaire et financière). Dès 1508, on entreprit de l'agrandir par un nouveau bâtiment perpendiculaire, le Palais Royal, terminé vers le milieu du XVIème siècle. Entre temps, François Ier avait transformé l'Echiquier en Parlement. Cette aile centrale a reçu un décor des plus extraordinaires. Se détachant sur la pente du toit, on peut admirer de grandes lucarnes et une balustrade hérissées de pinacles, et reliées entre elles par des contreforts ajourés. Au XIXe siècle, le bâtiment sera agrandi vers les rues Jeanne d'Arc et Socrate. Au coin de la rue piétonne aux Juifs, vous pourrez admirer la cour ornée d'une flèche et de gargouilles.
Classé Monument Historique en 1840-1970.
 
- Le Musée des Beaux-arts.
Installé dans un bâtiment majestueux construit en 1870, le musée des Beaux-Arts de Rouen, tout simplement exceptionnel, présente des toiles de Rubens, Modigliani, Pissarro, Renoir, Sisley (beaucoup) et, bien sûr, plusieurs œuvres de Monet, ainsi qu'une belle collection d'huiles flamandes. On y trouve également un tableau époustouflant du Caravage.

- L’Historial Jeanne d'Arc.
Situé dans le palais archiépiscopal (Archevêché), au cœur du quartier médiéval. À travers un parcours immersif, il propose de découvrir l’histoire de Jeanne d’Arc, en particulier de sa fin de vie à sa postérité. En effet, c’est au sein même du palais qu’ont eu lieu les 2 procès de Jeanne d’Arc, et c’est sur la place du Vieux-Marché qu’elle fut brûlée  en 1431. L’Historial est le plus grand musée de France consacré à Jeanne d’Arc. Avec ses 1000m2 dédiés à une visite spectaculaire et innovante, vous serez véritablement plongés au XVe siècle. Un incontournable de Rouen !

- Le palais archiépiscopal. 
De la fin du XIIIème siècle, de style gothique, contemporain de la cathédrale, il a été construit par l'archevêque Guillaume de Flavacourt entre 1278 et 1306. À l’intérieur, les éléments architecturaux emblématiques de différentes époques (gothique, romane…) s’y rencontrent et forment un ensemble précieux. Véritable prouesse d’architecture, un trésor d’histoire et d’architecture !
Classé Monument Historique en 1909-1995.
 
- Le Jardin des Plantes.
Véritable poumon de la rive sud de Rouen, le jardin botanique de 8 hectares datant de 1840 est à la fois un cadre de détente et un lieu de découverte ! Reconnu Jardin Botanique de France et des pays francophones, il propose au public d’observer différentes collections végétales : les plantes aromatiques et médicinales, les collections d’Iris, les collections de Dahlias, une collection nationale de Fuchsias, une collection de la flore d’Asie, les plantes de rocaille, les serres tropicales, son patrimoine arboré. Il présente aussi une roseraie dont une partie concerne des rosiers d’origine normande ainsi qu’un verger conservatoire. De nombreuses allées permettent de découvrir ce patrimoine et de remarquer le pavillon du XVIIe siècle (lieu d’expositions, conférences, animations) l’orangerie, les serres, la présence de bassins et de volières. Ce jardin de grande renommée, avec ses collections botaniques et horticoles, à vocations scientifique, pédagogique, artistique, a su garder auprès du grand public ses attraits de parc d’agrément !
 
- les quais de Seine. 
Longtemps consacrés aux activités portuaires et industrielles, les quais de Seine de Rouen ont été transformés en espaces de promenades avec jardins, cafés, restaurants, salles de spectacles, lieux de loisirs variés... Ils obtiennent un gros succès dès qu’un rayon de soleil apparaît ! On peut y voir également le pont Flaubert, ouvrage d’art dont le nom rend hommage à l’auteur de « Madame Bovary ». C’est le plus haut pont levant d'Europe. Ses deux tabliers, pesant 1 300 tonnes et longs de 86 m, peuvent se lever à 55 m pour laisser passer des navires venant de la mer. Par exemple les voiliers historiques qui sont réunis ici durant l’Armada, événement très spectaculaire qui se déroule tous les cinq ans. La prochaine aura lieu en 2028.
 
A ces multiples visites et découvertes s'ajoute la détente avec la colline Sainte-Catherine, celle-ci vous offrira un panorama emblématique de Rouen. Le lieu a attiré Claude Monet ou il a peint entre autres sa "vue générale de Rouen" (1892), visible au Musée des Beaux-arts de la ville. Mais également beaucoup d’autres artistes qui sont venus y planter leur chevalet. Du haut de ses 140 mètres, la côte Sainte-Catherine offre une vue imprenable sur la ville aux cent clochers, ses deux rives, la Seine et ses ponts. Un lieu immanquable, n’oubliez pas votre appareil photo !  

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La Normandie est une terre de tradition culinaire que Rouen, sa capitale, partage fièrement avec ses visiteurs. Au pays du cidre, du fromage et de la coquille Saint-Jacques, la générosité culinaire est une fête. Nous la célébrons du panier à l’assiette, puisque Rouen détient le label Ville créative catégorie gastronomique de l’UNESCO.
 
Si vous pensez que la connaissance d’un territoire passe par sa cuisine, alors suivez-moi ! Je vous emmène pour une dégustation gourmande… Préparez vos papilles, c’est Rouen qui régale !
 
Saveurs d’ici… Escale gourmande !
"On grignote, on mange, on déguste, on se délecte !"
 
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- Les plats de la mer.
Puisque Rouen se trouve à proximité de la côte, ne manquez pas les délices de la mer. Les poissons et fruits de mer sont fréquents dans les restaurants rouennais. Un régal pour les amateurs de poisson ! Que ce soit des moules à la crème, des poissons de rivière, ou des plateaux de fruits de mer mis en avant lors des repas de fêtes, vos papilles seront ravies par tant de choix !
 
- Les coquilles Saint-Jacques à la rouennaise.
Pêchées à quelques kilomètres de Rouen dans les ports de la côte d’Albâtre, la coquille Saint-Jacques est un mets généralement consommé de l’automne jusqu’au début du printemps. Traditionnellement en Normandie, la noix de Saint-Jacques de Rouen est poêlée et flambée au Calvados. Généralement accompagnée d’une fondue de poireaux, sa sauce est composée de crème fraîche marinée avec des crustacés (crevettes décortiquées). Parmi les nombreuses spécialités culinaires de la Normandie, les coquilles Saint-Jacques à la rouennaise font partie des incontournables. Une recette qui saura ravir vos papilles !
 
- Le canard à la rouennaise.
Sa préparation se fait en 3 étapes : la viande est moutardée pour être rôti, puis grillé, avant d’être nappé d’une sauce rouennaise. Celle-ci se compose de vin rouge et d’une belle quantité d’échalotes. On sert généralement le tout avec un flan de céleri et une pomme caramélisée cuite au four pour un délicieux accord sucré-salé. Spécialité locale à ne pas rater pour réussir votre séjour à Rouen !
 
- L’escalope normande.
L’escalope normande est un plat qu’on ne présente plus. Vous en trouverez dans la plupart des restaurants de Rouen, toutes plus succulentes les unes que les autres. Le doux fumet de l’escalope de dinde, revenue dans du beurre local et déglacé d’une pointe de vin blanc, sonnera instantanément l’heure du repas ! 
 
- Le camembert.
Les fromages ont la côte en Normandie ! En témoignent la capitale régionale et l’appétit sans fin des Rouennais pour toute sorte de pâte fromagère. Et, en première place du podium… Le camembert ultra crémeux (voire coulant) que l’on repère de loin. Le camembert normand se déguste souvent en fin de repas. Une petite tranche de fromage bien affinée avec un bon pain croustillant, une petite compote de fruits, et c’est le bonheur assuré !
 
- La pass-crassane.
Originaire de Rouen, la passe-crassane est une magnifique poire, mafflue et plus ou moins allongée, parfois irrégulièrement incurvée, reconnaissable à sa queue enduite de cire rouge. Sa peau jaune et marbrée protège une chair sucrée, granuleuse et juteuse. Cette variété de poire, issue d’un croisement avec un coing, a été créée en 1855, à Rouen, par le pépiniériste Louis Boisbunel.
 
Après un bon repas gastronomique, il reste toujours un peu de place pour des douceurs ! Envie de sucré ? Découvrez…
 
- Le macaron de Rouen.
Ne manquez pas non plus les macarons de Rouen, véritable trésor sucré de la ville. Leur texture moelleuse et leur goût délicatement parfumé séduisent les amateurs de pâtisserie. Préparez-vous à savourer des saveurs variées : amandes, chocolat, praliné ou fruits. Vous trouverez même des artisans qui mettent la main à la pâte pour concocter des recettes maison qui ne vous laisseront pas indifférent. Le fameux macaron de Rouen, c’est le péché mignon à tomber par terre !
 
- Le Mirliton de Rouen.
Spécialité de la ville de Rouen, découvrez le mirliton, une tartelette  à déguster tiède ou froide, garnie d’une crème parfumée à la vanille, à la fleur d’oranger et aux amandes. Une pâtisserie d’antan, remise au goût du jour, pour le plus grand bonheur des grands et des petits gourmands !
 
- Le sucre de pomme de Rouen.
Spécialité du XVIème siècle, c’est une friandise typiquement rouennaise. Un peut comme le sucre d’orge, le sucre de pomme de Rouen prend la forme d’un bâtonnet orangé d’une dizaine de centimètres. Fabriquée de manière artisanale, la pâte de sucre est confectionnée à base de jus de pomme, de compote de pomme, de citron et assurément, de sucre. Les becs sucrés se délecteront de cette gourmandise !
 
- Le cadran du Gros Horloge.
Le Cadran du Gros Horloge prend la forme d’un carré épais, nappé de chocolat. L’emballage et la décoration à l’image du cadran renferment une généreuse quantité de chocolat (noir ou lait), un confit de pomme et un parfum de calvados.
 
- Les biscuits sablés Magdala.
Fruit d’un savoir-faire monastique, les biscuits magdala sont élaborés par les sœurs du monastère des Bénédictines de Rouen. À partir de ce sablé « signature », les cuisinières ont mis au point une large gamme de biscuits pur-beurre normand. Faisant le plaisir des Rouennais, ces derniers ont pour habitude d’en offrir aux enfants ou de les déguster en accompagnant leur café. Vous aussi, vous succomberez à ces biscuits régressifs et leur subtile pointe de citron !
 
- Les larmes de Jeanne d’Arc.
Rouen est une ville de confiseries. Voici un hommage sucré à Jeanne d’Arc qui vécut ses derniers instants sur le bûcher de Rouen. Cette création locale a pour base une amande sicilienne ou provençale, « grillée à cœur » et légèrement nougatinée. Après cette étape alléchante, elle sera enrobée de chocolat et passée dans du cacao 65%. Le résultat en bouche est à la fois croquant et généreux. La légère note d’amertume à la fin, clôture en beauté cet instant de dégustation !
 
- La teurgoule.
C’est le dessert dont on parle peu, mais qui mérite une place d’honneur sur votre table. Un dessert qui va vous faire fondre de plaisir. Imaginez un riz au lait parfumé à la cannelle, cuit lentement au four. Son goût sucré et épicé a de quoi séduire tous les gourmands. Avec une crème dessus… un vrai bonheur. La teurgoule peut vous rappeler des souvenirs d’enfance, surtout si vous avez grandi avec des douceurs maison. Ne passez surtout pas à côté de cette douceur, vous risquez de devenir accro !
 
- La confiture de lait.
La confiture de lait normande est crémeuse à souhait. L’origine de cette préparation simplissime reste encore assez floue… Un fâcheux oubli d’une casserole de lait sur le feu à l’époque napoléonienne ou une trouvaille hasardeuse pour conserver le lait sans réfrigérateur ? Encore aujourd’hui, le mystère reste entier. Ce qui est sûr, c’est que de tout temps, les Normands avaient pour habitude de faire réduire une casserole de lait et de sucre au coin du feu, pour obtenir une confiture de lait au bon goût de caramel !

Bon Appétit !

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Tout ceci vous aura mis l’eau à la bouche… et vous avez bien raison ! Et puis bien sûr sans oublier…
 
Pour accompagner ces mets délicieux, quoi de mieux qu’un bon cidre normand qui constitue la boisson de prédilection. Il en existe de très variées, du doux au brut, qui se marient parfaitement avec les plats locaux. Élaborées avec passion par les cidreries artisanales locales. Et pour finir votre repas, vous pourrez expérimenter le calvados, cette eau-de-vie de pomme peut se déguster en digestif ou en cocktail, apportant une touche d’originalité à votre repas. À consommer, quoi qu’il en soit, avec modération !
 
- Le cidre.
Impossible de séjourner à Rouen sans se délecter d’une grande bolée de cidre normand. Qu’il soit doux ou brut, le cidre est le résultat de la fermentation du jus de pomme. Il s’agit donc d’une boisson alcoolisée, oscillant entre 2 et 8% d’alcool. Fidèle accompagnateur d’une soirée crêpe, le cidre normand saura également relever tout type de dessert. De passage à Rouen, vous trouverez sans difficulté des caves ou des cidreries artisanales, pour découvrir les secrets de fabrication et les déclinaisons de cette boisson incontournable !
 
- Le calvados.
À Rouen, cette eau-de-vie s’invite régulièrement en fin de repas ainsi que dans les recettes typiques. Le calvados est le fruit à la distillation du cidre (ou du poiré), que l’on retrouve sous trois appellations, en fonction de sa zone de production. Un verre de calvados intensifiera la dégustation d’une bonne tarte aux pommes normandes ou de toute autre spécialité locale salée.
 
Des plats qui sauront éveiller vos papilles… Le terroir exalte dans l’assiette et dans le verre ! 
 
Le long d'un méandre de la Seine, Rouen compte parmi les plus belles villes de Normandie, inspirant lors de leurs passages respectifs quelques peintres de renoms, dont l'incontournable Claude Monet. Une ville qui a su concilier entre les trésors de son passé et la richesse de son quotidien et où on aime s’y promener. Vous aimerez vous promener au gré de ses ruelles les plus profondes à la rencontre de ses pierres à l'histoire si riche !
 
Éric.L

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Rouen, une ville sur la route du tour de France.https://ptitrapporteurdumagarin.blogspot.com/
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin