Des tubes permettant de se déplacer dans des capsules à
plus de 1 000 km/h ? L’image renvoyait, voici encore quelques années,
davantage à un cliché de science-fiction qu’à un nouveau mode de transport
réalisable à moyen terme. Et pourtant… l’hyperloop pourrait devenir une réalité
dans quelques années, bouleversant ainsi notre rapport aux transports.
Plus sûr et moins cher que l’avion, indépendant des
conditions météos, ultra-rapide, il ne présente pas les nuisances sonores d’un
avion ou d’un train, étant aussi silencieux qu’une éolienne. Il a aussi
l’avantage d’être moins gourmand en énergie que n’importe quel autre moyen de
transport par rapport à la distance parcourue, et peut de plus être
partiellement (voire totalement) alimenté par des panneaux solaires situés
au-dessus des tubes. Il accompagnerait donc à merveille la transition
énergétique en offrant, sur les trajets intercontinentaux, une alternative à
l’avion, au train (et peut-être au transport routier) plus propre et
économique.
Qu’est-ce que l’hyperloop…
Son inventeur, Elon Musk, le patron de Tesla, y voit
effectivement la
cinquième révolution des transports, après le bateau, l’automobile, le
train et l’avion. Dans le détail, l’hyperloop est un double tube placé sous
basse pression dans lequel se déplacent capsules. Ces capsules peuvent
transporter des voyageurs ou des marchandises et sont propulsées par un champ
magnétique, sur un coussin d’air. En réduisant ainsi les frottements au
maximum, la vitesse atteinte pourrait largement dépasser le 1 000 km/h, faisant
de l’hyperloop un moyen de transport plus rapide que l’avion.
Deux freins au projet…
Seules deux grandes problématiques peuvent retarder ou
compromettre l’hyperloop : la première est celle du réseau. Ce nouveau
mode de transport nécessite un réseau de tubes, qu’il faudra construire, en
achetant des terrains ou des concessions. Pour autant, et même si, en fonction
des études, des terrains et des sociétés, les sommes varient considérablement
(de 5 à 121 millions de dollar par mile), le
coût sera inférieur à celui d’une ligne de train à grande vitesse (estimée
à 123 millions de dollar le mile). Mais il faudra des partenariats solides avec
les autorités locales, nationales et internationales. La seconde est celle du
défi technique à relever, pour assurer la vitesse et la sécurité des capsules.
"Face aux enjeux environnementaux, techniques, et
humains des villes modernes, les industriels imaginent de nouveaux modes de déplacement
moins consommateurs d’énergie, plus rapides et à même de répondre à l’encombrement
des espaces. Quitte à piocher des idées dans la science-fiction. Cette avancée
technologique, qui semble aller plus vite que les plus rêveurs imaginait… va,
peut-être, bouleverser notre quotidien dans quelques années !"
Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin
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