Ses conduits multicolores sont connus dans le monde
entier… Ses rétrospectives sont courues par le tout-Paris. Le Centre Pompidou a
fêté le 31 janvier 2017 dernier ses quarante ans d'existence ! L'occasion
de revenir sur son histoire mouvementée.
·
Notre-Dame de la tuyauterie…
Décrié au moment de son inauguration, le Centre Pompidou
a longtemps été surnommé "Notre-Dame de la tuyauterie" par ses
détracteurs ! Inauguré il y a quatre décennies, le musée national d'Art
moderne souhaité par le président Georges Pompidou surprend encore aujourd'hui
par son architecture très contemporaine. "Ce monstre", comme le
nommaient certains à l'époque de sa construction, n'a pas immédiatement fait
l'unanimité. Jugé trop imposant, trop coûteux et trop
moderne, Beaubourg et ses tuyaux colorés avait pourtant été
choisi parmi 681 projets. Avant de devenir le monument que l'on connaît
aujourd'hui, trois maquettes ont été créées. Si l'on n'imagine pas le plateau
Beaubourg autrement qu'il n'est aménagé aujourd'hui, il aurait pourtant pu être
bien différent. Parmi les centaines de plans proposés, une dizaine avait
particulièrement retenu l'attention des jurés, notamment trois projets, primés
par le jury. Ainsi… Le centre Pompidou a bien failli ressembler à un œuf, un
origami géant ou encore une centrale nucléaire à l'envers !
·
Les fondamentaux de Beaubourg...
Avec ses 120.000 œuvres, le Centre Pompidou, inauguré le
31 janvier 1977, est le plus grand musée d'art moderne et contemporain
d'Europe. Depuis 40 ans, les expositions temporaires ont suscité la curiosité,
la passion et, plus rarement, la déception. Cette architecture postindustrielle
unique, de tubes et de couleurs, imaginée par Renzo Piano et Richard
Rogers, fait toujours l'objet de critiques. Renzo Piano déclara à l'époque
«avoir voulu démolir l'image d'un bâtiment culturel qui fait peur. C'est le
rêve d'un rapport extraordinairement libre entre l'art et les gens, où l'on
respire la ville en même temps». Beaubourg, plus que d'autres musées
internationaux, a transcendé son rôle de simple organisateur d'expositions,
devenant aussi un forum d'expression et de création. Musique, danse, lectures,
vidéo… les arts s'entrechoquent dans de grands espaces baignés de lumière (sauf
au sous-sol) qui aujourd'hui sont à l'étroit pour recevoir les quelque
3,3 millions de visiteurs annuels.
·
Les couleurs des tuyaux du centre…
Les tuyaux bleus sont utilisés pour la climatisation, les
verts représentent le circuit d'eau, les jaunes contiennent les gaines
électriques, les blancs indiquent les tours de refroidissement, tandis que tout
ce qui est rouge, ascenseurs et escaliers, symbolisent les liens de
communication. Des conduits qui ont aussi été immortalisés au cinéma, notamment
dans Seuls Two d’Eric et Ramzy.
·
Le savez-vous…
- Dali n'avait pu assister à sa propre exposition en 1979
tant il y avait de monde.
- Décédé en 1974, George Pompidou n’a jamais vu le Centre
qu’il avait imaginé.
- Son épouse, Claude, a autorisé que le restaurant du bâtiment,
situé au dernier étage, soit renommé “Georges” en hommage à son défunt mari.
- Des années avant de créer le musée du Quai Branly,
Jacques Chirac fut un grand défenseur du Centre Pompidou.
- Jacques Chirac, aimait beaucoup flâner dans les
couloirs du musée. Il venait tout le temps, à pied, sans prévenir, quand il
était maire de Paris.
"C’est à Georges Pompidou que l’on doit le centre
Beaubourg. Grand amateur d’art moderne et contemporain, il avait souhaité un
lieu qui soit à la fois un musée et un centre de création, où les arts
plastiques voisinent avec la musique, le cinéma, les livres, la recherche
audiovisuelle…"
Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Pour plus
d’information : https://www.centrepompidou.fr/
Posté par le p'tit Rapporteur du Magarin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire