Le tour de France est un rendez-vous incontournable des fans de cyclisme, mais cela est aussi une formidable vitrine et un excellent moyen de mettre en valeur villes et villages quelquefois méconnus ! Partons à la découverte de ces villes étapes du Tour de France 2019 qui méritent plus qu’être simplement traversés, et qui sait… peut-être aurez-vous envie de les visiter !
À la découverte de Dole… La petite Venise jurassienne !
Dole se trouve dans le département du Jura, dans la
région de Franche-Comté. Née aux flancs d'une forteresse bâtie au XIIe siècle
par le Comte de Bourgogne, afin de contrôler un passage sur le Doubs. La ville est perchée sur une petite corniche calcaire. Les rues étroites de la vieille ville
de Dole sont regroupées autour de la Collégiale Notre-Dame. Ont peu y voir de nombreuses
belles maisons datant du le Moyen Age. C'est une ville agréable à explorer et
qui mérite bien une petite balade !
Carnet de visites…
- La collégiale
Notre Dame de Dole.
Le monument le plus important monument à Dole. Il se
trouve dans le centre de la vieille ville, et domine la ville. Datant de
l'époque médiévale quand Dole était le plus important centre local (1386-1676),
le bâtiment a été construit en style gothique au cours d'une grande partie du
16ème siècle (1509 - 1586). Son puissant clocher-porche haut de 73 mètres
évoque l'intensité des luttes religieuses de l'époque ! On y trouve
également un exceptionnel grand orgue aux 3 500 tuyaux, construit par
l'allemand Riepp, l'un des très rares spécimens du XVIIIe siècle en France.
Classement : Monument Historique en 1910.
- L’Hôtel-Dieu.
Construction commencée en 1613 et longuement interrompue
par les sièges et guerres que la ville subit entre 1636 et 1674. De style
renaissance, les bâtiments sont disposés en U, sur trois niveaux, autour d'une
cour bordée de galeries de circulation à arcades, y compris les ailes du XVIII
e siècle et du XIX° siècle. L’hôtel-Dieu avait pour vocation d'accueillir
les malades, surtout les pauvres qui ne pouvaient se faire soigner chez eux. En
1663, quelques sœurs hospitalières de Sainte-Marthe viennent de Beaune pour
fonder la première communauté. Cet hôpital a fonctionné pendant plusieurs
siècles, jusqu'en 1973. Réhabilité entre 1998 et 2000, il abrite aujourd’hui
les archives municipales, la bibliothèque et la médiathèque de la ville. Classement :
classé Monument Historique en 1928.
- Le circuit du Chat Perché.
Une invitation à suivre un circuit fléché en
centre-ville. Il a été imaginé pour les piétons avides de découvrir les
richesses du patrimoine urbain dolois. En 35 étapes, on découvre huit siècles
d'histoire doloise au travers des monuments emblématiques, des principales
rues, des places et des décors qui ornent le cœur de la ville.
- Forêts de Chaux et baraques du 14.
Cette forêt de feuillus est la 2e plus grande forêt de
France. Réputée pour la richesse de sa faune, elle regorge de sentiers et de
voies forestières propices aux balades pédestres ou à VTT. Durant la saison
estivale, les baraques du 14, ancien hameau des bucherons-charbonniers qui
habitaient autrefois la forêt, accueillent expositions, animations et veillées
autour des contes et légendes.
- Le musée des Beaux-Arts et de l’Archéologie.
Fondé en 1821, le musée est installé dans le Pavillon des
officiers, édifice d’architecture comtoise du XVIIIe siècle. Ses collections
font dialoguer archéologie, art ancien et art contemporain. Le musée est classé
dans les 50 meilleurs musées de France par le Journal des Arts. Il propose de
balayer l’histoire de la région doloise depuis la préhistoire, sur 1500 m2
d’expositions.
- La maison Pasteur.
Située n° 43 Rue Pasteur, elle est depuis 1923 un
musée consacré à la mémoire de Louis Pasteur
(1822-1895). Le musée est réparti sur
deux niveaux et huit salles d’exposition. De nombreuses maquettes et vidéos
présentent ses souvenirs familiaux, ainsi que ses grandes
découvertes. Classement : Monument Historique en 1923 / Label
« Maison des Illustres » en 2011. En suivant le canal derrière
la maison de Pasteur vous pouvez aussi voir des exemples de l'industrie
d'autrefois comme les tanneries de cuir.
A ces multiples
visites et découvertes s'ajoute la détente, profitons d’un coin de verdure pour
quelques instants... Allez viens, on va se balader, je t’emmène faire un tour ! Allons donc marcher paisiblement sur les pas
du jeune Louis en nous promenant sur les abords sublimes du canal des Tanneurs…
Le
saviez-vous ?
Louis Pasteur est né à Dole ou son père était tanneur.
Saveurs d’ici… Escale gourmande !
"On
grignote, on mange, on déguste, on se délecte !"
- Le toté franc-comtois.
Il s’agit d’une tarte à la saucisse de Morteau, sur
une pâte briochée, avec quelques oignons, de la crème fraîche et du comté
râpé. On l’assaisonne aussi avec du poivre et de la noix de muscade.
Pendant la cuisson, le comté fond et se mélange avec gourmandise à la crème
fraîche. On obtient alors une tarte onctueuse, délicieusement parfumée. En
bouche, le côté moelleux et beurré de la brioche se marie à merveille avec
la saucisse de Morteau. C’est un pur délice ! Je vous conseille de vous régaler
en accompagnant ce produit d’une coupe de crémant du Jura.
- Le coq au vin jaune et aux morilles.
L’une des spécialités culinaires les plus célèbres de la
région, Fleuron de la gastronomie jurassienne ! Autrefois considéré comme
un mets de luxe en raison de ses ingrédients, cette recette s'est peu à peu
démocratisée, et on continue à la trouver sur la carte des plus grands
restaurants. Ce plat allie trois produits nobles de la région : le coq, maître
de la basse-cour, au port altier, le vin jaune, au goût si particulier, et les
morilles, que les initiés cueillent à l’orée des forêts et qui nous offrent un
goût et un parfum puissants. Ce mets de luxe, au goût et au parfum aussi
puissants que subtils, ne « tolère » qu’un accompagnement de riz, mais
redemande volontiers un verre à boire de vin jaune ou de Château-Chalon !
- La cancoillotte.
Ce n’est pas un « fromage » comme les autres, mais une
pâte fromagère à tartiner, à la consistance lisse, coulante, collante, d’une
couleur jaune paille, flattant le palais d’un arrière-goût de lait fermenté
légèrement fruité. Conditionnée en pot, elle appartient à « l’univers
gastronomique » franc-comtois. Ce curieux fromage fondu, délicieux tartiné sur
du pain et que la cuisine comtoise accommode avec le poisson, le poulet, les
œufs brouillés, les pommes de terre, a longtemps pâtit d’une image péjorative :
ne le qualifiait-t-on pas de « glue », ou encore de « colle » ! Ce fromage
intimement lié au bas pays jurassien, était avant tout le fromage du pauvre.
- l’entremet du Chat Perché.
Il s’agit d’un biscuit noisette recouvert de praliné
crémeux et enrobé dans une fine couche de chocolat noir. Une chantilly au
chocolat vient sublimer le tout. Fondants en bouche, l’entremet du Chat Perché
laisse à mes papilles des souvenirs émus.
- Les salidoux.
Des petits caramels onctueux au beurre salé. La balance
entre le sucré et le salé est parfaitement équilibrée en bouche. Le beurre et
la crème sont dosés avec une grande maîtrise. De vraies gourmandises
onctueuses dont je ramène un sachet et hop dans ma besace !
Et puis bien sûr sans oublier… Les VINS DU JURA ! Des savagnins,
des chardonnays, des pulsards, des Macvin du Jura, des crémants ou encore les
fameux vins jaunes, vin de paille…
Des plats qui sauront éveiller vos papilles… Le terroir
exalte dans l’assiette et dans le verre !
"Ville d'Art
et d'Histoire, Dole forme un bel ensemble harmonieux avec ses canaux, ses
vieilles maisons et sa collégiale qui domine l'ensemble. Une très jolie cité,
qui mérite bien son label !"
Éric.L
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