Le rapport Spinetta, présenté vendredi 16
février, ouvre la voie à une réforme d'ampleur de la SNCF. Ce rapport préconise notamment : la transformation de l'entreprise publique en société anonyme, la reprise
de la dette par l’état (46 millions € en 2017), que les trains ne passent plus
par de petites villes, ainsi que la fermeture de petites lignes régionales, entre
autres recommandations… Et beaucoup y voient prochainement, la casse du service
public !
Une pilule qui passe mal, voire pas du tout ! Au
lendemain de la remise à Édouard Philippe du rapport sur l'avenir du transport
ferroviaire, les 43 propositions de ce rapport
Spinetta peinent à convaincre… Peu de mesures proposées ne recueillent
la pleine adhésion. C'est notamment le cas pour la suppression des petites
lignes de train, qui d'après ce rapport, permettraient d'économiser plus d'un
milliard d'euros chaque année. De même que ses recommandations sur le prix des
billets, passées inaperçues, et qui pourraient ne pas être du goût des usagers !
Alors… va-t-on s’orienter à la SNCF vers la rentabilité au
détriment de l’utilité publique ?
La SNCF, dont la dette pourrait atteindre les 50 milliards
d'euros cette année, souhaite réduire le nombre de dessertes au nom de la
rentabilité ! Mais cet argument de la rentabilité n'est pas forcément
recevable et surtout pas au détriment de l’utilité publique ! Alors oui,
ce sont des lignes qui par définition ne sont pas rentable, mais ce sont aussi
des lignes qui sont utiles à la population qui seraient ainsi supprimées !
L'utilité publique des services de transport apparaît remise en question... D'autant plus que la fermeture de certaines de ses lignes mettrait également certains
projets régionaux en péril. Quant à la question du financement des petites lignes par les
régions… celle-ci est déjà rejetée en bloc par les responsables régionaux !
Éric.L
Source d’inspiration : World Wide Web…
Posté par le p'tit rapporteur du Magarin
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